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Pourquoi le privé marocain n’investit pas

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  • Pourquoi le privé marocain n’investit pas

    Oui, trés bonne question, pourquoi toujours attendre tout des étrangers ?
    ----------------------------------------------------------------------

    Depuis plusieurs années, un ralentissement structurel du rythme des investissements est observé.
    Les raisons sont diverses : coût des facteurs, fiscalité, mondialisation..., l’industrie n’est plus attractive.
    Pour les grands projets, l'impulsion est donnée par les opérateurs étrangers.

    Les entrepreneurs marocains, en particulier les industriels, sont de plus en plus frileux et ne prennent plus de risque. Ce reproche n'a cessé d'être ressassé au cours de ces deux dernières années. Pourtant, des patrons de grandes entreprises et même de PME s'en défendent. A l'image du président du groupe Ona qui affirmait le contraire lors d'une récente sortie télévisée (émission L'économie en questions, sur TVM), ou encore le président sortant de la CGEM, Hassan Chami, qui expliquait lui aussi, dans un entretien accordé à La Vie éco début mai, que le secteur privé marocain investit sauf que cela ne se voit pas, les investissements étant davantage destinés au renouvellement des équipements qu’à l'extension de l'activité.

    Dans tous les cas, l'examen de la conjoncture montre que l'environnement est encore aussi favorable, sinon plus, que durant les années précédentes. Les performances de la campagne agricole sont appréciables, ce qui ne manquera pas de relancer la consommation des ménages, ruraux (la moitié des Marocains) en particulier. De plus, les perspectives à moyen et long terme sont bonnes. Le pays a en effet vécu ces derniers mois au rythme des annonces de lancement, à travers tout le pays, de grands chantiers aux effets structurants.

    Finalement, et pour répondre de manière plus scientifique à cette énigme qu'est l'investissement du privé national, rien ne vaut l'approche par les chiffres. Et pour commencer, les indicateurs de chômage puisque l'investissement est synonyme par excellence de création d'emplois.

    La suite...
    http://www.lavieeco.com/Economie/Pou...-ninvestit-pas
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Les capitalistes Marocains sont des fils et petits fils de capitalistes, ils ont quitté fès au début de siècle pour casablanca.
    Ils avait tout en main, mais ils ont rien fait, à part des usines de textile où la presonne la plus qualifié est un comptable.
    Ils ont fait dans l'agro-alimentaire qui raporte du blé sans effort d'innovation. Ils ont eu l'habitude de l'argent facile, et c'est pour cela que je vois d'un bon oeil l'arrivé de la concurrence étrangeres ...
    NOUS LE COMMUN DU PEUPLE çA NOUS EST EGALE, voire bénefique, car qui dit concurrence dit baisse des prix et apport de qualité.
    Et tant-pis si telle ou telle usine va fermer ... de toute façon elle y sera condamnée tôt ou tard.
    Ce dont on a besoin ... c'est des gens ayant un capital en savoir ... des gens capable d'innover, et de facturer au prix fort à l'export.
    Les capitalistes Marocains sont en plus anti-progrès ... je ne sais pas si l'un des marocains se rappel la pénuiri de la levure industrielle qu'à connu le maroc en 98 ... connaissez-vous les détailles de cette affaire?

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    • #3
      J'aime mieux te dire que si je dois monter une grosse affaire (usine) je ne mettrai pas un rond, j'ai déjà donné Daoud ma i3aoued
      La seule affaire dans laquelle je peux investir serait un petit hanoute pour la retraite, histoire de pas trop s'ennuyé.

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      • #4
        maroc 50, tu veus faire un hanoute et en profiter de la peneuiri de la levure toi aussi

        oui c'etais un peus bizard cette question de levure mais bon ida konta fil maghrib la tastaghrib.

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        • #5
          oui c'etais un peus bizard cette question de levure mais bon ida konta fil maghrib la tastaghrib.
          C'était l'avertissement donnée par les capitalistes (je pense que c un amrani) à l'élan de réformes que devait faire la gauche à l'époque.
          Ils leur ont dit: "vous parlez trop, on va vous punir!"

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          • #6
            Parce que le privé marocain est caché derrière le profit facile et sans réel innovation, parce que le privé marocain ne s'adaptera pas à une "rénnovation" du systeme capitaliste qui tend à donner des droits aux travailleurs, parce que le privé marocain est consitué de petite diaspora fassi qui ne veut pas risquer ses petites usines au profit du developpement économique et l'élévation du pouvoir d'achat, parce que le privé marocain s'acharne à faire du Maroc un pays toujours plus féodal et conservateur assujetit à la bourgeoisie et au systeme qui la protège (suivez mon regard ).
            Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

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            • #7
              A l'epoque ou ont pouvaient faire quelques choses tout était nivellé par le bas (mekhzene incompétant, corruption etc...), aujourd'hui encore moins qu'hièr tout est nivellé par le haut (multinational etrangère, mondialisation etc...)

