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Bouteflika évacué vers la suisse?

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  • Bouteflika évacué vers la suisse?



    En cas d’état d’empêchement du chef de l’Etat, à qui va échoir l’intérim au sommet de l’Etat ?


    L’article 88 de la constitution affecte cette charge au président du Conseil de la nation. Seulement, comme l’a révélé le journaliste Mohamed Sifaoui, l’actuel président du conseil de la nation ne répond pas aux conditions fixées par l’article 73 de la même constitution. Même s’il a contribué au combat pour l’indépendance, Mr Bensalah, est d’origine marocaine. Son acquisition de la nationalité algérienne daterait des premières années de l’indépendance. Ce qui aux termes des dispositions de l’article 73 le rend inéligible à la charge de chef de l’Etat.



    Dès lors, en vertu du huitième alinéa de l’article 88, la responsabilité retomberait sur les épaules de Mr Boualem Bessaih, président en exercice du conseil constitutionnel. Seulement, qui dit la conjonction des incapacités de Mr bouteflika et Bensalah, sera interprétée dans un sens impliquant le recours à cet alinéa ? Qui dit aussi qu’en cas de recourt à ce huitième alinéa Mr Bessaih sera preneur de la charge ? Et n’est-il pas envisageable que soit rééditée une prouesse constitutionnelle semblable à celle mémorable datant du 11 Janvier 1992?



    Dix-neuf années plus tard les mêmes ingrédients sont là….
    Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

  • #2
    @Mob_Dz

    Sauf qu'il n'est plus évident que le pouvoir puisse échoir à "l'officier le plus ancien dans le grade le plus élevé". Les temps ont changé.

    Cela-dit, je crois qu'il est bien tôt pour se prononcer sur ce genre de choses. Il n'est pas encore mort Bouteflika ... ou du moins pas officiellement !
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #3
      Il n'est pas encore mort Bouteflika ... ou du moins pas officiellement !

      la dernièere fois qu on avait annoncé sa mort, date de quelques années, donc conseil à ceux qui lui souhaitent la mort, de s abstenir de nourrir cette rumeur, ca pourrait s averer un cauchemard pour eux
      بارد وسخون
      M.Alhayani

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      • #4
        La constitution prévoit la désignation du président du Sénat comme président par intérim en cas d'empêchement du président élu.

        Ceci dit, même si Bouteflika ne serait pas mort, son état de santé justifie la présentation d'une motion de destitution pour raison médicale.

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        • #5
          @El-Bahar

          Le problème, c'est que même ce qui se dit sur son état de santé (depuis des années déjà) n'a rien d'officiel. Doit-on destituer les chefs-d’Etat sur la foi de simples rumeurs ?
          Dernière modification par Harrachi78, 28 septembre 2011, 13h02.
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #6
            Ce n'est pas la premiere fois qu'il meurt le Boutef, serait-ce la bonne ? Il est temps d'arrêter de choisir des présidents mourrants , c'est pas bon pour le moral !!!

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            • #7
              mais faut arrêter les rumeurs, le monde arabe vie que sur des rumeurs.
              boutef est a alger.

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              • #8
                la dernièere fois qu on avait annoncé sa mort, date de quelques années, donc conseil à ceux qui lui souhaitent la mort, de s abstenir de nourrir cette rumeur, ca pourrait s averer un cauchemard pour eux

                oui je me rappel, une reunion d'urgence au maroc avec smain et belkhir, pour designer un successeur de boutef
                boutefest a survecu et resté vivant et c'est eux "smain et belkhir "qui sont mort

                qu' allah ychafih et qu'il rennonce a ces pouvoirs , 4em mandat, laisse les algeriens former un systeme qui regne et ne pas un president ou derigent qui regne
                Dernière modification par oudjda, 28 septembre 2011, 13h21.
                المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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                • #9
                  Harachi,

                  Théoriquement, le parlement via une commission peut demander un examen de l'état de santé du chef de l'Etat. De même pour le conseil constitutionnel qui peut s’auto-saisir.

                  Si cela ne se fait pas, je ne peux qu'en déduire une chose. Le système politique (Partis de coalition; d'opposition....l'Exécutif...etc.) est corrompu.

                  Seul un slogan populiste sied à tout le monde "Qu'ils s'en aillent tous"!!!

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                  • #10
                    sa serai l'ideal El Bahar un grand balayage sans effusion de sang
                    apres toutes les soufrances connu dans notre pays

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                    • #11
                      je n'ai pas parlé de mort, mais d'état d’empêchement. La personne de Mr Bouteflika, ne m’intéresse que dans la mesure où elle est en charge de la plus haute charge de l'Etat Algérien.

                      La configuration actuelle pose des problèmes similaires à ceux de janvier 1992. Mr Bensalah, ayant acquis la nationalité algérienne durant les premières années de l'indépendance, se trouve disqualifié de toute intérim du chef de l'Etat. Mr Bessaih de son côté pourrait ne pas vouloir hériter d'une situation délicate. On voit donc, qu'un état d’empêchement du chef de l'Etat pourrait signifier plus qu'une intérims ....
                      Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

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                      • #12
                        @El-Bahar

                        Franchement, si c'était la corruption qui empercherait de telles choses chez-nous je n'aurais pas été trop peiné. Ça aurait au moins indiqué que la classe politique et les élus savent gérer "leurs affaires".

                        Ce qui me peine, c'est qu'ils n'ont tout simplement pas le niveau requis, ni la haute idée de leur statut et de leurs fonctions pour "oser" mettre en branle de telles procédures.

                        C'est encore plus grave en somme !
                        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                        • #13
                          l'algerie son economie ce qu'elle est devenu les depasse un pays aussi riche et prometeur les depasse
                          ils sont depasser
                          FLN c mort faut qu'il s'ecarte
                          un general n'est pas formé en gestion et en economie de marché chacun son domaine il est tant qu'ils murisse lachent et comprennent .......

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                          • #14
                            @Mob_Dz

                            Mr Bensalah, ayant acquis la nationalité algérienne durant les premières années de l'indépendance, se trouve disqualifié de toute intérim du chef de l'Etat.
                            Ma foi, techniquement tous les algériens ont acquis cette nationalité à l'indépendance ... puisqu'elle n'existait tout bonnement pas avant cette date !

                            Je crois donc que ça serait un faux débat, et même une grave régression que de devoir remmettre en cause la viabilité de l'intérim sur la base d'un tel motif que je trouve absurde, alors que l’individu en question a passé toute sa vie comme fonctionnaire, élu puis comme président du Sénat de la République !
                            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                            • #15
                              C'est pas moi qui le dit c'est la constitution
                              Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

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