L'ironie dans ce conflit est qu'au delà de ce qui les séparent et aux vues des spécialistes et en dépit de la politique menée par Israël, cette état qui semble vouloir prendre le statut d'état Hébreux avec des conditions presque identiques au Vatican, se trouvera confronté à un paradoxe.
La population musulmane grignote la population israélienne et ce démographiquement alors qu'Israël a grignoté les territoires occupés et ce géographiquement.
" Les Arabes musulmans non bédouins comprennent environ 70 % de la population arabe israélienne. Ils vivent en majorité dans le nord du pays et à Jérusalem-Est, même s'ils sont aussi présents dans des villes du sud d'Israël. Ces populations ne sont pas obligées de servir l'armée nationale et peu se portent volontaires.
C'est dans cette population que l'on trouve le plus grand nombre de citoyens se désignant comme Palestiniens, ou aussi souvent Palestiniens israéliens.
Les Musulmans israéliens dans leur ensemble ont le taux de natalité le plus élevé des populations israéliennes : 4 enfants par femme (contre 2,7 pour les Juifs israéliens). Cela implique qu'un enfant sur 4 qui nait en Israël est musulman et que cette population est très jeune (42 % a moins de 15 ans, à comparer au chiffre de 26 % dans la population juive).
L'âge moyen des musulmans israéliens est 18 ans, contre 30 ans pour les juifs israéliens. 3 % des musulmans ont plus de 65 ans, contre 12 % pour les juifs israéliens.
Les projections estiment que la population musulmane représentera plus de 2 millions de citoyens israéliens, soit 24-26 % dans les 15 prochaines années. Elle représentera alors 85 % des Arabes israéliens vers 2020, soit 3 points de plus qu'en 2005.
Cependant, depuis 2000, la démographie musulmane israélienne connaît un net fléchissement. L'indice de fécondité, stable à 4,7 pendant toutes les années 1990, est tombé à 4,3 en 2004, et atteint seulement 4 en 2005, tandis que le nombre d'enfants nés de mère musulmane a chuté spectaculairement de 5,6 % par rapport à l'année précédente.
Le même phénomène a touché Druzes et Arabes chrétiens dans les années 1990 et leur indice de fécondité est maintenant inférieur à celui des Juifs.
Cela devrait conduire à réviser les projections démographiques. Le changement est essentiellement la conséquence du plus haut niveau d'éducation des jeunes femmes musulmanes, qui sont aussi de plus en plus nombreuses à travailler.
La croissance démographique de cette population musulmane n'est pas sans poser des débats dans la vie politique israélienne. Dr Wahid Abd Al-Magid, éditeur de Al-Ahram's Arab Strategic Report prédit que « …Les Arabes de 1948 (i.e. les Arabes israéliens) pourrait devenir majoritaires en Israël vers 2035 et le seront certainement en 2048 ».
Ce type d'analyses et de projections a amené certains politiciens israéliens à proposer un échange de territoires avec la Cisjordanie pour garantir que la majorité de la population reste juive en Israël.
L'un de ces plans propose d'associer les populations arabes du Wadi-Ara (à l'ouest de la ligne verte) à un futur État arabe palestinien, en échange des principaux blocs d'implantation juive de Cisjordanie. Toutefois, certains critiquent ces propositions jugées insuffisantes car elles ne feraient diminuer que de 2 % environ le pourcentage d'Arabes israéliens dans la population totale."
Lorsque je suis tombé sur ces chiffres, je me suis dis que bon gré , malgré un jour ou l'autre le conflit sera bien obligé de prendre fin. Il dure depuis 63 ans, il lui faudra donc un bon siècle pour trouver un équilibre ou les populations seront bien obligés de vivre ensemble.
Nouvel Obs Blog
La population musulmane grignote la population israélienne et ce démographiquement alors qu'Israël a grignoté les territoires occupés et ce géographiquement.
" Les Arabes musulmans non bédouins comprennent environ 70 % de la population arabe israélienne. Ils vivent en majorité dans le nord du pays et à Jérusalem-Est, même s'ils sont aussi présents dans des villes du sud d'Israël. Ces populations ne sont pas obligées de servir l'armée nationale et peu se portent volontaires.
C'est dans cette population que l'on trouve le plus grand nombre de citoyens se désignant comme Palestiniens, ou aussi souvent Palestiniens israéliens.
Les Musulmans israéliens dans leur ensemble ont le taux de natalité le plus élevé des populations israéliennes : 4 enfants par femme (contre 2,7 pour les Juifs israéliens). Cela implique qu'un enfant sur 4 qui nait en Israël est musulman et que cette population est très jeune (42 % a moins de 15 ans, à comparer au chiffre de 26 % dans la population juive).
L'âge moyen des musulmans israéliens est 18 ans, contre 30 ans pour les juifs israéliens. 3 % des musulmans ont plus de 65 ans, contre 12 % pour les juifs israéliens.
Les projections estiment que la population musulmane représentera plus de 2 millions de citoyens israéliens, soit 24-26 % dans les 15 prochaines années. Elle représentera alors 85 % des Arabes israéliens vers 2020, soit 3 points de plus qu'en 2005.
Cependant, depuis 2000, la démographie musulmane israélienne connaît un net fléchissement. L'indice de fécondité, stable à 4,7 pendant toutes les années 1990, est tombé à 4,3 en 2004, et atteint seulement 4 en 2005, tandis que le nombre d'enfants nés de mère musulmane a chuté spectaculairement de 5,6 % par rapport à l'année précédente.
Le même phénomène a touché Druzes et Arabes chrétiens dans les années 1990 et leur indice de fécondité est maintenant inférieur à celui des Juifs.
Cela devrait conduire à réviser les projections démographiques. Le changement est essentiellement la conséquence du plus haut niveau d'éducation des jeunes femmes musulmanes, qui sont aussi de plus en plus nombreuses à travailler.
La croissance démographique de cette population musulmane n'est pas sans poser des débats dans la vie politique israélienne. Dr Wahid Abd Al-Magid, éditeur de Al-Ahram's Arab Strategic Report prédit que « …Les Arabes de 1948 (i.e. les Arabes israéliens) pourrait devenir majoritaires en Israël vers 2035 et le seront certainement en 2048 ».
Ce type d'analyses et de projections a amené certains politiciens israéliens à proposer un échange de territoires avec la Cisjordanie pour garantir que la majorité de la population reste juive en Israël.
L'un de ces plans propose d'associer les populations arabes du Wadi-Ara (à l'ouest de la ligne verte) à un futur État arabe palestinien, en échange des principaux blocs d'implantation juive de Cisjordanie. Toutefois, certains critiquent ces propositions jugées insuffisantes car elles ne feraient diminuer que de 2 % environ le pourcentage d'Arabes israéliens dans la population totale."
Lorsque je suis tombé sur ces chiffres, je me suis dis que bon gré , malgré un jour ou l'autre le conflit sera bien obligé de prendre fin. Il dure depuis 63 ans, il lui faudra donc un bon siècle pour trouver un équilibre ou les populations seront bien obligés de vivre ensemble.
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