Oui, trés bonne question, pourquoi toujours attendre tout des étrangers ?
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Depuis plusieurs années, un ralentissement structurel du rythme des investissements est observé.
Les raisons sont diverses : coût des facteurs, fiscalité, mondialisation..., l’industrie n’est plus attractive.
Pour les grands projets, l'impulsion est donnée par les opérateurs étrangers.
Les entrepreneurs marocains, en particulier les industriels, sont de plus en plus frileux et ne prennent plus de risque. Ce reproche n'a cessé d'être ressassé au cours de ces deux dernières années. Pourtant, des patrons de grandes entreprises et même de PME s'en défendent. A l'image du président du groupe Ona qui affirmait le contraire lors d'une récente sortie télévisée (émission L'économie en questions, sur TVM), ou encore le président sortant de la CGEM, Hassan Chami, qui expliquait lui aussi, dans un entretien accordé à La Vie éco début mai, que le secteur privé marocain investit sauf que cela ne se voit pas, les investissements étant davantage destinés au renouvellement des équipements qu’à l'extension de l'activité.
Dans tous les cas, l'examen de la conjoncture montre que l'environnement est encore aussi favorable, sinon plus, que durant les années précédentes. Les performances de la campagne agricole sont appréciables, ce qui ne manquera pas de relancer la consommation des ménages, ruraux (la moitié des Marocains) en particulier. De plus, les perspectives à moyen et long terme sont bonnes. Le pays a en effet vécu ces derniers mois au rythme des annonces de lancement, à travers tout le pays, de grands chantiers aux effets structurants.
Finalement, et pour répondre de manière plus scientifique à cette énigme qu'est l'investissement du privé national, rien ne vaut l'approche par les chiffres. Et pour commencer, les indicateurs de chômage puisque l'investissement est synonyme par excellence de création d'emplois.
La suite...
http://www.lavieeco.com/Economie/Pou...-ninvestit-pas
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Depuis plusieurs années, un ralentissement structurel du rythme des investissements est observé.
Les raisons sont diverses : coût des facteurs, fiscalité, mondialisation..., l’industrie n’est plus attractive.
Pour les grands projets, l'impulsion est donnée par les opérateurs étrangers.
Les entrepreneurs marocains, en particulier les industriels, sont de plus en plus frileux et ne prennent plus de risque. Ce reproche n'a cessé d'être ressassé au cours de ces deux dernières années. Pourtant, des patrons de grandes entreprises et même de PME s'en défendent. A l'image du président du groupe Ona qui affirmait le contraire lors d'une récente sortie télévisée (émission L'économie en questions, sur TVM), ou encore le président sortant de la CGEM, Hassan Chami, qui expliquait lui aussi, dans un entretien accordé à La Vie éco début mai, que le secteur privé marocain investit sauf que cela ne se voit pas, les investissements étant davantage destinés au renouvellement des équipements qu’à l'extension de l'activité.
Dans tous les cas, l'examen de la conjoncture montre que l'environnement est encore aussi favorable, sinon plus, que durant les années précédentes. Les performances de la campagne agricole sont appréciables, ce qui ne manquera pas de relancer la consommation des ménages, ruraux (la moitié des Marocains) en particulier. De plus, les perspectives à moyen et long terme sont bonnes. Le pays a en effet vécu ces derniers mois au rythme des annonces de lancement, à travers tout le pays, de grands chantiers aux effets structurants.
Finalement, et pour répondre de manière plus scientifique à cette énigme qu'est l'investissement du privé national, rien ne vaut l'approche par les chiffres. Et pour commencer, les indicateurs de chômage puisque l'investissement est synonyme par excellence de création d'emplois.
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