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              • #8
                Parce que le privé marocain est caché derrière le profit facile et sans réel innovation, parce que le privé marocain ne s'adaptera pas à une "rénnovation" du systeme capitaliste qui tend à donner des droits aux travailleurs, parce que le privé marocain est consitué de petite diaspora fassi qui ne veut pas risquer ses petites usines au profit du developpement économique et l'élévation du pouvoir d'achat, parce que le privé marocain s'acharne à faire du Maroc un pays toujours plus féodal et conservateur assujetit à la bourgeoisie et au systeme qui la protège (suivez mon regard ).

                Que representent
                .... les charges sociales
                .... dans le salaire brut ?

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                • #9
                  zombretto sa depand du salaire, plus le salaire et grand plus les charges social sont plus grand.

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                  • #10
                    @ auscasa
                    Ha bon ! le taux n'est pas fixe, il est exponentiel ? je savais pas ! tu es sure ?

                    Commentaire


                    • #11
                      Que representent
                      .... les charges sociales
                      .... dans le salaire brut ?


                      le plan émergence permet aux sociétés qui embauchent de nouvelles recrues fraîchement diplômés d'avoir des exonérations de charges sociales jusqu'à a un hauteur de 6000 dh
                      mais c'est sur que les charges augmentent dune manière exponentielle,pour un salaire de cadre touchant 20000 dh,il faut compter 6000 a 7000 dh de charges sociales et d'impôts.
                      une reforme fiscale etait prévue cette année,donc une réduction des impôts,mais la conjoncture internationale,notamment la flambee du prix du pétrole l'a fait retarder a 2007

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                      • #12
                        par exemple le jour ou on donnera un prix maghrébin ou arabe pour les inventeurs, le jour ou l'etat récompensera l'effort (parcequ'il n'y a que l'etat qui peut faire ca), le jour ou le monde du travail marchera main dans la main avec le monde universitaire, le jour ou les marocains fabriquerons leurs propres telephonnes et les algerien remanufacturer leurs propres sous marins.
                        Ce jours là l'initiative privé se mettra en branle bas de combat et gare a la concurence

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                        • #13
                          par exemple le jour ou on donnera un prix maghrébin ou arabe pour les inventeurs, le jour ou l'etat récompensera l'effort (parcequ'il n'y a que l'etat qui peut faire ca), le jour ou le monde du travail marchera main dans la main avec le monde universitaire, le jour ou les marocains fabriquerons leurs propres telephonnes et les algerien remanufacturer leurs propres sous marins.
                          Ce jours là l'initiative privé se mettra en branle bas de combat et gare a la concurence


                          Si on veut sortir notre épingle du jeu,on devra faire un marketing intensif et un suivi intelligent de tout ce qui ce fait actuellement au niveau mondial et n'entrer que dans les secteurs ou on est sur de gagner,plusieurs places sont déjà prises par l'europe,les états unis et la chine,mais rien n'est perdu,des opportunités existent dans le domaine des énergies renouvelables,des produits manufactures a forte valeur ajoutée commerciale et avec un cycle de fabrication court pour profiter de la proximité avec l'europe,dans le domaine des NTIC et des telecoms des possibilités existent en se basant sur les technologies open source,le tourisme bien sur première industrie mondiale en 2010.

                          inutile par exemple d'essayer de fabrique des chaussettes ou les portables la chine le fera toujours mieux,ou les sous marins la russie le fera toujours mieux

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                          • #14
                            inutile par exemple d'essayer de fabrique des chaussettes ou les portables la chine le fera toujours mieux,ou les sous marins la russie le fera toujours mieux
                            Tu veux dire qu'il est inutile de réinventer la roue !
                            Je ne suis pas daccord avec toi, parceque je reste persuadé que l'emancipation et la non aliénation ne peuvent passer que par la maitrise technologique, sinon ont vas transformer le maghrèbe en une vaste succurcale d'ingenieurs commerciaux. En somme des executeurs au lieu de décideurs.

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                            • #15
                              Chine : l’usine du monde à plein régime

                              Je ne suis pas daccord avec toi, parceque je reste persuadé que l'emancipation et la non aliénation ne peuvent passer que par la maitrise technologique, sinon ont vas transformer le maghrèbe en une vaste succurcale d'ingenieurs commerciaux. En somme des executeurs au lieu de décideurs

                              pour certains produits ca devra etre le cas,il faut chercher des niches ou il est possible de concurrence la chine
                              en lisant larticle ci dessous tu pourra avoir une idee de ce qui ce passe en chine en ce moment


                              Un tiers des chaussettes de la planète, une brosse à dents sur cinq... En Chine, des villes entières se sont lancées dans la monoproduction de produits manufacturés exportés dans le monde entier. Souvent à partir des initiatives de quelques paysans locaux.

