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L'Emir abd el kader - informations

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  • L'Emir abd el kader - informations

    Salam aleikoum,

    Je dois réaliser un travail assez lourd sur l'Emir abd el kader, j'aimerais savoir si vous avez des ouvrages à me proposer. Mais surtout si vous avez des ouvrages émanant des universités algériennes, en langue française, mais aussi en langue arabe (bien que mon arabe se limite au darija).

    Merci.
    Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

  • #2
    j ai une picture

    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      Looool, ^^ sérieusement si vous avez quelque chose n'hésitez pas. Ya3tekoum saha.
      Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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      • #4
        ABDELKADER et l'Indépendance Algérienne - Kateb Yacine - Ed S.N.E.D
        ABDELKADER - Bruno Etienne - Paris, Hachette, 1994.
        ABD EL-KADER - Smaïl Aouli , Ramdane Redjala et Philippe Zoummeroff, Ed Fayard, 1994
        ABD EL KADER- Ecrits spirituels - traduction de Michel Chodkiewicz – Ed points Seuil, 1992.
        LA VIE D' ABD EL KADER - Charles-Henry Churchill – Alger, ENAG, 1990.
        LETTRE AUX FRANCAIS - Abdelkader - Traduction de René Khawam, Paris, Ed Phébus.

        bon ca c des trucs qui flattent l ego des arabes
        mais la verite est amere
        c le premier harki de renom de la post colonisation
        j espere que tu approfondiras cet aspect qui est curieusement dissimule
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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        • #5
          Choukrane, je connaissais la plupart de ses ouvrages. Si vous en avez édité par des universités algériennes je suis preneur, et aussi si il y en a en langue arabe.
          Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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          • #6
            L’Emir Abdelkader, le PERE indigne !?

            A quelques jours du 8 Mai 1945,ferment du déclenchement de la révolution Algérienne, je vais essayer d’être un tout petit irrévérencieux(pour ne pas changer) envers un personnage de premier plan, qui nous dit-on a jeté les bases de l’état Algérien, à savoir: l’Emir Abdelkader.
            Ce dernier m’a valu pendant mon cursus scolaire les privilèges du purgatoire du conseil de discipline et les admonestations hystériques et du directeur du lycée et de mon paternel. Le jeune et petit “con” rebelle que j’étais, avait osé pendant un cours d’histoire, dispensé à la baguette par un prof d’une rare rigidité d’esprit, de traiter l’Emir, cet héros national, de vulgaire traitre. Faisons ainsi référence à son passage feutré, lui et sa smala, par le chateau d’Ambroise avant son installation définitive, au Liban et après avoir promis de façon solennelle à Napoléon III de ne plus perturber les opérations Françaises en Algérie.
            Depuis, j’ai un tout petit peu revu mes analyses, mais pour moi l’homme n’a pas vraiment la carrure du révolutionnaire pure et dur, qui en aucun cas ne doit transiger avec ses idéaux premiers. A l’image d’un Ben M’hidi qui a refusé toutes les compromissions alléchantes de ses tortionnaires et, qui a terminé sa jeune vie sous les improvisations meurtrières des paras de Massu.
            Alors, la question mérite d’être posée et tant pis pour les susceptibilités nationalistes:l’Emir Abdelkader est-il ce père emblématique et intouchable fondateur de la nation comme on aime bien à nous le vendre chez nous ou l’ami docile des Français, donc un félon déserteur.
            Pire, et il le faut savoir, que le valeureux guerrier et vainqueur des batailles de la Macta et de la Tafna a accepté d’être décoré de la grande croix de la légion d’honneur; allant même jusqu’à inaugurer la canal de Suez en grande pompe au bras de l’impératrice Eugénie alors que sa terre natale se faisait massacrer et subissait le joug de ses ennemis d’hier devenus des protecteurs bienveillants lui octroyant généreusement sourires, grandes amabilités et déférences trompeuses.
            Plus d’un siècle plus tard, à l’inauguration de sa statue équestre algéroise, les mauvaises langues avaient reproché à son sculpteur d’avoir enfourché l’Emir sur un cheval trop petit. Il est fort possible que la perspective des formes n’est pas du tout une science parfaite chez nous. Car il me semble -autre erreur d’appréciation- que nos politiciens ont essayé (et ont bien réussi) de nous habiller l’homme providentiel avec un costume trop grand pour sa petite stature de révolutionnaire transfuge.
            D’aucuns auraient dit de lui… vaincu, mais plus grave, vendu!
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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            • #7
              Salam Arbefracom,

              STP, veux tu bien nous préciser quelle ligne éditoriale compte-tu suivre ?
              Dimension Humaine, Familiale, Politique, Religieuses, ....
              Dans la nuit noire, sur la pierre noire, une fourmi noire, ... Dieu la voit.

