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Abdelkader Hachani,victime de l'"intégrisme éradicateur"?

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  • Abdelkader Hachani,victime de l'"intégrisme éradicateur"?

    Je voulais rendre hommage à travers cet artiche à abdelkader hachani qui pour moi était un homme honnête et sincère qui voulait le bien pour son pays au milieu de toutes ces crapules corrompus, je sais que cela va déplaire à certains forumistes mais c'était un homme bon que tous le monde respectait




    e texte est une version actualisée d'un article écrit peu après l'assassinat de Abdelkader Hachani et que les journaux Le Monde et Libération n'ont pas accepté de publier.
    Sadek Sellam et Fatiha Talahite, décembre 1999
    Le meurtre politique fait partie des lois non écrites de l'éradication. Abdelkader Hachani en a été victime après avoir eu à subir toutes les rigueurs des lois d'exception en vigueur en Algérie depuis 1992.
    Malgré l'opposition du courant salafiste, il amène son parti à participer aux législatives du 26 décembre 1991. Artisan de la victoire du FIS à ces élections, il est la principale cible du coup d'Etat du 11 janvier 1992, dont le président Bouteflika a reconnu récemment que ce fut un "acte de violence". Abdelkader Hachani, qui savait que les adversaires de la conquête pacifique du pouvoir étaient fournis en armes depuis longtemps, a tenté de contrôler ses troupes, incitées à réagir par la violence à l'interruption du processus électoral et à l'interdiction du FIS. En leur recommandant de résister à la provocation par "le jeûne et la prière", il leur préconisa une sorte de gandhisme musulman. Malheureusement, cette tentative avait peu de chances d'aboutir, car le FIS, qui était un mouvement en pleine effervescence, était déjà largement infiltré. De toutes façons, Hachani sera mis hors d'état d'agir en faveur d'un appel au calme, puisqu'il va être arrêté pour avoir supplié les soldats de ne pas tirer sur leurs frères, et enfermé à la prison de Serkadji, où il restera cinq ans et demi sans jugement. Pendant sa détention, il fut témoin d'une tuerie qui fit plus de cent morts parmi les détenus. A son procès, qui se tient enfin en juin 1997, il est torturé durant les suspensions de séance dans les sous-sols du tribunal. Condamné à cinq ans de prison, il est donc immédiatement libéré. Cette libération semble avoir été destinée à lui faire cautionner l'accord secret conclu entre des généraux de l'armée et l'Armée Islamique du Salut, qui devait être annoncé en octobre 1997. Il se refuse à participer à une stratégie visant à compromettre individuellement les dirigeants de son parti (comme le fut Merani après juin 1991, devenu ministre puis désigné sénateur) et à apporter une caution islamiste à la politique éradicatrice. Hostile aux tractations bilatérales secrètes propices aux manipulations faisant de la mouvance islamiste un instrument de la lutte entre clans politico-militaires, il se rapproche des réconciliateurs, partisans d'une solution politique négociée.
    Malgré ces réserves, il soutient les aspects positifs de la loi sur la Concorde civile et considère la trêve de l'AIS comme un acquis à préserver. Mais il n'hésite pas à en souligner les insuffisances et défend inlassablement la nécessité d'une solution politique. Pour lui, la mise en avant d'un chef de guerre comme Madani Mezrag est destinée à éclipser les politiques, afin d'assurer la pérennité d'un système dominé par des militaires secondés par des technocrates sans profil politique, les un et les autres craignant le retour des politiques légitimés par le verdict des urnes. Aussi rappelle-t-il à l'ordre Rabah Kébir lorsque celui-ci prend sur lui d'annoncer la fin du FIS, renonçant à exiger une contrepartie politique à son soutien à la loi sur la Concorde civile.
