Bonjour, les think tanks Américains vont nous pondre un site anti-missile en Europe de l'Est, contre la Russie ou l'Iran ? Qu'importe, tant que les intérêts du complexe militaro-industriel tournent à plein régime, ils ne s'arrêteront donc jamais, les think tanks non plus.
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Un bouclier antimissile que le gouvernement américain envisage d’installer en Europe centrale pour parer à des attaques de pays comme l’Iran pourrait être opérationnel en 2011, a écrit hier le « New York Times ».
Les services du ministère américain de la Défense souhaitent mettre en place 10 intercepteurs et devraient faire une recommandation pour le pays d’implantation à l’été, ajoute le journal. Le ministère américain de la Défense a demandé 56 millions de dollars au Congrès, pour les premiers travaux du site d’implantation. Mais le coût total du projet, intercepteurs compris, est estimé à un total de 1,6 milliard de dollars, affirme encore le quotidien.
Le Pentagone a confirmé hier l’existence de discussions entre les États-Unis et leurs alliés européens pour déployer en Europe centrale un bouclier antimissiles qui pourrait contrer toute menace provenant du Moyen-Orient. « Ces consultations devraient se poursuivre dans les prochaines semaines et mois avec les pays qui ont montré de l’intérêt » pour ce projet, a précisé le porte-parole du Pentagone, Bryan Whitman, en soulignant qu’aucune décision n’avait encore été prise. Après avoir évoqué le projet avec la Pologne l’an dernier, les États-Unis ont récemment proposé à Varsovie de discuter en détail de l’installation en Pologne du bouclier ou tout au moins d’une partie. « On nous a demandé officiellement si nous étions toujours intéressés pour discuter de cette question. Bien évidemment, nous avons répondu oui et nous attendons du détail », affirmait le mois dernier un vice-ministre polonais des Affaires étrangères Witold Waszczykowski. « Si la Pologne est choisie comme partenaire dans cette discussion, celle-ci pourra commencer en juillet », a-t-il ajouté.
Le Premier ministre conservateur Kazimierz Marcinkiewicz a indiqué plusieurs fois depuis l’automne qu’il était intéressé par le projet, indirectement issu d’une initiative du président américain Ronald Reagan dans les années 80. Mais le gouvernement polonais a toujours souligné qu’il pèserait le pour et le contre d’un bouclier qui irrite profondément son voisin russe. Première implantation de ce type hors des États-Unis, la base antimissile serait installée sur le territoire d’un ancien pays du Pacte de Varsovie, l’alliance naguère contrôlée par l’URSS pour faire pièce à l’Otan. Un porte-parole du ministère polonais de la Défense, Piotr Paszkowski, a indiqué hier que son gouvernement a posé toute une série de questions. « Nous attendons toujours la réponse », a-t-il dit. Lorsqu’il a révélé le projet européen des États-Unis au mois de novembre, le quotidien polonais Gazeta Wyborcza a affirmé que les États-Unis étudiaient aussi la possibilité d’installer la base en République tchèque ou en Hongrie.
Le ministère tchèque de la Défense a cependant affirmé hier que les États-Unis n’avaient encore fait aucune proposition concrète à son pays. « Installer une base antimissile des États-Unis sur le territoire de certains pays européens est juste une idée, il n’y a eu aucune proposition concrète », a dit le porte-parole du ministère de la Défense, Andrej Cirtek, joint par l’AFP.
23 Mai 2006
L’Orient-Le Jour
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Un bouclier antimissile que le gouvernement américain envisage d’installer en Europe centrale pour parer à des attaques de pays comme l’Iran pourrait être opérationnel en 2011, a écrit hier le « New York Times ».
Les services du ministère américain de la Défense souhaitent mettre en place 10 intercepteurs et devraient faire une recommandation pour le pays d’implantation à l’été, ajoute le journal. Le ministère américain de la Défense a demandé 56 millions de dollars au Congrès, pour les premiers travaux du site d’implantation. Mais le coût total du projet, intercepteurs compris, est estimé à un total de 1,6 milliard de dollars, affirme encore le quotidien.
Le Pentagone a confirmé hier l’existence de discussions entre les États-Unis et leurs alliés européens pour déployer en Europe centrale un bouclier antimissiles qui pourrait contrer toute menace provenant du Moyen-Orient. « Ces consultations devraient se poursuivre dans les prochaines semaines et mois avec les pays qui ont montré de l’intérêt » pour ce projet, a précisé le porte-parole du Pentagone, Bryan Whitman, en soulignant qu’aucune décision n’avait encore été prise. Après avoir évoqué le projet avec la Pologne l’an dernier, les États-Unis ont récemment proposé à Varsovie de discuter en détail de l’installation en Pologne du bouclier ou tout au moins d’une partie. « On nous a demandé officiellement si nous étions toujours intéressés pour discuter de cette question. Bien évidemment, nous avons répondu oui et nous attendons du détail », affirmait le mois dernier un vice-ministre polonais des Affaires étrangères Witold Waszczykowski. « Si la Pologne est choisie comme partenaire dans cette discussion, celle-ci pourra commencer en juillet », a-t-il ajouté.
Le Premier ministre conservateur Kazimierz Marcinkiewicz a indiqué plusieurs fois depuis l’automne qu’il était intéressé par le projet, indirectement issu d’une initiative du président américain Ronald Reagan dans les années 80. Mais le gouvernement polonais a toujours souligné qu’il pèserait le pour et le contre d’un bouclier qui irrite profondément son voisin russe. Première implantation de ce type hors des États-Unis, la base antimissile serait installée sur le territoire d’un ancien pays du Pacte de Varsovie, l’alliance naguère contrôlée par l’URSS pour faire pièce à l’Otan. Un porte-parole du ministère polonais de la Défense, Piotr Paszkowski, a indiqué hier que son gouvernement a posé toute une série de questions. « Nous attendons toujours la réponse », a-t-il dit. Lorsqu’il a révélé le projet européen des États-Unis au mois de novembre, le quotidien polonais Gazeta Wyborcza a affirmé que les États-Unis étudiaient aussi la possibilité d’installer la base en République tchèque ou en Hongrie.
Le ministère tchèque de la Défense a cependant affirmé hier que les États-Unis n’avaient encore fait aucune proposition concrète à son pays. « Installer une base antimissile des États-Unis sur le territoire de certains pays européens est juste une idée, il n’y a eu aucune proposition concrète », a dit le porte-parole du ministère de la Défense, Andrej Cirtek, joint par l’AFP.
23 Mai 2006
L’Orient-Le Jour