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Les rebelles libyens accusés de crimes de guerre

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  • Les rebelles libyens accusés de crimes de guerre

    Les deux parties du conflit en Libye sont coupables d'atteintes aux droits de l'Homme et de morts illégales, a conclu Amnesty International dans son nouveau rapport.

    "Les forces de Kadhafi ont commis de sérieuses violations du droit humanitaire international (DHI), notamment des crimes de guerre, et des violations flagrantes aux droits de l'Homme, qui relèvent de la commission pour les crimes contre l'humanité", a déclaré le groupe le 13 septembre.

    Ce rapport se fonde sur les résultats d'une mission d'enquête de trois mois à Benghazi, Brega, Misrata, Ras Lanouf, Ajdabiya et al-Bayda. Pour parvenir à ses conclusions, l'organisation de surveillance des droits de l'Homme a conduit des entretiens avec des victimes et des familles de victimes, des médecins, des témoins oculaires, des combattants, des magistrats et d'autres professionnels.

    Les soldats de Mouammar Kadhafi ont "délibérément tué et blessé des dizaines de manifestants sans armes ; soumis de présumés opposants et critiques à des disparitions forcées, à des actes de torture et à d'autres mauvais traitements ; et détenu arbitrairement des dizaines de civils", selon ce rapport. Ils ont "utilisé des armes par nature non discriminatoires telles que des mines anti-personnel et des bombes à fragmentation, notamment dans des zones résidentielles".

    Selon cette organisation basée au Royaume-Uni, les combattants rebelles ont eux aussi commis des abus, "assimilables dans certains cas à des crimes de guerre, bien qu'à une échelle moindre".

    Amnesty International a laissé entendre que les forces rebelles ont "enlevé, détenu arbitrairement, torturé et tué d'anciens membres des forces de sécurité, des fidèles présumés de Kadhafi, capturé des soldats et des ressortissants étrangers soupçonnés à tort d'être des mercenaires".

    Ils ont profité de "l'effondrement des institutions de l'Etat" et d'un "vide sécuritaire et institutionnel" pour lancer des représailles et des règlements de compte après la chute du régime de Kadhafi.

    Dans ce cadre, le groupe des droits de l'Homme a appelé le Conseil national de transition (CNT) à mener "une enquête impartiale et approfondie… sur les allégations de graves atteintes aux droits de l'Homme".

    "Dès lors que des preuves admissibles suffisantes sont présentes, les auteurs présumés doivent être poursuivis en justice dans le respect intégral des normes internationales de procès équitable et sans imposition de la peine capitale", a conclu le groupe.

    "La balle est maintenant dans le camp du CNT pour modifier le cours des évènements, mettre un terme aux violations et initier les réformes dont le pays a urgemment besoin en termes de droits de l'Homme", a déclaré le directeur général d'Amnesty Claudio Cordone.

    Le gouvernement transitoire du pays doit accélérer de telles enquêtes et traduire les criminels de guerre en justice, a déclaré Mohamed Abd Ghani, dont le fils de 22 ans a été grièvement blessé durant la guerre.

    "Chaque citoyen libyen s'interroge aujourd'hui sur les raisons", explique-t-il. "Les enfants veulent savoir pourquoi ils sont devenus orphelins, et pourquoi leur père a été tué. Chacun doit savoir ce qui s'est passé."

    En réponse aux conclusions d'Amnesty, le Conseil national de transition (CNT) a confirmé son adhésion aux principes des droits de l'Homme et à la suprématie du droit au niveau national ou international. Les atteintes perpétrées par les combattants rebelles ont été limitées, a insisté le CNT dans une déclaration à la presse le 13 septembre. Le gouvernement provisoire a indiqué qu'il comptait agir rapidement pour empêcher de tels incidents.

    Pour surmonter "l'héritage de quarante ans d'atteintes aux droits de l'Homme et d'abus de pouvoir", la nouvelle direction libyenne doit procéder à un examen exhaustif des lois et des pratiques et mettre en place "un sytème judiciaire indépendant qui garantisse que personne n'est au-dessus de la loi et que personne n'est au-delà de sa protection", selon Amnesty International.

    "Ce n'est qu'alors que les Libyens pourront regagner confiance dans leurs institutions nationales et estimer que la page a été véritablement tournée sur plus de quarante ans de répression et d'abus", conclut ce rapport.