    Entre les théologiens comme Ali Benhadj et les chefs de guerre comme Madani Mezrag, Abdelkader Hachani considérait qu'il y a une voie permettant de concilier l'Islam et la démocratie. Il voulait faire évoluer le FIS vers une formation de type musulman démocrate capable de gouverner dans le cadre de la Constitution de 1989, accepter l'alternance et substituer la culture de gouvernement à celle d'opposition. De ce point de vue, on peut le comparer aux islamistes jordaniens du Front de l'Action Islamique, dont les élus légifèrent au Parlement depuis 1989, aux islamo-démocrates du Parti de la Renaissance Islamique qui gagnèrent les élections d'avril 1992 au Tadjikistan ou aux islamistes de l'Islah yéménite qui siègent au Parlement de Sanaa depuis 1994. En interrompant les élections de 1992, les éradicateurs algériens ont eu une réaction analogue à celle des paras russes qui empêchèrent manu-militari l'expérience démocratique de Doutchambé, ou à celle des communistes sud-yéménites qui, avec l'aide d'émirs séoudiens, tentèrent de provoquer la partition du pays dans le seul but de torpiller la démocratie.
    Les commanditaires de l'assassinat de Hachani se sont attaqués à un homme de paix, qui refusa de se prêter à la manipulation machavélique de ses troupes et à l'exploitation des violences islamistes visant à faire accepter à l'opinion internationale le coup d'Etat de 1992 et la répression féroce qui l'a suivi. Ils ont décidé la liquidation physique d'un gêneur hostile aux fausses solutions et aux mauvais compromis qui, depuis sa libération, réussissait à convaincre ses visiteurs étrangers que l'interruption des élections n'était pas une nécessité historique. Sa fidélité à un projet politique fondé sur l'attachement aux valeurs du Coran et la défense de la démocratie dérangeait les tenants de l'éradication, dont le programme politique se réduit au refus de l'alternance, tempéré par le trucage des élections.
    Parmi les personnalités politiques algériennes, Hachani était l'un des premiers à ne pas tirer sa légitimité de la guerre de libération. Il était représentatif d'une génération de scientifiques et de techniciens, produits de l'effort éducatif de l'Algérie indépendante, venus à la politique par le biais d'un ressourcement et d'un enracinement dans l'Islam par refus de la corruption et de la déculturation, et qui ont su gagner la confiance d'une majorité d'algériens. L'assassinat en plein Alger, de ce partisan de la primauté du politique sur le militaire aussi bien que sur le religieux, ruine une bonne partie des espoirs de paix suscités par les déclarations de Bouteflika.
    Cet assassinat a eu pour conséquence d'exacerber les divisions et les querelles de tendances et d'influence au sein du FIS. Ce parti, dont la direction a été décapitée et les cadres dispersés par l'exil et la répression, était considéré comme un acteur incontournable par les partisans d'une issue négociée à la crise. Privé de l'un de ses derniers porte-parole légitimes et d'un rassembleur possible, il est plus que jamais exposé aux manipulations et aux manouvres occultes, ce qu'illustre la polémique autour de la lettre de Abbassi Madani. Or, chercher à maintenir la paralysie du FIS par ses dissensions, contribue à priver les partenaires politiques d'un interlocuteur, ce qui ne fait que compromettre encore plus les chances d'un retour à la paix et favorise le pourrissement de la situation.
    L'hommage rendu à Hachani après sa mort a largement dépassé le cadre de l'opinion islamique. C'était un homme respecté par ceux de ses adversaires politiques (y compris dans le courant laïcisant) qui, comme lui, refusèrent de se prêter aux manouvres du pouvoir militaire visant à les associer à sa stratégie de manipulation et de disqualification de l'opposition. Cette convergence autour du respect des règles du jeu démocratique et de l'alternance, demeure la seule perspective pour construire une alternative à la guerre civile en Algérie. La concertation avec les réformateurs et les dialoguistes, qui dénoncèrent le saut dans l'inconnu du 11 janvier 1992, lui était préférable à la fréquentation des islamistes prétendus "modérés" devenus une force d'appoint de l'éradication.
    La disparition de Hachani, dont l'audience auprès des innombrables "offensés et humiliés" lui permettait de leur désigner d'autres issues que celle du radicalisme activiste, prive la politique de paix du président Bouteflika d'un soutien possible.

