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Les salariés de l'hôtel Sheraton d'Alger font leur printemps arabe

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  • Les salariés de l'hôtel Sheraton d'Alger font leur printemps arabe

    (D'Alger) Hafid B. parle l'anglais, l'espagnol, le français et l'arabe. Mais depuis mardi, Hafid B. ne parle plus, il jeûne. Ce réceptionniste employé à l'hôtel Sheraton d'Alger est en grève de la faim en solidarité avec ses collègues en grève tout court.

    Il l'a écrit en quatre langues sur un panneau accroché au mur de la réception qu'il ne quitte plus. L'esplanade de l'un des hôtels les plus luxueux d'Alger où la quasi-totalité des employés se relaient pour y camper a des airs de mini-place Tahrir depuis le 14 septembre.

    Ce jour-là, trois des cinq porte-parole du personnel ont osé demander à la direction une salle pour la tenue d'une assemblée générale. « Ils ne voulaient pas faire la révolution mais juste créer un syndicat », témoigne une des grévistes jointe par téléphone. Elle fait partie de ceux qui font les 3/8 sur le perron pour assurer une présence permanente.
    « Tu peux crever si tu veux crever »

    La gréviste poursuit :

    « Ils ont été virés sur le champ. Un huissier leur a remis leur lettre de licenciement. Près de 400 employés seraient concernés. Et ils n'ont plus le droit de mettre les pieds à l'hôtel. Aujourd'hui, on a peur qu'ils cherchent à évacuer Hafid par la force.

    Le PDG lui a dit : “Tu peux crever si tu veux crever, nous on ne changera pas.” Il nous a dit qu'il était prêt à nous augmenter mais qu'il ne voulait pas de syndicat. Le premier jour, il nous a menacé de tous nous licencier au nom du gouvernement. »

    Les salariés trahis par le syndicat UGTA

    Le gouvernement ? Le ministère de la Justice, très tôt sollicité par les salariés, n'a toujours pas réagi. Le 15 septembre, le tribunal de Cheraga jugeait la grève illégale. C'est le syndicat UGTA (l'un des principaux du pays, proche du pouvoir) qui est intervenu pour calmer le jeu dès les premières tensions apparues fin juin après un premier licenciement qui avait donné lieu à un premier débrayage de deux heures.

    Un gréviste (qui tient à garder l'anonymat depuis que l'avocat de la direction leur exhibe des articles de journaux dans lesquels les employés se sont exprimés) témoigne :

    « Depuis, l'UGTA nous a épaulés pour créer une section locale. Elle nous avait demandé de désigner cinq porte-parole. Maintenant ils gardent leur distance, ils nous ont trahis. Ils nous ont menés en bateau pour gagner du temps. »

    Sur 800 membres du personnel, 750 suivraient le mouvement selon les grévistes. Le Sheraton Club des Pins (419 chambres) affiche un taux d'occupation de 2% depuis le début du conflit. Ce gréviste raconte :

    « Ce sont des étrangers qui, pour la plupart, travaillent en Algérie. Ils nous disent qu'ils sont avec nous à chaque fois qu'ils passent. »

    Sollicitée, la direction de l'hôtel n'a pas souhaité répondre.

    Rue 89
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

  • #2
    Les salariés trahis par le syndicat UGTA
    Les agents de l'hôtel Sheraton ont eu tort de faire confiance à ces vendus de l'UGTA, ils ne savent que faire les pompiers là où ça brûle.
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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    • #3
      le monde brutale du capitalisme libérale.....
      tu tombe je tombe car mane e mane
      après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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      • #4
        Et quel est le motif de licenciement?

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        • #5
          Les salariés de l'hôtel Sheraton d'Alger font leur printemps arabe
          Vous en avez pas marre avec ses conneries!!!

          Une grève tout simplement, comme il y en a partout dans le monde.
          Mr NOUBAT

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          • #6
            ça vient de :
            Rue 89
            Je pense que c'est pour cette raison qu'il parle de printemps Arabe, tout porte à croire, qu'ils vont intégrer cette expression dans les prochaines éditions des dicos.
            Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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            • #7
              Je pense que c'est pour cette raison qu'il parle de printemps Arabe, tout porte à croire, qu'ils vont intégrer cette expression dans les prochaines éditions des dicos.
              Pas mieux!
              "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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              • #8
                Toujours pas de motif de licenciement!!!!

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                • #9
                  sheraton club Algier.

                  j'ai séjourner a cet hotel ,ça fais quelques années , vraiment c'est du khoroto ,trés mal gérer ,le personel mal formé , j'etait deçue vraiment .domage ,pourtant c'est un bel hotel même l'environement trés jolie .

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                  • #10
                    Envoyé par El Bahar
                    Toujours pas de motif de licenciement!!!!
                    Ennoui bark !
                    Comme dit le proverbe : "Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage", cela dit, un motif à la volée "faute grave, pour entraves à la bonne marche de l'entreprise", ils trouveront toujours quelque chose pour justifier un licenciement, sauf que parfois dans la précipitation de se débarrasser d'une personne, ils ne respectent pas la procédure dans sa totalité et, c'est cette faille, qui aidera les avocats à coincer les entreprises à mettre la main à la poche.
                    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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                    • #11
                      Bah, dans ce cas là, ils n'ont qu'à faire intervenir l'inspection du travail (Je sais que l'instance prud’homale n'existe pas en Algérie.)

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                      • #12
                        Pourquoi un syndicat? Il leur a dit qu'il allait leur augmenter leur salaire non?

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                        • #13
                          Sheraton Alger

                          J'y est travaillé un court moment du temps de la fac. Je confirme que c'est une véritable machine à exploiter le personnel, et qu'un syndicat serait le moindre des droits.
                          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                          • #14
                            Aux niveaux du droit du travail en algérie les travailleurs algériens sont parmi les mieux lotis aux niveaux du tiers monde.
                            Travail 40h par semaine
                            ils on droit a 1 mois de conger par an
                            sécurité sociale plus retraite

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                            • #15
                              J'y est travaillé un court moment du temps de la fac. Je confirme que c'est une véritable machine à exploiter le personnel
                              En France ce n'est guère mieux, l'hôtellerie c'est un peu space comme milieux!
                              Mr NOUBAT

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