Des harkis ont été décorés dimanche. Ils attendent cependant des excuses de la part de la France.
Le chef de l’Etat a déposé une gerbe en hommage aux harkis SIPA/Remy de la Mauviniere
Dix harkis ou supplétifs ont été décorés par Nicolas Sarkozy dimanche, à l’occasion de la Journée nationale d’hommage aux anciens combattants de la guerre d’Algérie (1954-1962). Retour en 1962. La guerre prend fin. De Gaulle avait promis la réconciliation. Il n’y en aura pas. Sur place, l’armée française abandonne les harkis. Supplétifs musulmans de l’armée française, ils sont quelque 150.000, sans compter leurs familles. Désarmés par Paris, ils sont livrés au FLN. Considérés comme traîtres, 70.000 seront massacrés.
L’armée ne bouge pas pour ses « frères d’armes ». C’est un ordre : pas de rapatriement et renvoi de ceux qui sont arrivés sans autorisation en métropole. Toutefois, 100.000 d’entre eux débarquent en France. Ils sont parqués dans des camps, marginalisés. C’est un double abandon pour eux, une injustice pour laquelle leurs descendants demandent reconnaissance et réparation. Avec Nicolas Sarkozy, ils obtiennent une « reconnaissance » mais pas d’excuses.
A la veille de la présidentielle, les harkis suscitent les convoitises. Dans la matinée, le président d’honneur du Front national, Jean-Marie Le Pen, était venu leur apporter son soutien en se présentant à un hommage à Arles (Bouches-du-Rhône).
Par Antoine Kowalsk
Le chef de l’Etat a déposé une gerbe en hommage aux harkis SIPA/Remy de la Mauviniere
Dix harkis ou supplétifs ont été décorés par Nicolas Sarkozy dimanche, à l’occasion de la Journée nationale d’hommage aux anciens combattants de la guerre d’Algérie (1954-1962). Retour en 1962. La guerre prend fin. De Gaulle avait promis la réconciliation. Il n’y en aura pas. Sur place, l’armée française abandonne les harkis. Supplétifs musulmans de l’armée française, ils sont quelque 150.000, sans compter leurs familles. Désarmés par Paris, ils sont livrés au FLN. Considérés comme traîtres, 70.000 seront massacrés.
L’armée ne bouge pas pour ses « frères d’armes ». C’est un ordre : pas de rapatriement et renvoi de ceux qui sont arrivés sans autorisation en métropole. Toutefois, 100.000 d’entre eux débarquent en France. Ils sont parqués dans des camps, marginalisés. C’est un double abandon pour eux, une injustice pour laquelle leurs descendants demandent reconnaissance et réparation. Avec Nicolas Sarkozy, ils obtiennent une « reconnaissance » mais pas d’excuses.
A la veille de la présidentielle, les harkis suscitent les convoitises. Dans la matinée, le président d’honneur du Front national, Jean-Marie Le Pen, était venu leur apporter son soutien en se présentant à un hommage à Arles (Bouches-du-Rhône).
Par Antoine Kowalsk
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