  • #2
    Il y a 10 ans, Abdelkader Hachani

    Farid OMEIR , 21 novembre 2009
    " Il est, parmi les croyants, des hommes qui ont été sincères dans leur engagement envers Allah. Certains d'entre eux ont atteint leur fin, et d'autres attendent encore; et ils n'ont varié aucunement (dans leur engagement)." (Coran 33:23).
    Abdelkader Hachani, homme réputé discret, au visage apaisant et à la barbe fournie, nous a quitté voila une décennie. L’occasion de revenir sur le parcours de cet homme devenu martyr.
    Né à Constantine en 1956, fils d’un héros de la guerre d’indépendance, Abdelkader Hachani était ingénieur en pétrochimie de formation.
    En 1989, il figure parmi les 35 membres fondateurs du FIS, et deviendra son principal dirigeant suite à l’arrestation des chouyoukhs, Abassi Madani et Ali Benhadj, et suite au congrès de Batna, qui le propulsera à la tête du comité exécutif du FIS. Consacrant l’option démocratique et légaliste du FIS, il deviendra l’artisan principal de la victoire du FIS aux législatives avortées de 1991.

    Fin stratège, homme de paix et de dialogue, Abdelkader Hachani saura déjouer toutes les manœuvres malsaines du pouvoir. Arrêté une première fois durant un mois en septembre 1991, sous le vague prétexte de prêche enflammé, Hachani connaitre tout au long de son parcours la torture et la prison, épreuves qui ne lui feront jamais transiger avec ses principes.
    Suite au coup d’Etat de janvier 1992, il appelle ses partisans à la retenue et à résister à la junte au pouvoir par « le jeune et la prière », mais sera arrêté une nouvelle fois le 22 janvier 1992, suite à un communiqué adressé aux militaires jugés comme un appel à la désertion. En réalité, il appelait à un simple respect du choix du peuple dans le but de préserver la cohésion de la Nation et l’unité des Algériens.
    Toujours soucieux de sa religion, de sa nation et de son peuple, Abdelkader Hachani restera 5 ans en prison sans jamais être jugé. Détention durant laquelle il sera sauvagement torturé, et durant laquelle il entamera neuf grèves de la faim. Il assistera aussi impuissant au massacre de Serkadji, durant lequel Ikhlef Cherrati, que Dieu lui accorde Sa miséricorde, théologien et dirigeant du FIS, trouvera la mort. Dans son combat inlassable pour la vérité et la justice, il écrira au président pour lui demander qu’une enquête soit ouverte et que justice soit faite, sans jamais être entendu.
    A sa sortie de prison, il sera privé de ses droits civiques, et interdit de quitter la capitale. Faisant fi de ces interdictions, Hachani, mû par la volonté de remettre l’Algérie sur la voie de la paix et de la réconciliation, continuera inlassablement son combat. Critique vis-à-vis de la manière dont le pouvoir souhaitait mette fin à la guerre civile, Hachani demandera constamment que le débat soit ouvert, incluant toutes les parties, et réclamera toujours la justice et la vérité : « S'agissant de réconciliation nationale, je milite personnellement depuis ma sortie de prison pour ramener la paix et évacuer la violence de façon globale et définitive de notre pays, en préservant la dignité et les convictions de toutes les parties. La résolution du phénomène de la violence restera cependant tributaire d'une ouverture politique réelle qui viendrait ponctuer un traitement juste et équitable des différents dépassements qui ont eu lieu de part et d'autre »
    Devenu un élément gênant, refusant la compromission avec le régime, ce dernier ne trouvera comme seule solution que son élimination. Officiellement assassiné par un tueur du GIA, cette version ne résiste aucunement à une analyse des faits. Victime d’un pouvoir illégitime qu’il n’a cessé de combattre, Hachani sera rappelé par le Créateur le 22 novembre 1999 à Alger.
    Enterré dans le cimetière d’El Kettar à Alger, plusieurs milliers de personnes assisteront à son enterrement, et les hommages seront nombreux, dépassant ceux du courant islamique. Hommage à l’image de l’homme, capable de concilier Islam et démocratie et de dépasser les clivages dans le but d’instaurer une paix durable.
    En ce moment de pèlerinage où des millions de musulmans convergent vers La Mecque, il convient de rappeler qu’Abdelkader Hachani, privé de passeport, n’aura jamais l’occasion d’effectuer ce voyage qui lui était si cher.
    Bien plus qu’un homme politique, l’Algérie a perdu un de ses fils les plus chers et un grand homme, dont seul la mort pouvait mettre fin à son combat. Le peuple algérien doit se souvenir de lui, de sa lutte, afin qu’elle continue d’être menée jusqu’à la libération de l’Algérie de la tyrannie et du despotisme.
    Enfin nous prions Dieu d’accorder au martyr Hachani Sa miséricorde, et de l’accepter dans Son paradis.

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    • #3
      abdelkader hachani qui pour moi était un homme honnête et sincère qui voulait le bien pour son pays au milieu de toutes ces crapules corrompus
      On ne peut pas être intégriste et vouloir le bien pour son pays, ce Hachani ne faisait pas exception

      Enfin nous prions Dieu d’accorder au martyr Hachani Sa miséricorde, et de l’accepter dans Son paradis.
      Ce n'est pas la peine de mettre cela à la premiére personne du pluriel, on ne s'est pas associés avec toi pour décerner à cet intégriste le titre de martyr
      Dernière modification par Ahmadov, 27 septembre 2011, 14h53.
      "L' Algérie c'est le seul pays, où quand les gens me tendaient la main c'était pour m'offir quelque chose alors que dans les autres pays c'était pour m' en demander " Yann Arthus Bertrand

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      • #4
        Hachani était ce qu'on appelle le good guy dans le FIS, ce sont les plus dangereux, ce sont qui donnent une image humaine à un mouvement dangereux.
        «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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        • #5
          Ce que je retiens de Abdelkader Hachani est sa declaration face a la fuite des cerveaux qu'a connu notre pays a cause du terrorisme. Il préconisait de les remplacer par des iraniens