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              • #8
                La libération et l'exil à Damas
                Abd-El-Kader à Damas, portant le grand cordon de la Légion d'honneur, 1860.

                Le 16 octobre 1852, au retour d'une tournée en France, le futur Napoléon III vient annoncer solennellement sa liberté à l'émir. Après avoir fait serment, de ne plus perturber les opérations françaises en Algérie (décembre 1852), Abd El Kader part pour Brousse puis Damas.

                Il y enseigne la théologie à la mosquée des Omeyyades.
                En juillet 1860, les troubles confessionnels du Mont Liban se sont étendues à Damas. Des musulmans et des druzes attaquent les quartiers chrétiens, tuant plus de trois mille habitants.

                L'émir intervient pour arrêter le massacre et protège au péril de sa vie la communauté des quinze mille chrétiens de Damas et les Européens qui y vivaient, grâce à son influence auprès des dignitaires de la ville et aux membre de sa suite qui l'on suivi dans son exil. Encore aujourd'hui, certains syriens sont appelés « algériens » en référence à ces membres de la suite d'Abdel Kader dont ils sont descendants et des algériens qui se sont regroupés autour de lui dans son exil, installés dans le quartier de Salhieh (qui à l'époque est encore un réseau de petites ruelles ottomanes, et non le quartier à l'architecture coloniale que l'on connait aujourd'hui). Abdel Kader doit même s'interposer par la force avec les membres de sa suite, pour protéger les familles chrétiennes venues se réfugier en nombre dans le quartier des algériens. Il fait tuer certains pillards. Suite à ces évènements et le calme revenu, il se retire plusieurs jours sur la tombe de Ibn 'arabi (quartier de sheikh Mouhidin) pour prier, méditer et jeûner. Cet épisode est relaté dans Damas, jardin de l'Islam de Myriam Harry (1948?).

                Abdel Kader reçut la grand croix de La Légion d'Honneur et d'autres marques de reconnaissance venant du monde entier (notamment du pape, du tsar de Russie, etc.), en particulier une paire de pistolets de la part de l'empereur de Prusse en remerciement de cet acte de protection des chrétiens de Damas. En 1869, il participa aux festivités de l'inauguration du canal de Suez aux côtés de l'impératrice Eugénie

                Abd el-Kader (au centre) lors du conflit entre chrétiens et musulmans au Liban en 1860

                Il consacre le reste de sa vie à des œuvres de bienfaisances, à l'étude des textes scientifiques et sacrés et à la méditation jusqu'à sa mort à Damas. Il respecta toujours la parole qu'il a donné de ne pas revenir en Algérie.

                Son fils et surtout son petit-fils, l'émie Khaled, revinrent en Algérie. Khaled commença une carrière de soldat français, puis entama une carrière politique et milita activement pour l'indépendance de son pays, parmi les premiers opposants politiques. L'Émir Khaled est considéré comme le premier fondateur de l'identité et du nationalisme algérien].

                Son incinération, rapportée par les Français, lui valut d'être considéré comme un traître par ses compagnons et le monde musulman pendant un moment, le Coran empéchant d'être incinéré. Mais, selon des textes qui datent de sa mort, Abd el-Kader avait souhaité être enterré selon la tradition musulmane. Les cendres d'Abdel El-Kader furent récupérées en 1965 et se trouvent aujourd'hui au cimetière d'El-Alia à Alger. Ce transfert des cendres à Alger a été discuté, car Abd el-Kader avait clairement souhaité être inhumé à Damas auprès de son maître Ibn Arabi.

                Une mémoire controversée

                Vu de France, un chef indigène modèle et tolérant
                Pour la France coloniale de Louis-Philippe et surtout Napoléon III, l'« Ami des Français », comme aimaient à le qualifier les Européens, fut le modèle de « l'indigène » éclairé et cultivé. Pour l'avoir combattu avec honneur, il fut respecté même par ses propres ennemis. Il a échangé une très prolifique correspondance avec des Français, dont la contribution apportée au livre du général Daumas sur le cheval. Ultérieurement, on souligna son intervention en faveur des chrétiens du Proche Orient. En plus, le dévouement de l'émir à Napoléon III n'est pas contestable[17].

