C’est ce jeudi 29 septembre que le Roi Mohammed VI et le président français Nicolas Sarkozy, inaugureront le chantier de la ligne ferroviaire à grande vitesse (TGV) devant relier Tanger, Rabat et Casablanca à l'horizon 2015. Il s’agit du premier TGV sur le continent africain et dans le monde arabe.
Le futur TGV marocain, qui roulera à 320 km/h, va permettre de réduire sensiblement le trajet entre la ville du détroit et la capitale économique. Ainsi, au lieu des 5h 45 min actuellement, les deux métropoles seront reliées en seulement 2 heures 10 mn.
Le projet va nécessiter un investissement total de 33 milliards de dirhams, financés en partie par la France qui a débloqué un prêt de 920 millions d'euros. Le reste sera largement couvert par des pays “amis” comme l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis ou le Koweït. A noter que dans le cadre de ce contrat, Alstom a déjà vendu 14 rames de son TGV au Maroc, pour un montant de 400 millions d'euros.
Le président français Nicolas Sarkozy se rendra aujourd'hui jeudi à Tanger dans le cadre de l’inauguration du chantier du TGV marocain, qui devrait être livré en 2015. C’est lors de la visite de Sarkozy en 2007 au Maroc que ce projet de ligne ferroviaire à grande vitesse devant relier les villes de Tanger et Casablanca via Rabat sur 350 km avait été évoqué.
Après une cérémonie d'inauguration à la gare de Tanger à la mi-journée, Nicolas Sarkozy s'entretiendra avec Mohammed VI, avant de faire une déclaration à la presse puis de rentrer à Paris, rapporte l’Agence France-Presse (AFP).
Cette ligne ferroviaire qui fait partie des “grands chantiers de règne” du Roi Mohammed VI, symbolise également les relations économiques entre le Maroc et la France. En effet, l’Hexagone est le premier partenaire commercial du Maroc.
En 2010, les investissements directs français dans le Royaume ont atteint 1,8 milliard d'euros, soit 60% du total des investissements directs étrangers (IDE). Ce qui classe le Maroc au deuxième rang des pays ayant le plus bénéficié des investissements français, derrière la Chine mais devant l'Inde, rappelle l’AFP. qui qualifie le Maroc de “petit eldorado” pour les entreprises françaises.
Aujourd'hui, 750 filiales françaises sont implantées dans notre pays (contre 500 il y a deux ou trois ans), ce qui fait de la France le premier employeur étranger, avec 100.000 Marocains employés.
Si le projet du futur TGV marocain réjouit les plus hautes autorités du pays, il ne semble pas cependant faire l'unanimité, certains mettant en cause son “utilité” dans un pays “qui a d'autres chats à fouetter”.
C'est le cas de l'homme d'affaires Karim Tazi, qui a déclaré à l'AFP "qu'il n'est pas du tout prouvé que le Maroc ait besoin d'un tel projet”, s'est indigné en écho l'économiste Fouad Abdelmouni, dont les propos ont été rapportés par la même source.
Quoi qu'il en soit, à travers ce projet, le Maroc confirme sa volonté affichée pour les grands projets structurels, notamment dans le domaine des infrastructures: cette ligne à grande vitesse vient en effet compléter un réseau autoroutier de quelque 1.500 km à travers tout le Royaume.
Source : au fait Maroc.
Tanger_Casablanca en 2h au lieu de 5h
Le futur TGV marocain, qui roulera à 320 km/h, va permettre de réduire sensiblement le trajet entre la ville du détroit et la capitale économique. Ainsi, au lieu des 5h 45 min actuellement, les deux métropoles seront reliées en seulement 2 heures 10 mn.
Le projet va nécessiter un investissement total de 33 milliards de dirhams, financés en partie par la France qui a débloqué un prêt de 920 millions d'euros. Le reste sera largement couvert par des pays “amis” comme l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis ou le Koweït. A noter que dans le cadre de ce contrat, Alstom a déjà vendu 14 rames de son TGV au Maroc, pour un montant de 400 millions d'euros.
Le président français Nicolas Sarkozy se rendra aujourd'hui jeudi à Tanger dans le cadre de l’inauguration du chantier du TGV marocain, qui devrait être livré en 2015. C’est lors de la visite de Sarkozy en 2007 au Maroc que ce projet de ligne ferroviaire à grande vitesse devant relier les villes de Tanger et Casablanca via Rabat sur 350 km avait été évoqué.
Après une cérémonie d'inauguration à la gare de Tanger à la mi-journée, Nicolas Sarkozy s'entretiendra avec Mohammed VI, avant de faire une déclaration à la presse puis de rentrer à Paris, rapporte l’Agence France-Presse (AFP).
Cette ligne ferroviaire qui fait partie des “grands chantiers de règne” du Roi Mohammed VI, symbolise également les relations économiques entre le Maroc et la France. En effet, l’Hexagone est le premier partenaire commercial du Maroc.