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          • #6
            le mouvement du FIS ne pouvait que donner en fin de compte un leader comme antar zouabri !!! tel est la loi historique .....
            Hachani en grand homme savait aller vers les autres dans un esprit de réconciliation et de dialogue, refusant de voir l'islam virer vers le pire alors qu'il a la possibilité d'aller vers le meilleur.
            C'est le genre d'homme intelligent et respectueux qui bosse pour le bien du pays à sa manière où l'adversaire politique devient un partenaire à part égale.
            Il dérangeait les calculs des caporaux débiles de l'époque qui décidaient dans leur salons du devenir de l'Algérie... et qui ont mis en branle Antar Zouabri et consorts comme freins à tout changement (démocratique, islamiste, laïc...).
            وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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            • #7
              salam

              j'aime pas le fis, mais je trouve que hachani était quelqu'in de bien, d'ailleurs c'est un gâchis le fait qu'il soit membre de ce parti !!! rabbi yerahmou lui et tous les morts de toutes tendances !!!

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              • #8
                hachani etait membre a part entiere dans un parti ...qui a fini par pratiqué le terrorisme et la tuerie des algeriens ...qu'il etait incapable de voir cela ....je dirais que c'est de l'aveuglement ..........le pouvoir ca aveugle et ca a mene les gens a toutes les aventures .... il s'est trompé dans ses engagement ...

                hachani était un homme de paix qui voulait le bien pour son pays et il n'était pas aveugle seul les gens comme toi sont aveugles par complicité de ne pas voir l'énorme responsabilité que sont les éradicateurs de l'islam et des musulmans en algérie.

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                • #9
                  Hachani était ce qu'on appelle le good guy dans le FIS, ce sont les plus dangereux, ce sont qui donnent une image humaine à un mouvement dangereux.
                  ton avis m’intéresse plus que le sujet !

                  donc au lieu de les épauler ont doit commencé par les combattre ?? et on se trouve face a plus en plus d’extrémisme ?

                  genre y a bcp de bonne volonté chez les islamistes (je v dire du centre)
                  n'oubliant pas jusqu'a présent tout les autres partis du monde musulmans non islamistes ne présente pas une idéologie claire et des grand objectifs ou des solution rapide dont la majorité accepte pour leur nation et préfère un lent développement mais plus sure selon eux et suivre les pas des autres,
                  alors ce genre d'islamistes , leur effort fini souvent au mains des plus radicaux car les 1ers ne prennent pas les choses en mains jusqu'au bout ou de trouve face a d'autres extremistes.

                  sinon c'est dans la natures de diable , s'ils peut pas te convaincre de faire du mal ! il peut te poussé a trop haïr les gens qui le font

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                  • #10
                    hachani était un homme de paix qui voulait le bien pour son pays
                    Hé ben!!!
                    On se demande ce qui se serait passé s'il était un homme de guerre!!!
                    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                    • #11
                      On se demande ce qui se serait passé s'il était un homme de guerre!!!

                      200 000 morts attentats massacres quotidiens on peut pas faire pire que ce qui s'est passé

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                      • #12
                        quand on se veut homme de paix on ne va pas dans un parti qui declare la geurre au algeriens sous pretexte qu'ils soit differents

                        c'est ça qui l'a tué essayer de trouver une solution mais je vois que tu feint d'ignorer la personnalité tu te concentres plus sur le parti alors que mon topic lui est consacré, et non au parti

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                        • #13
                          Allah yerahmou, c'etait un homme respecté meme par ses adversaires et un non-violent.
                          Le probleme c'est que le FIS etait un Front...alors que Belhadj parlait de jihad, Hachani parlait lui, d'aide au pauvres et de l'application des veritables valeurs de notre religion.

                          Aussi bien le FIS que l'Etat sont, a mon avis, responsable d'avoir favorisé les extremistes...

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                          • #14
                            Un patriote!

                            Abdelkader Hachani Allah yerahmou est surtout le symbole de la victoire du courant Djaz’ariste sur les salafistes.

                            Suite au congrès Wafa de Batna il avait su s'imposer et prendre le dessus sur le courant des salafistes.

                            Hachani avait ainsi donné une autre orientation au FIS, imprégné de ses propres idées.

                            Son attitude tolérante avait fait de lui, selon les observateurs, le modèle modéré de la mouvance. D’autant qu’il condamnait le recours à la violence.

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                            • #15
                              Vous avez l'exemple devant vous , regardez ce qui se passe en Libye , Nous avons évité ce sort à L'Algerie ,il est entre les mains de Dieu , mais je me permet de dire que lui et toute sa clique, ont une grande responsabilité dans la tragédie nationale , que Dieu les Pardonne !!
                              Faute de grives , nous mangeons des Merles

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