Après le manque de liquidités…
Le manque de communication et d’informations préoccupe les titulaires de CCP.
Plus de 3000 bureaux de poste à l’échelle nationale reliés au réseau du Centre national des chèques postaux d’Alger ont étés coupés hier du réseau technique d’Alger.
«Je suis arrivé le matin pour le retrait de ma paie, mais en arrivant à la poste du 1er Novembre, place des Martyrs, j’ai trouvé le réseau en panne depuis 8h», a regretté hier un citoyen. Par manque de liquidités, certains sont venus d’autres wilayas pour retirer leur argent. Aïzel Y., père de 4 enfants, fonctionnaire d’une entreprise publique, attend le retrait de sa paie depuis le 22 septembre, malgré le virement de son salaire au Centre des chèques postaux. En plus des frais de transport et autres absences et dépenses liées aux frais de voyage, une dizaine de citoyens que nous avons approchés sont venus de Boumerdès, Rouiba et Réghaïa en raison du manque de liquidités et autres pannes fréquentes des réseaux au niveau des bureaux de poste de ces localités. A 10h30, aucun citoyen n’a pu retirer son argent.
L’appareil qui régule le nombre d’entrées s’est arrêté à 70. «Une seule opération a été effectué depuis la matinée», selon un citoyen qui a difficilement contenu sa colère. Le comble de cette longue attente qui surprend tout le monde c’est le manque d’information et communication avec les citoyens.
«Nous ne savons même pas ce qui se passe. On dit que le réseau est en panne, mais rien de plus pour réconforter les usagers», selon des citoyens rencontrés sur les lieux. Quelques agents de la poste, approchés, évoquent une panne de réseau depuis le matin. Sans autre information de plus. Certains chefs de service ont refusé tout commentaire.
«Nous ne sommes pas habilités à communiquer avec les médias», ont-ils répondu à nos sollicitations. Quelques bribes d’informations émanant de ces responsables laissent entendre que le système sera rétabli dans les 15 mn qui suivent au maximum. A 13h55, nous sommes revenus sur les lieux. Aucune avancée n’a été enregistrée qui puisse donner une lueur d’espoir à ces dizaines de citoyens qui attendent le rétablissement de la situation.
Certains agents ne répondent même pas aux demandes d’information. «Ils évitent de communiquer avec les usagers», fait remarquer un homme qui dépasse les 50 ans. Vers 14h45, nous avons été reçus par le directeur du Centre national des chèques postaux, en l’occurrence Abed Amrane. Occupé à rétablir cette panne, qui arrive pour la première fois dans les annales de la poste algérienne, Amrane livre son premier constat. «Nous sommes sollicités pour rétablir la situation. Pour nous, même s’il s’agit d’un seul client qui n’arrive pas à toucher sa paie, c’est déjà trop. Et que dire de 15 millions d’abonnés de la poste?»
Toutes les équipes ont été mobilisées en conséquence afin de résoudre le problème électrique qui s’est répercuté sur le réseau technique. Doté d’un matériel de très haute technologie, en l’occurrence de l’opérateur Bull Algérie, la maintenance des équipements et autres interventions ont toujours été à la hauteur des attentes, selon Abed. Dans l’après-midi, les ingénieurs et techniciens de l’opérateur sont toujours sur le terrain afin de rétablir le réseau, à rassuré Abed Amrane.
Source : algerie.n.ews.com
Le manque de communication et d’informations préoccupe les titulaires de CCP.
Plus de 3000 bureaux de poste à l’échelle nationale reliés au réseau du Centre national des chèques postaux d’Alger ont étés coupés hier du réseau technique d’Alger.
«Je suis arrivé le matin pour le retrait de ma paie, mais en arrivant à la poste du 1er Novembre, place des Martyrs, j’ai trouvé le réseau en panne depuis 8h», a regretté hier un citoyen. Par manque de liquidités, certains sont venus d’autres wilayas pour retirer leur argent. Aïzel Y., père de 4 enfants, fonctionnaire d’une entreprise publique, attend le retrait de sa paie depuis le 22 septembre, malgré le virement de son salaire au Centre des chèques postaux. En plus des frais de transport et autres absences et dépenses liées aux frais de voyage, une dizaine de citoyens que nous avons approchés sont venus de Boumerdès, Rouiba et Réghaïa en raison du manque de liquidités et autres pannes fréquentes des réseaux au niveau des bureaux de poste de ces localités. A 10h30, aucun citoyen n’a pu retirer son argent.
L’appareil qui régule le nombre d’entrées s’est arrêté à 70. «Une seule opération a été effectué depuis la matinée», selon un citoyen qui a difficilement contenu sa colère. Le comble de cette longue attente qui surprend tout le monde c’est le manque d’information et communication avec les citoyens.
«Nous ne savons même pas ce qui se passe. On dit que le réseau est en panne, mais rien de plus pour réconforter les usagers», selon des citoyens rencontrés sur les lieux. Quelques agents de la poste, approchés, évoquent une panne de réseau depuis le matin. Sans autre information de plus. Certains chefs de service ont refusé tout commentaire.
«Nous ne sommes pas habilités à communiquer avec les médias», ont-ils répondu à nos sollicitations. Quelques bribes d’informations émanant de ces responsables laissent entendre que le système sera rétabli dans les 15 mn qui suivent au maximum. A 13h55, nous sommes revenus sur les lieux. Aucune avancée n’a été enregistrée qui puisse donner une lueur d’espoir à ces dizaines de citoyens qui attendent le rétablissement de la situation.
Certains agents ne répondent même pas aux demandes d’information. «Ils évitent de communiquer avec les usagers», fait remarquer un homme qui dépasse les 50 ans. Vers 14h45, nous avons été reçus par le directeur du Centre national des chèques postaux, en l’occurrence Abed Amrane. Occupé à rétablir cette panne, qui arrive pour la première fois dans les annales de la poste algérienne, Amrane livre son premier constat. «Nous sommes sollicités pour rétablir la situation. Pour nous, même s’il s’agit d’un seul client qui n’arrive pas à toucher sa paie, c’est déjà trop. Et que dire de 15 millions d’abonnés de la poste?»
Toutes les équipes ont été mobilisées en conséquence afin de résoudre le problème électrique qui s’est répercuté sur le réseau technique. Doté d’un matériel de très haute technologie, en l’occurrence de l’opérateur Bull Algérie, la maintenance des équipements et autres interventions ont toujours été à la hauteur des attentes, selon Abed. Dans l’après-midi, les ingénieurs et techniciens de l’opérateur sont toujours sur le terrain afin de rétablir le réseau, à rassuré Abed Amrane.
Source : algerie.n.ews.com
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