Annonce

Réduire
Aucune annonce.

“la moudjahida annie fiorio-steiner une vie pour l’algérie” de hafida ameyar

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • “la moudjahida annie fiorio-steiner une vie pour l’algérie” de hafida ameyar


    Belle leçon de patriotisme et d’engagement
    Par : Amine Idjer

    À l’occasion de la tenue de la 16e édition du Salon international du livre d’Alger (du 21 septembre au 1er octobre 2011, au grand parking du stade du 5 Juillet), l’association Les Amis de Abdelhamid Benzine a édité un livre sur Annie Fiorio-Steiner, dont l’auteur n’est que notre amie et collègue Hafida Ameyar. Ce livre, elle l’a écrit en référence aux trois idéaux que le regretté Abdelhamid Benzine défendait, à savoir humanisme, liberté et algérianité. L’idée de dépasser le spectre de la page blanche s’est imposée en mars 2011, lors du colloque sur le rôle des avocats pendant la guerre de Libération nationale, organisé par ladite association, en hommage à A. Benzine. Intitulé “La Moudjahida Annie Fiorio-Steiner une vie pour l’Algérie”, ce livre ni n’est un roman ni un essai. C’est une succession d’interviews que l’auteure a réalisées avec cette combattante qui a épousé la cause algérienne, durant la colonisation française et la guerre de libération. Ce témoignage est un “moment très particulier”. Car dans son récit, cette militante algérienne revient sur les grands moments de sa vie. Elle nous fait “découvrir une vie de femme inséparable des luttes de son peuple”. Tout au long de ce jeu des questions-réponses, mais qui n’en est pas un, “l’ancien agent de liaison du FLN nous entraîne dans chacune des six prisons où elle a séjourné avec les autres militantes”. Née le 7 février 1928, à Hadjout (ex-Marengo) à Tipaza, elle est issue d’une famille de pieds-noirs depuis au moins trois générations. Enfant unique, elle ne manquait de rien. Annie Steiner s’est entre autres distinguée pour son engagement pour la cause algérienne, à savoir l’indépendance du pays, et ce, à travers diverses activités dans la capitale. Arrêtée le 15 octobre 1956, elle est condamnée, en mars 1957, à cinq ans de prison ferme. Elle ne sera libérée qu’en 1961. Après l’indépendance de l’Algérie, elle opte pour la nationalité algérienne. Les souvenirs reviennent à la surface.
    C’est avec émotion que l’on découvre le parcours d’Annie Fiorio-Steiner qui ne parle que de ce qu’elle a vécu. Elle s’exprime “pour briser le silence et parler avant tout de celles qui sont mortes”. Outre les divers éclairages qu’apporte ce témoignage sur l’histoire de l’Algérie coloniale, Annie Fiorio-Steiner donne une véritable leçon d’humilité, de patriotisme et d’engagement. Un témoignage qui “s’adresse particulièrement aux jeunes générations qui n’ont pas participé à la guerre de Libération nationale ou qui n’ont pas connu cette période (…)”.
    A. I.
    Hafida Ameyar signera ce livre aux côtés d’Annie Steiner, lors du 16e Sila : aujourd’hui à 15h au stand des éditions Chihab, et mardi 27 septembre 2011

Chargement...
X