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L'OCDE: Pas d'inflation en perspective mais attention quand même

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  • L'OCDE: Pas d'inflation en perspective mais attention quand même

    L'organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) annonce que les perspectives d'inflation sont bénignes mais a quand même une réponse de normand car tout va bien mais méfiance quand même car après avoir été inondée de produits chinois bon marché, les pays industrialisés doivent maintenant affronter les conséquences du coût du pétrole et des matières premières et Dieu sait si elles ont augmenté (même si pour les matières premières la hausse spéculative commence à décroitre ) et surtout tout les pays ne sont pas égaux devant ces risques.

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    Les marchés boursiers ont-ils raison de craindre un retour de l'inflation de part et d'autre de l'Atlantique ? Non, à en croire les prévisions de printemps de l'organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE). Pour les Etats-Unis, l'institution voit l'inflation atteindre 3% cette année, puis ralentir à 2,3% en 2007. Pour la zone euro, les prix à la consommation progresseraient de 1,6% en 2006 et de 2% en 2007. "Dans notre scénario, fondé sur un prix du pétrole tournant autour de 70 dollars le baril, les perspectives d'inflation resteraient relativement bénignes" écrit son chef économiste, Jean-Philippe Cotis, pour qui les turbulences boursières de ces derniers jours "ne devraient pas être en soi une source d'inquiétude". La plupart des bourses européennes ont d'ailleurs effacé mardi une partie des pertes subies lundi. Le CAC 40 a ainsi regagné 2,5 % sur la séance de mardi.

    Mais, précise l'OCDE, "les risques entourant ce scénario se sont plutôt accentués récemment (…) En outre, les perspectives d'inflation et de croissance pourraient être fortement affectées par de brusques variations des prix du pétrole et des matières premières". En fait , explique l'organisation, les pays de l'OCDE vont devoir faire face aux conséquences complexes de « l'inflation importée ». Jusqu'ici, l'arrivée d'économies low-cost comme la Chine dans le commerce international a plutôt tiré l'inflation vers le bas, les pays industrialisés profitant d'importations de produits peu chers. Dans le même temps, cette arrivée a exercé un choc sur les prix du pétrole et des matières premières. Et le tout n'est pas un jeu à somme nulle : "l'expérience des trois dernières années tend à suggérer que les pressions haussières sur les prix des matières premières sont susceptibles d'outrepasser largement les pressions baissières induites par les importations de produits manufacturés à bas coûts. Ce risque inflationniste serait encore plus prononcé si les pressions protectionnistes venaient à s'accumuler par ailleurs". Le nouveau secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria, a estimé mardi, dans un entretien au quotidien espagnol Expansion qu'il était urgent que tous les membres de l'OCDE abandonnent "toute tentation protectionniste".

    Tous les pays ne sont cependant pas égaux face à cette « inflation importée ». En première ligne, les Etats-Unis et les économies proches du plein emploi, où les salaires sont plus tendus et où les banques centrales pourraient être obligées de remonter encore leur taux. Or l'OCDE a appelé mardi la Réserve fédérale américaine à donner un "léger coup de frein" à la hausse des taux, jugeant que la politique monétaire devenait "restrictive". C'est justement ce que craignent les marchés boursiers. La zone euro est moins vulnérable : les salaires et le coût du travail n'y augmentent que lentement, et la faiblesse de la demande interne (surtout en Allemagne) reste une source de désinflation. "Le risque d'une inflation nettement supérieure à 2% (abstraction faite de l'effet de la hausse prévue TVA allemande) lors des deux à trois prochaines années est jugé faible, si l'on exclut de nouvelles augmentations importantes des prix du pétrole", écrit l'OCDE. Ce qui n'empêchera pas la BCE de devoir resserrer sa politique monétaire, si la reprise devient plus robuste et si les prix des matières premières continuent de monter. Pour l'ensemble de la zone euro, l'OCDE prévoit 2,2% de croissance en 2006 et 2,1% en 2007.

    Par l'Expansion
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