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« L'Algérie est le pays du monde arabe le plus mûr pour le changement, mais pas n'importe quel changement », a déclaré ce jeudi 29 septembre à Tizi Ouzou le premier secrétaire national du FFS, Karim Tabou. Lors d’un meeting animé à l'occasion de la célébration du 48e anniversaire du FFS, M. Tabbou a expliqué cette maturité au changement du peuple algérien par son capital expérience acquis notamment durant ces 20 dernières années. Toutefois, a‑t‑il estimé, les forces du statu quo continuent d'œuvrer contre toute forme de changement démocratique. Mais en refusant tout changement, le régime tente de gagner du temps, or, en même temps, c'est l'Algérie qui perd du temps, a‑t‑il dit.
« Le pouvoir, qui ne veut toujours pas considérer la société comme acteur, a engagé des réformes à l'envers », a‑t‑il déclaré avant d'asséner : « En tout cas, la politique, l'histoire et même la géographie bougent dans le monde, il n’y a que le régime algérien qui ne veut pas bouger ».
Quant à la rue, Karim Tabou estime qu'elle ne fait plus confiance aux politiciens et pour regagner la confiance du peuple, l'orateur juge qu'il faut tout un travail de pédagogie politique et un travail de sensibilisation, d'organisation et de mémoire. « La révolution ne s'improvise pas, elle s'organise », dit‑il, tout en soulignant que de son côté, le pouvoir fait tout pour rendre la rue inefficace.
Karim Tabou rappelle ce qu'il qualifie de « trois faux actes du pouvoir ». « Le pouvoir a organisé de fausses émeutes, puis de fausses marches et ensuite une fausse révolution, pour empêcher une vraie révolution et rendre stérile l'action de la rue, un vrai théâtre », a‑t‑il expliqué.
Sur le plan international, le pouvoir continue, selon Tabou, de recourir au chantage sécuritaire et à se présenter comme le seul rempart contre
l'islamisme alors que ce dernier continue de prospérer en Algérie.
TSA - Imene Brahimi
« Le pouvoir, qui ne veut toujours pas considérer la société comme acteur, a engagé des réformes à l'envers », a‑t‑il déclaré avant d'asséner : « En tout cas, la politique, l'histoire et même la géographie bougent dans le monde, il n’y a que le régime algérien qui ne veut pas bouger ».
Quant à la rue, Karim Tabou estime qu'elle ne fait plus confiance aux politiciens et pour regagner la confiance du peuple, l'orateur juge qu'il faut tout un travail de pédagogie politique et un travail de sensibilisation, d'organisation et de mémoire. « La révolution ne s'improvise pas, elle s'organise », dit‑il, tout en soulignant que de son côté, le pouvoir fait tout pour rendre la rue inefficace.
Karim Tabou rappelle ce qu'il qualifie de « trois faux actes du pouvoir ». « Le pouvoir a organisé de fausses émeutes, puis de fausses marches et ensuite une fausse révolution, pour empêcher une vraie révolution et rendre stérile l'action de la rue, un vrai théâtre », a‑t‑il expliqué.
Sur le plan international, le pouvoir continue, selon Tabou, de recourir au chantage sécuritaire et à se présenter comme le seul rempart contre
l'islamisme alors que ce dernier continue de prospérer en Algérie.
TSA - Imene Brahimi
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