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L’ALBUM “ALGÉRIE MON HUMOUR” DE DILEM
“Un Zorro qui refuse de mettre son masque”
“Le quotidien d’Ali est dérangeant, perturbant. Dilem fait rire son entourage, ses lecteurs, il est énervant. Et on a besoin de s’énerver et de rire avec lui, car si Dilem n’existait pas, il n’y aurait pas d’Algérie”, a écrit le caricaturiste Plantu dans sa préface au nouvel ouvrage d’Ali Dilem. Intitulé Algérie Mon Humour, cet album de 127 pages, édité par Casbah Éditions, rassemble plusieurs dessins du célèbre caricaturiste algérien parus sur le quotidien Liberté. Son ami et caricaturiste dans le quotidien français Le Monde, Plantu, qui a préfacé ce livre, évoque les talents du dessinateur, qui, en quelques années seulement, a pu réaliser plus de dix mille dessins et faire parler de lui dans le monde entier grâce à son crayon. D’un humour noir et sarcastique mais hilarant, Dilem dénonce à travers les lignes, les couleurs et les textes le système algérien et international. Il aborde les maux sociaux avec finesse, qui donnent plus l’envie d’en rire que d’en pleurer. Sans tabou, il a une approche de l’actualité propre à lui, en évoquant les contraintes et la mal-vie du peuple et l’excès de zèle des dirigeants. Ses personnages récurrents appartiennent à la classe politique nationale. Quant à la femme, elle est souvent représentée en hayek (voile blanc). Ce héros des temps modernes, selon Plantu, est “un Zorro qui refuse de mettre son masque”. D’ailleurs, cet ouvrage est composé de trois chapitres regroupant chacun une cinquantaine de caricatures. Dans la première partie, on peut découvrir un domaine très explosif, où Dilem n’a jamais su adopter la langue de bois : “La politique”. Dilem évoque également le phénomène de la “harga” (émigration clandestine), avec une jolie manière puisqu’il illustre, à travers ses coups de crayon, une génération blasée par tout, qui n’a trouvé d’autre issue que la traversée clandestine. Quant au deuxième chapitre, “Les Algériens”, le dessinateur propose une belle collection de tous les dessins dénonçant la précarité sociale, la cherté de vie et la “hogra” que subit l’Algérien au quotidien. Enfin, La main de l’étranger fait redécouvrir toute l’actualité internationale. En vingt ans de carrière, Ali Dilem a illustré des dizaines de milliers de dessins et a été couronné de plusieurs récompenses dans le monde entier. Après la publication de Boutef président, en 2000, Dessine-moi le monde, en 2008, Dilem revient avec cet ouvrage pour redécouvrir ses caricatures qui ont marqué et qui marquent encore plusieurs générations.
LIBERTÉ
“Le quotidien d’Ali est dérangeant, perturbant. Dilem fait rire son entourage, ses lecteurs, il est énervant. Et on a besoin de s’énerver et de rire avec lui, car si Dilem n’existait pas, il n’y aurait pas d’Algérie”, a écrit le caricaturiste Plantu dans sa préface au nouvel ouvrage d’Ali Dilem. Intitulé Algérie Mon Humour, cet album de 127 pages, édité par Casbah Éditions, rassemble plusieurs dessins du célèbre caricaturiste algérien parus sur le quotidien Liberté. Son ami et caricaturiste dans le quotidien français Le Monde, Plantu, qui a préfacé ce livre, évoque les talents du dessinateur, qui, en quelques années seulement, a pu réaliser plus de dix mille dessins et faire parler de lui dans le monde entier grâce à son crayon. D’un humour noir et sarcastique mais hilarant, Dilem dénonce à travers les lignes, les couleurs et les textes le système algérien et international. Il aborde les maux sociaux avec finesse, qui donnent plus l’envie d’en rire que d’en pleurer. Sans tabou, il a une approche de l’actualité propre à lui, en évoquant les contraintes et la mal-vie du peuple et l’excès de zèle des dirigeants. Ses personnages récurrents appartiennent à la classe politique nationale. Quant à la femme, elle est souvent représentée en hayek (voile blanc). Ce héros des temps modernes, selon Plantu, est “un Zorro qui refuse de mettre son masque”. D’ailleurs, cet ouvrage est composé de trois chapitres regroupant chacun une cinquantaine de caricatures. Dans la première partie, on peut découvrir un domaine très explosif, où Dilem n’a jamais su adopter la langue de bois : “La politique”. Dilem évoque également le phénomène de la “harga” (émigration clandestine), avec une jolie manière puisqu’il illustre, à travers ses coups de crayon, une génération blasée par tout, qui n’a trouvé d’autre issue que la traversée clandestine. Quant au deuxième chapitre, “Les Algériens”, le dessinateur propose une belle collection de tous les dessins dénonçant la précarité sociale, la cherté de vie et la “hogra” que subit l’Algérien au quotidien. Enfin, La main de l’étranger fait redécouvrir toute l’actualité internationale. En vingt ans de carrière, Ali Dilem a illustré des dizaines de milliers de dessins et a été couronné de plusieurs récompenses dans le monde entier. Après la publication de Boutef président, en 2000, Dessine-moi le monde, en 2008, Dilem revient avec cet ouvrage pour redécouvrir ses caricatures qui ont marqué et qui marquent encore plusieurs générations.
LIBERTÉ