En 2010, les investissements directs français dans le Royaume ont atteint 1,8 milliard d'euros, soit 60% du total des investissements directs étrangers (IDE). Ce qui classe le Maroc au deuxième rang des pays ayant le plus bénéficié des investissements français, derrière la Chine mais devant l'Inde, rappelle l’AFP. qui qualifie le Maroc de “petit eldorado” pour les entreprises françaises.
Aujourd'hui, 750 filiales françaises sont implantées dans notre pays (contre 500 il y a deux ou trois ans), ce qui fait de la France le premier employeur étranger, avec 100.000 Marocains employés.
Si le projet du futur TGV marocain réjouit les plus hautes autorités du pays, il ne semble pas cependant faire l'unanimité, certains mettant en cause son “utilité” dans un pays “qui a d'autres chats à fouetter”.
C'est le cas de l'homme d'affaires Karim Tazi, qui a déclaré à l'AFP "qu'il n'est pas du tout prouvé que le Maroc ait besoin d'un tel projet”, s'est indigné en écho l'économiste Fouad Abdelmouni, dont les propos ont été rapportés par la même source.
Quoi qu'il en soit, à travers ce projet, le Maroc confirme sa volonté affichée pour les grands projets structurels, notamment dans le domaine des infrastructures: cette ligne à grande vitesse vient en effet compléter un réseau autoroutier de quelque 1.500 km à travers tout le Royaume.
Source : au fait Maroc.
====MAJ 21h26====
Vidéo de présentation des acteurs du projet et interview du DG de l'office national des chemins de Fer
====MAJ 01/10/2011 - 09h00====
La centrale solaire marocaine de 20MWe (d'une surface de 180 mètres X 1000 mètres, ce qui est très faible) permettra, a demi-régime, d'alimenter en électricité un TVG complet (Puissance d'un TGV : environ 8 MWe) - Le potentiel solaire africain étant gigantesque (Sahara, Kalahari, etc.), on peut envisager de construire un réseau de transports électriques à l'échelle du continent noir.
Par personne transportée, le TGV ne consomme pas plus… qu’une mobylette.
Source : Recherche.SNCF.com
Ce projet de liaison à très grande vitesse a fait l’objet d’études approfondies depuis 2004. Le schéma directeur ferroviaire marocain prévoit, pour répondre à la forte augmentation du trafic de voyageurs (+10 à 15% par an), la construction de 1500 km de voies ferrées à grande vitesse à l’horizon 2030-2035, permettant de transporter 120 millions de voyageurs sur 2 axes : un axe « Atlantique » Tanger-Marrakech-Agadir, et un axe « Maghrébin » Rabat-Fes-Oujda Les temps de parcours devraient passer à 1 h 20 au lieu de 4 h 45 pour la liaison Tanger-Rabat , à 2 h 10 au lieu de 5 h 00 pour la liaison Tanger -Casablanca, et à 1 h 15 au lieu de 3 h 30 pour la liaison Casablanca-Marrakech. Le Maroc sera ainsi le premier pays d’Afrique à se doter d’une infrastructure de transport ferroviaire d’un très haut niveau technologique, conforme aux standards de la très grande vitesse française, qui constitue une référence mondiale Alstom a par ailleurs signé avec l’Office National des Chemins de Fer marocain (ONCF) un contrat de 74 millions d’euros pour la livraison de 20 locomotives Prima électriques de nouvelle génération.
Alstom a enfin signé un contrat dans le domaine de la génération d’électricité, pour participer à l’équipement de la future centrale d’Aïn Béni Mathar, qui comporte une avancée technologique majeure. Située à une centaine de kilomètres d’Oujda, dans le nord-est du pays, cette installation sera en effet l’une des premières centrales à cycle combiné dans le monde à utiliser également de l’énergie solaire. Délivrant une puissance totale de 470 MW, elle produira 20 MW à partir de l’énergie solaire collectée par un champ de capteurs solaires d’une surface de [183 mètres X 1000 mètres]. L’essentiel de la puissance électrique sera produit par deux turbines à gaz GT13E2, une turbine à vapeur et trois turboalternateurs refroidis par air fournis par Alstom. La commande, passée à Alstom par l’entreprise espagnole Abener (groupe Abengoa) pour le compte de l’Office National d’Electricité marocain (ONE), et qui inclut un contrat de maintenance à long terme, se monte à plus de 200 millions d’euros. Grâce à l’association de l’énergie solaire et des technologies de combustion en cycle combiné, la centrale d’Aïn Béni Mathar va permettre d’accroître l’utilisation des sources d’énergies renouvelables au Maroc et de réduire le coût de production de l’électricité tout en limitant les émissions de gaz à effet de serre (CO2).
Communiqué de presse Alstom :
Alstom s’inscrit dans un partenariat à long terme avec le Maroc basé sur la technologie et le développement durable23 Octobre 2007
Le protocole d’accord entre le Royaume du Maroc et la France, qui a été signé lundi 22 octobre à l’occasion de la visite du Président de la République Française, prévoit de confier à l’industrie française, et en particulier à Alstom, acteur avec la SNCF et RFF du record du monde de vitesse sur rail (1), la conception, la réalisation, l’exploitation et l’entretien de la liaison à très grande vitesse Tanger –Casablanca.