    Source: Magharebia

  • #2
    Combats violents en ce moment à ghadames entre les arabes ghadamsis et les touaregs ! ..ceci à cause des excations et crimes commis contre les familles targuis àpres la chute de tripoli



    26-09-2011 إليزي: كريم شنقيطي


    كشفت مصادر موثوقة لـ''الخبر'' من بلدة غدامس الليبية، أن قتالا عنيفا اندلع ليلة السبت إلى الأحد بين مسلحين ينتمون لقبائل التوارق المحليين وقبيلة الغدامسية على خلفية شن هذه الأخيرة فور سيطرة المجلس الانتقالي على المنطقة قبل شهر، حرب تطهير عرقية ضد التوارق بالمدينة، أفضت إلى مقتل أزيد من 43 شخصا لحد الساعة، من بينهم شيخ قبيلة توارق غدامس، وهو عقيد متقاعد في الشرطة يدعى ''فقي عثمان''، وإصابة ما لا يقل عن 67 آخرين بجروح متفاوتة.
    وأفادت المعلومات الواردة من غدامس بأن هذه الاشتباكات المسلحة التي وقعت أمس الأول بين التوارق والغدامسية جاءت على خلفية عمليات الاعتقال والقتل التي تعرضت لها بعض العائلات التارفية القاطنة بمنطقة غدامس بالقرب من الحدود الجزائرية، والتي يقطنها خليط من التوارق الليبيين من قبائل إفوغاس وأجرمنا والشعاوى وكذا قبيلة الغدامسية في تعايش سلمي منذ إنشاء المنطقة المعروفة بهدوئها، والتي تدهورت الأوضاع الأمنية بها مباشرة عقب سقوط نظام العقيد معمر القذافي. مما تسبب في نزوح أزيد من 1200 عائلة تارفية نحو الدبداب الجزائرية، أين تم التكفل بهم بعد أن تمكنوا من وصول التراب الوطني بصعوبة كبيرة. وذكرت المصادر ذاتها أن 11 جثة لأبناء التوارق وصلت أمس، مستشفى غدامس، بالإضافة إلى العشرات من الجرحى في حالة خطيرة، وعدد منهم يخضعون للعلاج بمستشفى الدبداب الحدودية بولاية إليزي، بعد أن أصيبوا بطلقات نارية وتعرضوا للتعذيب والقمع بطريقة وحشية.
    وقالت مصادر طبية من بلدة غدامس الليبية إن المستشفيات بالمدينة في حالة شبه عاجزة عن استقبال المزيد من الجرحى والمصابين. هذا بالإضافة إلى نقص فادح في كميات الأدوية، خاصة وأن المؤسسات الصحية الليبية معروف عنها ضعفها من ناحية الإمكانات والتأطير الطبي. وأكد شهود من أهالي منطقة غدامس أن جثث عشرات القتلى والجرحى من كلا الجانبيين منتشرة في الشوارع، وأن رائحة الموت تنتشر في المكان وسط حالة من الخوف، حيث يقوم من يوسمون الغدامسية بإرعاب عائلات التوارق المحليين ويطالبونهم بالخروج من المدينة.
    وأضافت نفس المصادر أن هؤلاء يقتحمون يوميا مساكن التوارق ويقومون بعمليات قتل وسلب ونهب واعتقالات وممارسات غير إنسانية بحق التوارق وإضرام النار في سياراتهم ومنازلهم وكذا حرق اصطبلات التوارق الذين هرب الكثير منهم إلى الأراضي الجزائرية خوفا من التهديد والموت المرتقب في أي لحظة
    .

    Al khabar
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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    • #3
      A Ghadames ce n'était pas une guerre entre Arabes et Touaregs mais une tentative de quelques loyalistes pour reprendre la ville frontalière mais ils ont été repoussés.
      Pas à la tique ..

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      • #4
        aprés la chute de tripoli ..la tribu arabe local a commis des exactions contre les familles tourages du coin ..

        au cas ou tu ne le sais pas , ce sont des centaines d'entre eux familles compris qui se sont réfigiés à illizi et à djanet ...
        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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        • #5
          A Ghadames ce n'était pas une guerre entre Arabes et Touaregs mais une tentative de quelques loyalistes pour reprendre la ville frontalière mais ils ont été repoussés
          Les mercenaires de l'OTAN ont fui Ghadames craignant le piège
          Des combats ont précédemment été signalés dans et autour de la ville de Ghadamès, mais de nouveaux rapports suggèrent que les mercenaires de l'OTAN ont fui la ville craignant un piège. Depuis que la tribu de Tarhuna s’est levé, et avance à l’Ouest, les mercenaires de l'OTAN fuient les villes de l’Ouest, car les bombes de l'OTAN ne sont pas disponibles dans chaque ville. Ils ont fui dans la panique et maintenant ils ont du mal à se regrouper. Certains combattants ont traversé la frontière et sont entrés en Tunisie pour créer une base, mais les combats rapidement éclaté entre les forces de défense tunisiennes et les mercenaires de l'OTAN.
          Smain Bedrouni

          Les rebelles libyens accusés de crimes de guerre
          il vaut mieux que je ne poste pas les vidéos de ces bouchers égorgant en live des libyens et décapitant à coup de machettes les libyens noir.......

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