Désormais, c'est via Facebook et par messagerie instantanée que l'on prend rendez-vous avec les responsables politiques tunisiens, et notamment avec le porte-parole du parti le plus connu mais aussi le plus redouté du pays: Ennahdha.
Exilé pendant vingt ans en France, Houcine Jaziri revient tout juste de ses vacances familiales en Tunisie, à Zarzis. Assis seul à la table d'un café parisien plutôt branché, le responsable politique a tout l'air d'un jeune cadre dynamique: costume seyant, regard alerte et barbe certes mal rasée, mais insuffisamment fournie pour en faire un signe ostentatoire religieux.
Les premiers échanges sont nourris. Pour le porte-parole, il semble en préambule nécessaire de rappeler qu'Ennahdha (renaissance, en arabe) est «un parti populaire mais pas populiste».
Fort des récents sondages qui donnent son parti en tête des intentions de vote, Houcine Jaziri, qui enseigne l'arabe dans un institut de langues à Paris, modère le monopole politique d'Ennahdha:
«Nous ne voulons pas être les seuls au pouvoir. Vous savez, ce n'est pas confortable de gouverner après une révolution. L'objectif du parti, ce sont les législatives du 23 octobre. La révolution nous a donné la place d'exister, donc il faut rester modeste.»
Dès ses premiers pas, le parti a exprimé son refus de gouverner seul -une décision qui continue d'en étonner plus d'un.
Ennahdha fait la course en tête
Huit mois se sont écoulés depuis la chute de Ben Ali, le 14 janvier. Avec du recul, Houcine Jaziri se montre satisfait du parcours d'Ennahdha:
«Nous sommes potentiellement le plus grand parti politique en Tunisie. Bientôt, nous ferons partie de l'Etat tunisien. Ça nous met aussi dans une situation difficile. Mais on se sent prêt à gouverner dans un esprit de consensus.»
Cent cinq partis politiques sont actuellement inscrits en Tunisie. Un pluralisme politique qui est la conséquence directe de nombreuses années de censure.
Yahoo Slate.fr
Exilé pendant vingt ans en France, Houcine Jaziri revient tout juste de ses vacances familiales en Tunisie, à Zarzis. Assis seul à la table d'un café parisien plutôt branché, le responsable politique a tout l'air d'un jeune cadre dynamique: costume seyant, regard alerte et barbe certes mal rasée, mais insuffisamment fournie pour en faire un signe ostentatoire religieux.
Les premiers échanges sont nourris. Pour le porte-parole, il semble en préambule nécessaire de rappeler qu'Ennahdha (renaissance, en arabe) est «un parti populaire mais pas populiste».
Fort des récents sondages qui donnent son parti en tête des intentions de vote, Houcine Jaziri, qui enseigne l'arabe dans un institut de langues à Paris, modère le monopole politique d'Ennahdha:
«Nous ne voulons pas être les seuls au pouvoir. Vous savez, ce n'est pas confortable de gouverner après une révolution. L'objectif du parti, ce sont les législatives du 23 octobre. La révolution nous a donné la place d'exister, donc il faut rester modeste.»
Dès ses premiers pas, le parti a exprimé son refus de gouverner seul -une décision qui continue d'en étonner plus d'un.
Ennahdha fait la course en tête
Huit mois se sont écoulés depuis la chute de Ben Ali, le 14 janvier. Avec du recul, Houcine Jaziri se montre satisfait du parcours d'Ennahdha:
«Nous sommes potentiellement le plus grand parti politique en Tunisie. Bientôt, nous ferons partie de l'Etat tunisien. Ça nous met aussi dans une situation difficile. Mais on se sent prêt à gouverner dans un esprit de consensus.»
Cent cinq partis politiques sont actuellement inscrits en Tunisie. Un pluralisme politique qui est la conséquence directe de nombreuses années de censure.
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