                Cette vision insistant sur la tolérance est sensible dans la relation entre l'émir et Monseigneur Dupuch, évêque d'Alger. Leur relation montre un esprit ouvert et tolérant dans une époque pourtant difficile. Monseigneur Dupuch lui rendit visite lors de son emprisonnement à Pau et à Amboise et fit de nombreuses démarches pour le faire libérer, conformément aux engagements de la France[réf. nécessaire]. Un roman publié par l'écrivain algérien Waciny Laredj[18] évoque cet aspect.

                Se pose aussi la question de son appartenance à la franc-maçonnerie. Il semble, en effet, qu'il ait adhéré à la loge Henri IV du Grand Orient de France. Il existe un échange de correspondances qui paraissent établir cette adhésion[19]. Certains Algériens contestent le fait et estiment que les lettres de l'émir doivent s'analyser comme l'expression de la curiosité intellectuelle de l'émir, et non pas comme la preuve d'une adhésion.

                Vu d'Algérie, un mystique et un combattant inflexible et trahi

                L'émir est aussi considéré en Algérie comme le père de la nation, héros trahi qui ne s'est rendu que pour préserver les Algériens d'un combat inégal et perdu d'avance. En Algérie, depuis quelques années, la figure du héros national s'est enrichie et les Algériens, grâce à toute une littérature mystique découvrent la dimension soufie du résistant à la conquête française. Chef militaire et communautaire, Abd el-Kader est décrit comme le concepteur de la capitale mobile : la Smala et surtout comme l'un des plus grands mystiques du XIXe siècle, qui a laissé un ouvrage d'une profondeur rare sur son propre cheminement intérieur : le livre des Haltes, Kitab al-Mawaqif. René Guénon reconnait en lui bien plus qu'un simple chef de guerre, mû par des principes d'un tout autre ordre, et un personnage d'une éminente stature akbharienne dans l'ordre du Tassawuf.

                Le professeur Boutaleb Chamyl[20] conteste l'image d'un accord et dénonce "la trahison par l'occupant français". La négociation antérieure à l'armistice [21] avec le général Lamoricière montre que les quatre conditions posées par l'Émir pour l’arrêt des hostilités étaient acceptées (départ à Alexandrie ou à Saint-Jean-d'Acre, sort réservé à son lieutenant et bras droit Bouhmidi, possibilité pour ses partisans de le suivre, enfin possibilité pour les expatriés d'emporter leurs biens). La disproportion des forces faisait convenir aux hommes de l'émir qu'ils ne pouvaient pas battre la France, première puissance militaire du moment : le Maroc avait massé 155 000 hommes contre eux, en plus des 125 000 français. Abd El Kader n'avait que 1 200 hommes pour continuer une lutte qui visait à provoquer dans la mémoire collective un esprit de résistance. Le général de Neveu informa ses chefs que la tactique de l'émir était d’aller vers l’usure, et écrivit au duc d'Aumale, gouverneur d'Algérie, fils du roi des Français, qu'il avait accepté les conditions posées par l'émir et donc qu'il lui avait promis qu'il pouvait partir à Saint-Jean-d'Acre. La réaction de Louis-Philippe Ier, heureux de la fin de la guerre, contrasta avec celle de son ministre de la guerre le maréchal Guizot qui lui aurait répondu : « Sire, vous ne l’avez pas tué, vous ne l’avez pas capturé et il vient de remporter un armistice. C’est une défaite pour la France. Il faut le détourner pour le faire venir en France et qu'on annonce qu’il s’est rendu ». La lettre aurait alors été falsifiée : on aurait laissé l'expression « s’est rendu » et effacé « au rendez-vous » alors que « par » y aurait été remplacé par « à ». Son bateau (le Solon, un caboteur pour Alexandrie), détourné à Mers el-Kebir sous le fallacieux prétexte d'un problème technique, aurait été remplacé par l’Asmodée, un transatlantique qui pouvait donc débarquer l'émir en France, à Toulon. L'émir aurait compris qu’il venait d’être trahi : la France, pays des droits de l’Homme, aurait commis un parjure en l'emprisonnant et pour l’histoire, l’émir Abd el-Kader aurait fait l’objet d’une falsification..
                The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                • #9
                  YSN, je travaille sur sa biographie en général et plus particulièrement sur sa lutte contre les Français.
                  Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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                  • #10
                    http://fr.wikipedia.org/wiki/Elkader

                    J'ai appris qu'il y avait une ville au nom de l'émir aux Etats-Unis. ^^
                    Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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