L'uni perce les secrets sexuels des mouchespar Raphaël Pomey -
Un prof et son équipe verront les résultats de leur étude sur le désir chez les drosophiles publié dans une revue prestigieuse.
Eh oui, des odeurs de pourriture peuvent stimuler la libido! Cette découverte, qui porte sur les amours des mouches drosophiles, figure au centre d’une étude publiée dans la revue scientifique de référence «Nature». Auteurs de la recherche, le prof Richard Benton et son équipe ont réalisé que les mâles n’étaient pas attirés, comme on le croyait jusqu’alors, par des substances chimiques produites par leurs femelles. C’est en fait les odeurs des fruits avariés dont elles se nourrissent, et où elles pondent leurs oeufs, qui met leurs sens en émoi. Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont réalisé une «sex-tape» des amours des insectes, qui leur a permis d’étudier leurs jeux de séduction et leurs ébats. Des observations qui montrent aussi que lorsque monsieur drosophile prend un râteau, il peine à vite se remettre à draguer madame.
Mais au fait, comment se met-on à bosser sur la vie sexuelle de mouches? «C’est un modèle très important en science, note Richard Benton, Il est utilisé depuis plus de 100 ans. C’est un petit organisme, mais il est très complexe». Il précise que sa recherche met en évidence la part d’inné, dans le comportement sexuel de ces animaux. «On parle souvent des effets d’aliments aphrodisiaques chez l’homme, sans que cela n’ait jamais été prouvé. Peut-être nos résultats relanceront-ils ce genre de recherche?» Pour sa part, il veut désormais chercher à comprendre pourquoi la mouche drosophile a développé ce circuit de séduction à travers les âges, à la différences d’autres bébêtes.
20 mintes.Ch
Un prof et son équipe verront les résultats de leur étude sur le désir chez les drosophiles publié dans une revue prestigieuse.
Eh oui, des odeurs de pourriture peuvent stimuler la libido! Cette découverte, qui porte sur les amours des mouches drosophiles, figure au centre d’une étude publiée dans la revue scientifique de référence «Nature». Auteurs de la recherche, le prof Richard Benton et son équipe ont réalisé que les mâles n’étaient pas attirés, comme on le croyait jusqu’alors, par des substances chimiques produites par leurs femelles. C’est en fait les odeurs des fruits avariés dont elles se nourrissent, et où elles pondent leurs oeufs, qui met leurs sens en émoi. Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont réalisé une «sex-tape» des amours des insectes, qui leur a permis d’étudier leurs jeux de séduction et leurs ébats. Des observations qui montrent aussi que lorsque monsieur drosophile prend un râteau, il peine à vite se remettre à draguer madame.
Mais au fait, comment se met-on à bosser sur la vie sexuelle de mouches? «C’est un modèle très important en science, note Richard Benton, Il est utilisé depuis plus de 100 ans. C’est un petit organisme, mais il est très complexe». Il précise que sa recherche met en évidence la part d’inné, dans le comportement sexuel de ces animaux. «On parle souvent des effets d’aliments aphrodisiaques chez l’homme, sans que cela n’ait jamais été prouvé. Peut-être nos résultats relanceront-ils ce genre de recherche?» Pour sa part, il veut désormais chercher à comprendre pourquoi la mouche drosophile a développé ce circuit de séduction à travers les âges, à la différences d’autres bébêtes.
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