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Installé depuis le mois de mars 2009, le scanner de l’hôpital d’Azazga, acquis pourtant à plus de 4,2 milliards de centimes, ne fonctionne toujours pas.
Cela n’est pas dû à une quelconque panne, le matériel étant nouvellement réceptionné et d’une qualité des plus sophistiquée dans le domaine pour qu’il tombe en panne avant même de servir.En fait, si ce matériel n’a pas fonctionné jusqu’au jour d’aujourd’hui, c’est faute d’un radiologue qui pourrait s’en charger. Ceci, sans que les responsables de cet hôpital, qui couvre une assez importante population, ne fassent des démarches et des demandes pour recruter un radiologue.
Les services concernés, au niveau de la wilaya et même national, doivent certainement savoir que ce scanner a besoin d’un spécialiste pour le faire fonctionner, or cette structure hospitalière n’en possède pas.
Mais voilà que, non seulement l’hôpital a multiplié les demandes dans ce sens, mais les services concernés ne semblent pas être " dérangés " par ce fait.
En tout cas, le radiologue n’arrive toujours pas à Azazga et le scanner ne fonctionne pas, au grand dam de la population locale, laquelle avait pourtant applaudi ce nouvel acquis. C’était en… mars 2009. Ainsi, plus de deux ans après, le scanner ne sert que de décor et pour quelques interventions d’urgence. “Les radiologues, on peut les compter sur les doigts d’une même main chez nous”, nous dira une source proche du dossier. Cela pour dire que ce n’est pas faute d’avis et de volonté de recrutement que l’hôpital d’Azazga n’est doté de scanner que par le verbe.
En effet, certains observateurs, bien au fait de la chose sanitaire dans la wilaya de Tizi Ouzou, affirment que la plupart des radiologues préfèrent travailler pour leurs propres comptes ou tenter une expérience à l’étranger, en quête d’une meilleure rente et, par ricochet, un meilleur avenir et statut social. “Travailler dans un hôpital n’est pas le mieux indiqué pour eux, ils ont l’embarras du choix pour faire de florissantes carrières, en optant pour le privé ou en allant à l’étranger”, explique une de nos sources.
D’ailleurs, le même hôpital d’Azazga a été de tout temps doté de radiologues par le passé, mais ces derniers se sont retirés, l’un après l’autre, préférant certainement aller tenter leur chance ailleurs.
Coïncidence ou simple fait du hasard, c’est depuis l’acquisition de ce scanner par cet hôpital qu’aucun radiologue " n’y a mis le pied ! ". Le dernier spécialiste qui y travaillait a démissionné de son poste le mois de juin dernier, " après avoir purgé ses congés ", précise la même source.
Depuis, le scanner est resté " hors service ". Chose qui n’a pas été du goût du ministre de la Santé, lui-même, qui a d’ailleurs promis un radiologue à cet hôpital lors de son dernier passage dans la wilaya de Tizi-Ouzou, le mois de août dernier, mais aucune suite n’a vu le jour. Peut-être que " l’oiseau rare " n’a pas été trouvé, confirmant du coup cette thèse disant que les radiologues ne courent pas les rues dans la wilaya de Tizi-Ouzou.
Quoiqu’il en soit, cette situation de blocage engendrant, d’une certaine manière, un gaspillage de l’argent public, n’a que trop duré. Une solution s’impose pour rentabiliser ce coûteux appareil qui devrait rendre d’énormes services à la population locale qui n’a le choix, pour le moment, que de se rabattre sur le secteur privé ou sur le scanner, " pas toujours disponible ", du CHU de Tizi-Ouzou.
Par la Dépêche de Kabylie
Cela n’est pas dû à une quelconque panne, le matériel étant nouvellement réceptionné et d’une qualité des plus sophistiquée dans le domaine pour qu’il tombe en panne avant même de servir.En fait, si ce matériel n’a pas fonctionné jusqu’au jour d’aujourd’hui, c’est faute d’un radiologue qui pourrait s’en charger. Ceci, sans que les responsables de cet hôpital, qui couvre une assez importante population, ne fassent des démarches et des demandes pour recruter un radiologue.
Les services concernés, au niveau de la wilaya et même national, doivent certainement savoir que ce scanner a besoin d’un spécialiste pour le faire fonctionner, or cette structure hospitalière n’en possède pas.
Mais voilà que, non seulement l’hôpital a multiplié les demandes dans ce sens, mais les services concernés ne semblent pas être " dérangés " par ce fait.
En tout cas, le radiologue n’arrive toujours pas à Azazga et le scanner ne fonctionne pas, au grand dam de la population locale, laquelle avait pourtant applaudi ce nouvel acquis. C’était en… mars 2009. Ainsi, plus de deux ans après, le scanner ne sert que de décor et pour quelques interventions d’urgence. “Les radiologues, on peut les compter sur les doigts d’une même main chez nous”, nous dira une source proche du dossier. Cela pour dire que ce n’est pas faute d’avis et de volonté de recrutement que l’hôpital d’Azazga n’est doté de scanner que par le verbe.
En effet, certains observateurs, bien au fait de la chose sanitaire dans la wilaya de Tizi Ouzou, affirment que la plupart des radiologues préfèrent travailler pour leurs propres comptes ou tenter une expérience à l’étranger, en quête d’une meilleure rente et, par ricochet, un meilleur avenir et statut social. “Travailler dans un hôpital n’est pas le mieux indiqué pour eux, ils ont l’embarras du choix pour faire de florissantes carrières, en optant pour le privé ou en allant à l’étranger”, explique une de nos sources.
D’ailleurs, le même hôpital d’Azazga a été de tout temps doté de radiologues par le passé, mais ces derniers se sont retirés, l’un après l’autre, préférant certainement aller tenter leur chance ailleurs.
Coïncidence ou simple fait du hasard, c’est depuis l’acquisition de ce scanner par cet hôpital qu’aucun radiologue " n’y a mis le pied ! ". Le dernier spécialiste qui y travaillait a démissionné de son poste le mois de juin dernier, " après avoir purgé ses congés ", précise la même source.
Depuis, le scanner est resté " hors service ". Chose qui n’a pas été du goût du ministre de la Santé, lui-même, qui a d’ailleurs promis un radiologue à cet hôpital lors de son dernier passage dans la wilaya de Tizi-Ouzou, le mois de août dernier, mais aucune suite n’a vu le jour. Peut-être que " l’oiseau rare " n’a pas été trouvé, confirmant du coup cette thèse disant que les radiologues ne courent pas les rues dans la wilaya de Tizi-Ouzou.
Quoiqu’il en soit, cette situation de blocage engendrant, d’une certaine manière, un gaspillage de l’argent public, n’a que trop duré. Une solution s’impose pour rentabiliser ce coûteux appareil qui devrait rendre d’énormes services à la population locale qui n’a le choix, pour le moment, que de se rabattre sur le secteur privé ou sur le scanner, " pas toujours disponible ", du CHU de Tizi-Ouzou.
Par la Dépêche de Kabylie