Environ un père sur vingt-cinq pourrait sans le savoir élever l’enfant d’un autre homme, selon une étude publiée dans une revue médicale britannique, le Journal of Epidemiology and Community Health.
Le pourcentage d’hommes ignorant qu’ils ne sont pas le père biologique de leur enfant varie entre 0,8% et 30%, selon les études publiées sur le sujet entre 1950 et 2004 et passées en revue par le Pr Mark Bellis et ses collègues de l’Université John Moores de Liverpool.
Infidélité, grossesse attribuée par erreur à un nouveau partenaire, voire, «rarement», erreurs lors d’insémination artificielle ou de fécondation in vitro, peuvent expliquer cette situation.
Alors que le recours aux tests génétiques se développe aussi bien dans le domaine de la justice que de la santé (vérification de la compatibilité pour une donation d’organe, recherche de prédisposition génétique à une maladie...), les auteurs s’inquiètent des conséquences sur les familles de la révélation du fait que le père n’est en fait pas le père biologique.
Cela peut «entraîner la destruction des familles», des violences et «avoir d’importantes conséquences sur la santé» de l’enfant, et des adultes concernés: la mère, le père biologique et celui qui croyait l’être, soulignent- ils.
Cependant, l’ignorance conduit des personnes à «avoir des informations incorrectes sur leurs origines génétiques», ajoutent-ils.
«Dans une société où services et décisions déterminantes dans la vie sont de plus en plus influencés par la génétique, on ne peut pas simplement ignorer cette question difficile», estiment les auteurs.
Parallèlement, des pères «continuent de soupçonner que des enfants pourraient ne pas être les leurs», soulignent-ils.
Aux Etats-Unis, le nombre annuel de tests de paternité a plus que doublé entre 1991 et 2001, passant de 142.000 à 310.490, notent-ils.
Metro
Le pourcentage d’hommes ignorant qu’ils ne sont pas le père biologique de leur enfant varie entre 0,8% et 30%, selon les études publiées sur le sujet entre 1950 et 2004 et passées en revue par le Pr Mark Bellis et ses collègues de l’Université John Moores de Liverpool.
Infidélité, grossesse attribuée par erreur à un nouveau partenaire, voire, «rarement», erreurs lors d’insémination artificielle ou de fécondation in vitro, peuvent expliquer cette situation.
Alors que le recours aux tests génétiques se développe aussi bien dans le domaine de la justice que de la santé (vérification de la compatibilité pour une donation d’organe, recherche de prédisposition génétique à une maladie...), les auteurs s’inquiètent des conséquences sur les familles de la révélation du fait que le père n’est en fait pas le père biologique.
Cela peut «entraîner la destruction des familles», des violences et «avoir d’importantes conséquences sur la santé» de l’enfant, et des adultes concernés: la mère, le père biologique et celui qui croyait l’être, soulignent- ils.
Cependant, l’ignorance conduit des personnes à «avoir des informations incorrectes sur leurs origines génétiques», ajoutent-ils.
«Dans une société où services et décisions déterminantes dans la vie sont de plus en plus influencés par la génétique, on ne peut pas simplement ignorer cette question difficile», estiment les auteurs.
Parallèlement, des pères «continuent de soupçonner que des enfants pourraient ne pas être les leurs», soulignent-ils.
Aux Etats-Unis, le nombre annuel de tests de paternité a plus que doublé entre 1991 et 2001, passant de 142.000 à 310.490, notent-ils.
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