La section Tanger-Kénitra (200 km) constituera la première étape de ce projet. Cette liaison, empruntée par des trains roulant à 320 km/h en vitesse commerciale, devrait être opérationnelle en 2013. Le choix des autorités marocaines est une reconnaissance du savoir-faire français dans le domaine de la très grande vitesse ferroviaire. Il permet l’ouverture de négociations commerciales pour finaliser le projet, qui devraient aboutir en 2008. Ce projet prévoit notamment la livraison par Alstom de 18 rames de trains à très grande vitesse à deux niveaux (Duplex).
Vidéo de présentation des acteurs du projet et interview du DG de l'office national des chemins de Fer
====MAJ 01/10/2011 - 09h00====
Maroc - Le TGV Tanger-Casablanca fonctionnera en partie grâce à l'énergie solaire concentrée
La centrale solaire marocaine de 20MWe (d'une surface de 180 mètres X 1000 mètres, ce qui est très faible) permettra, a demi-régime, d'alimenter en électricité un TVG complet (Puissance d'un TGV : environ 8 MWe) - Le potentiel solaire africain étant gigantesque (Sahara, Kalahari, etc.), on peut envisager de construire un réseau de transports électriques à l'échelle du continent noir.
Par personne transportée, le TGV ne consomme pas plus… qu’une mobylette.
Source : Recherche.SNCF.com
Ce projet de liaison à très grande vitesse a fait l’objet d’études approfondies depuis 2004. Le schéma directeur ferroviaire marocain prévoit, pour répondre à la forte augmentation du trafic de voyageurs (+10 à 15% par an), la construction de 1500 km de voies ferrées à grande vitesse à l’horizon 2030-2035, permettant de transporter 120 millions de voyageurs sur 2 axes : un axe « Atlantique » Tanger-Marrakech-Agadir, et un axe « Maghrébin » Rabat-Fes-Oujda Les temps de parcours devraient passer à 1 h 20 au lieu de 4 h 45 pour la liaison Tanger-Rabat , à 2 h 10 au lieu de 5 h 00 pour la liaison Tanger -Casablanca, et à 1 h 15 au lieu de 3 h 30 pour la liaison Casablanca-Marrakech. Le Maroc sera ainsi le premier pays d’Afrique à se doter d’une infrastructure de transport ferroviaire d’un très haut niveau technologique, conforme aux standards de la très grande vitesse française, qui constitue une référence mondiale Alstom a par ailleurs signé avec l’Office National des Chemins de Fer marocain (ONCF) un contrat de 74 millions d’euros pour la livraison de 20 locomotives Prima électriques de nouvelle génération.
Alstom a enfin signé un contrat dans le domaine de la génération d’électricité, pour participer à l’équipement de la future centrale d’Aïn Béni Mathar, qui comporte une avancée technologique majeure. Située à une centaine de kilomètres d’Oujda, dans le nord-est du pays, cette installation sera en effet l’une des premières centrales à cycle combiné dans le monde à utiliser également de l’énergie solaire. Délivrant une puissance totale de 470 MW, elle produira 20 MW à partir de l’énergie solaire collectée par un champ de capteurs solaires d’une surface de [183 mètres X 1000 mètres]. L’essentiel de la puissance électrique sera produit par deux turbines à gaz GT13E2, une turbine à vapeur et trois turboalternateurs refroidis par air fournis par Alstom. La commande, passée à Alstom par l’entreprise espagnole Abener (groupe Abengoa) pour le compte de l’Office National d’Electricité marocain (ONE), et qui inclut un contrat de maintenance à long terme, se monte à plus de 200 millions d’euros. Grâce à l’association de l’énergie solaire et des technologies de combustion en cycle combiné, la centrale d’Aïn Béni Mathar va permettre d’accroître l’utilisation des sources d’énergies renouvelables au Maroc et de réduire le coût de production de l’électricité tout en limitant les émissions de gaz à effet de serre (CO2).
Communiqué de presse Alstom :
Alstom s’inscrit dans un partenariat à long terme avec le Maroc basé sur la technologie et le développement durable23 Octobre 2007
Le protocole d’accord entre le Royaume du Maroc et la France, qui a été signé lundi 22 octobre à l’occasion de la visite du Président de la République Française, prévoit de confier à l’industrie française, et en particulier à Alstom, acteur avec la SNCF et RFF du record du monde de vitesse sur rail (1), la conception, la réalisation, l’exploitation et l’entretien de la liaison à très grande vitesse Tanger –Casablanca.
La section Tanger-Kénitra (200 km) constituera la première étape de ce projet. Cette liaison, empruntée par des trains roulant à 320 km/h en vitesse commerciale, devrait être opérationnelle en 2013. Le choix des autorités marocaines est une reconnaissance du savoir-faire français dans le domaine de la très grande vitesse ferroviaire. Il permet l’ouverture de négociations commerciales pour finaliser le projet, qui devraient aboutir en 2008. Ce projet prévoit notamment la livraison par Alstom de 18 rames de trains à très grande vitesse à deux niveaux (Duplex).
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