l'europe risque devenir un rassemblement de pays que rien ne lie vraiment a part des intérêts économiques.
BRUXELLES (Reuters) - Avec l'indépendance du Monténégro, dont elle ne voulait pas, l'Union européenne est confrontée à la perspective de voir adhérer un autre petit pays et au risque de donner des idées à certaines de ses régions.
D'après des résultats officiels encore partiels, les électeurs du Monténégro ont voté pour que leur pays se détache des liens qui la reliaient à la Serbie à plus de 55%, seuil fixé par l'UE pour une reconnaissance du résultat,L'Union européenne n'a donc pu que le reconnaître.
"L'UE respectera pleinement le résultat du référendum", a déclaré Javier Solana, le porte-parole de la diplomatie de l'Union européenne. "Il semble que le processus ait été ordonné et nous devons féliciter tout le monde pour cela".
La Commission européenne, qui avait dit par avance qu'elle prendrait acte du vote, a annoncé lundi qu'elle proposerait un mandat de négociation pour la conclusion d'un accord de stabilisation et d'association (ASA) avec Podgorica.
Dans le même temps, elle présentera une autre proposition pour modifier l'ASA en cours de négociation avec la Serbie pour tenir compte de la rupture avec le Monténégro.
Ces négociations sont pour l'instant suspendues parce que Belgrade n'est pas parvenu à capturer le criminel de guerre présumé Ratko Mladic, ex-chef militaire des Serbes de Bosnie.
"Cela semble étrange, mais à travers le résultat de ce référendum, les citoyens du Monténégro ont de facto proclamé l'indépendance de la Serbie", a ironisé dans un communiqué le député européen Jelko KACIN (Slovénie), président de la mission des observateurs de l'UE au Monténégro.
Ces réactions sont tout sauf enthousiastes, tant il est vrai que l'Union a beaucoup fait pour empêcher cette indépendance.
Ce sont les Européens qui se sont battus pour que le Monténégro, qui est peuplé de 700.000 personnes à peine, accepte de créer en 2003 une fédération très lâche avec la Serbie, une sorte de mini-Yougoslavie réduite à ses derniers membres.
BRUXELLES (Reuters) - Avec l'indépendance du Monténégro, dont elle ne voulait pas, l'Union européenne est confrontée à la perspective de voir adhérer un autre petit pays et au risque de donner des idées à certaines de ses régions.
D'après des résultats officiels encore partiels, les électeurs du Monténégro ont voté pour que leur pays se détache des liens qui la reliaient à la Serbie à plus de 55%, seuil fixé par l'UE pour une reconnaissance du résultat,L'Union européenne n'a donc pu que le reconnaître.
"L'UE respectera pleinement le résultat du référendum", a déclaré Javier Solana, le porte-parole de la diplomatie de l'Union européenne. "Il semble que le processus ait été ordonné et nous devons féliciter tout le monde pour cela".
La Commission européenne, qui avait dit par avance qu'elle prendrait acte du vote, a annoncé lundi qu'elle proposerait un mandat de négociation pour la conclusion d'un accord de stabilisation et d'association (ASA) avec Podgorica.
Dans le même temps, elle présentera une autre proposition pour modifier l'ASA en cours de négociation avec la Serbie pour tenir compte de la rupture avec le Monténégro.
Ces négociations sont pour l'instant suspendues parce que Belgrade n'est pas parvenu à capturer le criminel de guerre présumé Ratko Mladic, ex-chef militaire des Serbes de Bosnie.
"Cela semble étrange, mais à travers le résultat de ce référendum, les citoyens du Monténégro ont de facto proclamé l'indépendance de la Serbie", a ironisé dans un communiqué le député européen Jelko KACIN (Slovénie), président de la mission des observateurs de l'UE au Monténégro.
Ces réactions sont tout sauf enthousiastes, tant il est vrai que l'Union a beaucoup fait pour empêcher cette indépendance.
Ce sont les Européens qui se sont battus pour que le Monténégro, qui est peuplé de 700.000 personnes à peine, accepte de créer en 2003 une fédération très lâche avec la Serbie, une sorte de mini-Yougoslavie réduite à ses derniers membres.
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