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Ce que valent les inédits de Pink Floyd

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  • Ce que valent les inédits de Pink Floyd

    "Pink Floyd en rose". (De gauche à droite) Nick Mason, Dave Gilmour, Rick Wright (au milieu), Roger Waters.

    Michael Ochs Archives/Getty Images
    Quelques points de repères pour affronter sereinement l'impressionnant plan de bataille commercial mis au point par EMI.
    Personne n'est dupe. Rééditer les albums de Pink Floyd (leur musique est-elle toujours d'actualité? Lire notre article ici) est surtout le moyen pour EMI de remplir son tiroir caisses, deux ans après l'intégrale Beatles. Au milieu de cet impressionnant plan de bataille, il y a quelques surprises liées à Dark Side Of The Moon, Wish you Were Here et The Wall.
    D'abord une version dénudée de The Great Gig In The Sky, sans le yoyo vocal de Clare Torry, qui permet de redécouvrir le fantastique jeu au clavier de Richard Wright.
    L'inédit le plus curieux, et le plus difficile, à retrouver est la chanson Wish You Were Here enregistrée avec Stéphane Grappelli, éphémère voisin de studio. Le violoniste dessine des arabesques au dessus des guitares. Magnifique.
    Enfin, le coffret The Wall propose une première mouture d'Another Brick in the wall, part 2 très différente du résultat final. Soutenu par un arpège de guitare et dans une ambiance plutôt folk, Roger Waters entame le couplet d'ouverture par "We don't need your adulation, we don't need your starry gaze" -"Nous n'avons pas besoin de votre admiration/Nous n'avons pas besoin de votre regard émerveillé"-, au lieu de "We don't need no education, we don't need no thought control" -"Nous n'avons besoin d'aucune éducation/Nous n'avons pas besoin d'un contrôle de nos pensées"-, qui marquera les esprits. La chanson est moins martiale, moins vindicative. Intéressant cheminement.

    Les 14 albums studios remastérisés de Pink Floyd disponibles à l'unité ou dans un coffret baptisé Discovery.
    The Dark Side Of The Moon, édition deluxe 2 CD et coffret collector.
    Wish You Were Here, édition deluxe 2 CD et coffret collector. Sortie le 7 novembre.
    The Best of Pink floyd: A foot in the door. Sortie le 7 novembre.
    The Wall, édition deluxe 3 CD et coffret collector. Sortie le 27 février 2012.
    Par Julien Bordier (L'Express), publié le 26/09/2011
    Nos toutes premières impressions détaillées sont disponibles ici.

    J’ai écouté des inédits de Pink Floyd
    LE 30 JUIN 2011 18H03 | PAR JULIEN BORDIER






    Connaissez-vous cet homme ? Non ? Je vous présente Nick Mason, immuable et discret batteur de Pink Floyd.

    Hier, j’ai fait l’aller retour Paris/Londres en compagnie de camarades journalistes et de trois gentils moniteurs de la maison de disques EMI pour écouter des inédits du groupe de Cambridge et poser deux questions à Nick.

    Deux ans après l’intégrale Beatles, EMI nous refait le coup avec Pink Floyd. Le plan de bataille est assez impressionnant : 26 septembre, sortie de l’ensemble des albums studios remastérisés et d’un gros coffret Dark Side of The Moon. 7 novembre, parution du coffret Wish You Were Here et d’un double best of, enfin, 27 février 2012, arrivée dans les magasins du coffret consacré à The Wall.

    Rentrons dans le vif du sujet. Y a-t-il des inédits au milieu de tout ça ? Oui. Les journalistes présents hier ont pu découvrir 6 films/chansons, dont quelques inédits. Présentation rapide. On aura l’occasion d’en reparler d’ici le mois de septembre.

    Dark Side of The Moon
    1. Film d’ouverture. Nous avons pu visionner un film projeté en préambule aux concerts de la tournée nord américaine de 1975. Une ambulance dans la nuit, un couloir des urgences, une salle d’opération, gros plan sur un iris. Verdict: bof…

    2. The Great Gig In The Sky. Nous avons écouté le morceau dans la version de Dark Side Of the moon mixée par l’ingénieur Alan Parsons, en 1972. Surprise, la voix de Clare Torry est absente. On redécouvre le fantastique jeu au piano de Richard Wright.
    Verdict: Captivant.

    3. Money, Live at Wembley, 1974. Déjà connue des fans. Une version rapide, rentre dedans, agressive. De jolis solos et un rugissement de sax’.
    Verdict: Pas de quoi se relever la nuit.

    Wish You Were Here:
    4. Un film d’animation de Gerald Scarfe (qui travaillera ensuite sur The Wall) diffusé lors des concerts de 1975 pour le titre Shine on you crazy diamond. Une feuille se transforme en être humain, une bouche qui hurle… Des thèmes que l’on retrouvera plus tard dans les images de The Wall.

    Verdict: Pourquoi pas…

    5. Wish You Were Here avec Stéphane Grapelli.
    C’est sans doute l’inédit le plus curieux et celui qui fut le plus difficile à retrouver. On a longtemps cru que la bande était perdue. Pendant que le groupe enregistre la chanson à Abbey Road, dans le studio voisin les violonistes Stéphane Grapelli et Yehudi Menuin travaillent sur un disque commun (Jalousie). L’occasion était trop belle. Le violon de Grapelli dessine des arabesques au dessus des guitares.
    Verdict: Un bijou.

    The Wall
    6. Another Brick in the wall, part 2, première mouture.
    Le travail de sélection des inédits pour cette période n’est pas encore achevé. On nous a appris hier que le groupe avait enregistré deux premières versions de l’album (en tout cas moi je l’ai appris). La chanson que l’on a l’impression de complètement redécouvrir est soutenue par un arpège de guitare, une ambiance plutôt folk. Roger Waters entame « We don’t need no Adulation ». « Education » n’a pas encore fait son apparition! La chanson est moins martiale, moins vindicative. Mais que s’est-il passé entre cette mouture et la version finale ?
    Verdict: Intriguant.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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