                              Par Pierre HASKI jeudi 16 juin 2005

                              Pékin de notre correspondant

                              C’est un paysan ayant récupéré de vieilles machines abandonnées par une usine qui a démarré le premier, à la fin des années 70. Il produisait des chaussettes dans sa ferme, et les vendait à la sauvette le long des routes, en se cachant, car sous l’ère maoïste, l’activité individuelle était sévèrement punie.

                              Vingt-cinq ans plus tard, la zone de Datang, dans la province du Zhejiang (sud de la Chine), produit un tiers des chaussettes de la planète, offrant un tissu industriel de plusieurs centaines d’entreprises, presque toutes privées. Celles-ci produisent à la fois le bas de gamme, vendu non loin de là dans le grand marché de Yiwu où se pressent à longueur d’année des acheteurs venus du Pakistan ou du Nigeria, mais aussi les chaussettes en fil de soie et cachemire qui sortiront de l’usine avec l’étiquette Pierre Cardin et un prix en euros qui correspond pratiquement à un mois de salaire d’une ouvrière...

                              Plus au nord, voici Hangji, la banlieue de Yangzhou, dans la province du Jiangsu. On y produit plus de trois milliards de brosses à dents par an, soit un cinquième de toutes celles du monde. Il y a certes une énorme usine de la multinationale américaine Colgate, qui assure à elle seule un tiers de la production, mais aussi des centaines d’entreprises chinoises, des PME à la plus petite des structures familiales disposant de trois ou quatre machines installées dans la remise d’une ancienne ferme où se relayent les membres de la famille. Toute la petite ville de 55 000 habitants produit des brosses à dents, monoproduction locale.

                              Il y a aussi Qiaotou, dans le Zhejiang, qui produit 80 % des boutons et des fermetures automatiques du monde, là où, il y a vingt-cinq ans, il n’y avait qu’une communauté rurale. Selon la légende locale, trois frères ont lancé un commerce en ramassant des boutons dans la rue : aujourd’hui, plus de 700 entreprises produisent plus de 80 millions de boutons par jour.

                              Rien que dans la province du Zhejiang, la plus développée de Chine aujourd’hui, on compte officiellement 52 zones baptisées de « groupement sectoriel », une monoactivité qui engage toute la population. Certaines sont tournées vers le marché intérieur, d’autres ont trouvé le chemin de l’exportation et constituent une part non négligeable de la force de frappe commerciale chinoise. Des entreprises où les normes sociales sont inexistantes, où les patrons sont généralement d’anciens paysans, et les ouvriers des migrants venus de campagnes plus reculées encore. Un cocktail dans lequel le social n’a pas sa place, seul le rendement compte.

                              « Le point de départ est bien souvent spontané, une initiative de paysans », souligne Qiu Haixiong, professeur d’économie de l’université Zhongshan de Canton. « D’ailleurs, quand c’est l’Etat qui planifie, c’est souvent un échec », ajoute-t-il. En revanche, dès lors que l’activité prend une certaine ampleur, le gouvernement local intervient pour accorder le « label », développer les infrastructures, organiser la recherche et le développement, l’accès au marché national et international. « C’est indispensable », souligne le professeur Qiu. Pendant longtemps, renchérit Rigas Arvanitis, spécialiste de l’économie chinoise, il n’y a pas eu de volonté politique de créer des communes spécialisées : la mutation du monde paysan s’est conjuguée à l’initiative d’anciens ouvriers, parfois chômeurs. « Souvent, explique cet économiste, ce sont d’anciens ouvriers d’entreprises d’Etat de petite taille, ce qui explique leur spécialisation par produit. Ils sortent d’une usine de robinetterie, donc ils font des robinets. Le mouvement s’amplifie assez vite car les investissements sont très faibles, le gouvernement local laisse faire et parfois encourage. »

                              Cette monoproduction spontanée complète ce qui se fait dans les grandes zones industrielles. Dans le delta de la rivière des Perles, près de Hongkong, ou dans le delta du Yang-tsé, dans l’arrière-pays de Shanghai, la spécialisation sectorielle relève de la décision publique, et la taille des entreprises est plus grande. Le jouet, les meubles en bois, les diverses catégories textiles, l’électronique répondent à cette logique très efficace. Suzhou, la « Venise » chinoise, qui a connu une spectaculaire expansion de béton et d’acier, a ainsi réussi à attirer à elle des milliards d’euros d’investissement ; elle occupe désormais une place de choix dans la production mondiale d’ordinateurs portables, de souris d’ordinateur, d’écrans...


                              Ce qui fait aujourd’hui de la Chine une puissance économique qui ne ressemble à aucune autre, c’est qu’elle réussit à attirer les investisseurs étrangers pour produire les ordinateurs, quand, simultanément, ses anciens paysans se reconvertissent dans la production massive de parapluies, de chaussettes ou de boutons. Le résultat est le même : l’« usine du monde » tourne à plein régime.

                              http://rigas.ouvaton.org/article.php3?id_article=93

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