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De la Numidie à l'Algérie, Grandeurs et ruptures de Karim Younès

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  • De la Numidie à l'Algérie, Grandeurs et ruptures de Karim Younès

    De la Numidie à l'Algérie, Grandeurs et ruptures est une invitation à voyager dans le temps comme son titre l'indique.

    Karim Younes, qui a présidé l'Assemblée populaire nationale de juin 2002 à juin 2004, a sans doute été investi d'une inspiration exceptionnelle afin de pouvoir revisiter autant de pans de l'histoire de notre pays depuis la Numidie à nos jours.

    D'abord, en chercheur studieux puis en témoin oculaire, Karim Younès raconte sans passion des choses qu'il sait et qu'il veut transmettre à la postérité.

    L'auteur n'a pas opté pour un genre précis afin de réaliser son livre de 600 pages et qui est disponible au stand des éditions Casbah au Sila.

    Parfois, il s'agit d'un récit historique, d'autres fois c'est un essai politique ou un témoignage mais il y a aussi des épisodes auto-biographiques émouvants, voire romancés comme celui de la page 406 où l'auteur revient sur le décès de sa mère: «Je sentis une douleur, celle de la rupture du cordon ombilical. J'avais l'impression d'être emporté hors du temps, hors du monde, d'un monde emporté par les eaux d'un autre monde. Je suis seul, j'ai froid.» L'auteur fait preuve fait preuve d'une sensibilité de romancier indéniable. Karim Younès ne dissocie pas sa vie de celle de son pays. Il raconte des bribes de la sienne en narrant l'Algérie avec ses hauts et ses bas. Il revient sur les événements saillants ayant eu lieu durant son passage au gouvernement et à la tête de l'APN comme le chapitre de son expérience au gouvernement où il est question de plusieurs étapes. Il y développe le thème des réformes, la démission de Benbitour, les larmes de la Kabylie, l'élection présidentielle de 2004. En plus de la période passée au gouvernement, Karim Younès relate d'autres étapes comme l'ouverture démocratique de 1988 et tout ce qu'elle a charrié dans son sillage.

    L'ouvrage de Karim Younès est présenté par M'hand Kasmi, professeur associé à l'Ecole nationale d'administration, producteur radiophonique et journaliste chroniqueur. Il écrit au sujet de l'ouvrage et de l'auteur: «Qu'on ne s'y trompe pas, ce livre n'est pas seulement un alignement de dates et de faits historiques «têtus» et «fétiches» pour la génération de notre auteur, ou un mémorandum d'analyses politiques destinées à solder des comptes. Tant s'en faut!

    L'essai regorge de purs moments d'émotion et de grande littérature.
    Soucieux de revalider la consistance et l'épaisseur historique de la légende patriotique collective algérienne à travers un salutaire exercice d'étalonnage de la sienne, Karim Younès, redevenu dans cette partie de l'essai historien, interroge ses ancêtres, revisite son village d'origine, voyage avec sa mère dans le bateau qui la soustrait momentanément au dénuement de sa montagne, tente de faire le tour de la glorieuse et riche histoire de sa ville d'adoption, Béjaïa.» En guise de postface au pluriel, plusieurs personnalités politiques livrent leurs impressions après avoir lu le livre de Karim Younès avant sa publication, à l'instar de Boualem Benhamouda, Lamine Bechichi et Ahmed Benbitour.

    Pour Karim Younès, son livre est surtout un modeste essai de pédagogie politique destiné à toute personne pour laquelle l'évocation de l'Algérie résonne comme un hymne intemporel: «En faisant plonger en apnée le lecteur, le temps de quelques pages, depuis les temps immémoriaux à l'époque contemporaine, je souhaite lui montrer que l'histoire des hommes se répète indéfiniment, que les hommes en se regroupant peuvent constituer des nations, que le peuple algérien en constitue une.»

    En toute modestie, Karim Younès rappelle qu'il n'est point de vérité absolue et chacune des évocations comprises dans son livre lui a nécessité un recours tout autant à sa mémoire qu'à des témoignages d'acteurs directs ou indirects de chacun de ces événements. Karim Younès raconte l'histoire de l'Algérie, celle de sa ville natale Béjaïa, celle de son militantisme, celle de sa vie d'acteur de la vie politique. «En suivant le fil de mon propre itinéraire depuis l'enfance, je me suis surpris à décrire un enchaînement de faits vécus qui se situent au croisement de mes souvenirs et de ceux de ma famille avec l'Histoire contemporaine de mon pays. Je lui ferai aussi découvrir les escapades de mon esprit fébrile et rebelle, pour raconter, informer, analyser...», ajoute Karim Younès.

    Par L'Expression

  • #2
    Style

    600 pages sans choisir de genre littéraire précis ? Je doute que le résultat soit vraiment cohérent !

    J'aimerais bien le feuilleter pour voir ce que ça donne.
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #3
      karim
      qui ne sait pas aligner un sujet verbe complement
      sans honte bue signe un pave de 600 pages

      ON parle bien de celui bougie
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

      Commentaire

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