Des centaines de blessés et des dizaines de morts dans les rangs du CNT 01/10/2011
Près de deux semaines se sont écoulées depuis l'offensive menée par les forces du CNT contre les régions de Bani Walid et Syrte. Les quelques informations diffusées par des médias sur l'évolution de la guerre illustrent la résistance des militaires libyens, dits les pro-kadhafi, déterminés à «continuer le combat jusqu'à la dernière goutte du sang».
Au vu de la situation plus que dramatique, les responsables du CNT appellent à l'aide l'ONU pour venir en aide aux centaines de blessés. S'achemine-t-on vers la suspension de l'offensive sur Syrte et Bani Walid ? L'ancien guide libyen avait promis un «oued du sang» à ceux «qui veulent lui prendre la terre de ses aïeuls».
Jeudi, la prise de l'hôtel du port, dans la partie nord de la région de Syrte, a été la plus coûteuse en pertes humaines, 15 morts et 81 blessés pour la seule journée de mardi, 5 morts et 59 blessés, mercredi dernier, selon Ahmed Egnashi, qui coordonne les opérations de secours de l'hôpital de Ras Lanouf, à environ 200 kilomètres à l'est de Syrte.
Ces chiffres ne rendent pas compte de la violence des combats, ont tenu à souligner les envoyés spéciaux de la presse française se trouvant sur place. Retranchés dans le centre-ville de Syrte, les hommes de Kadhafi auraient demandé une «houdna», une trêve, aux rebelles qui désormais les encerclent, ont ajouté les correspondants de la presse française citant plusieurs responsables au sein des brigades révolutionnaires sur le front de l'est, qui ont assuré l'avoir refusée. Après plusieurs jours de combats meurtriers, les tentatives de négociations entre les forces révolutionnaires et les Maadan – l'une des tribus de Syrte – ont échoué.
«Les blessés rapatriés à Ras Lanouf en ambulance ou en hélicoptère sont dans état tellement épouvantable qu'il est difficile de croire que ces hommes respirent encore.
La plupart ont été estropiés par des tirs de roquettes ou de mortier. L'hôpital a aussi recueilli des civils, des familles de Siwawa (faubourg nord de Syrte) qui, sous le choc, expliquent tous avoir été blessés par des éclats d'obus ayant atterri sur le toit de leurs maisons», a tenu à indiquer un correspondant du quotidien français Le Monde.
Selon les militaires du CNT, cette «guerre urbaine n'est pas à l'avantage des révolutionnaires». Les soldats de Kadhafi se battent sur leur terrain et connaissent parfaitement les rues et les bâtiments, alors que les hommes du CNT se battent en terrain inconnu.
A Bani Walid, les pro-CNT, bloqués face à une résistance farouche, n'ont pas avancé depuis quelques jours, selon un journaliste de l'AFP.
Walid Khaimej, un capitaine sur le front de Bani Walid, a demandé «plus d'aide de l'Otan». Mais l'Alliance a fait savoir qu'elle n'avait pas «réduit son activité en Libye» et rappelé qu'elle «n'avait pas pour objectif d'apporter un soutien aux forces du CNT au sol».
letempsdz
Près de deux semaines se sont écoulées depuis l'offensive menée par les forces du CNT contre les régions de Bani Walid et Syrte. Les quelques informations diffusées par des médias sur l'évolution de la guerre illustrent la résistance des militaires libyens, dits les pro-kadhafi, déterminés à «continuer le combat jusqu'à la dernière goutte du sang».
Au vu de la situation plus que dramatique, les responsables du CNT appellent à l'aide l'ONU pour venir en aide aux centaines de blessés. S'achemine-t-on vers la suspension de l'offensive sur Syrte et Bani Walid ? L'ancien guide libyen avait promis un «oued du sang» à ceux «qui veulent lui prendre la terre de ses aïeuls».
Jeudi, la prise de l'hôtel du port, dans la partie nord de la région de Syrte, a été la plus coûteuse en pertes humaines, 15 morts et 81 blessés pour la seule journée de mardi, 5 morts et 59 blessés, mercredi dernier, selon Ahmed Egnashi, qui coordonne les opérations de secours de l'hôpital de Ras Lanouf, à environ 200 kilomètres à l'est de Syrte.
Ces chiffres ne rendent pas compte de la violence des combats, ont tenu à souligner les envoyés spéciaux de la presse française se trouvant sur place. Retranchés dans le centre-ville de Syrte, les hommes de Kadhafi auraient demandé une «houdna», une trêve, aux rebelles qui désormais les encerclent, ont ajouté les correspondants de la presse française citant plusieurs responsables au sein des brigades révolutionnaires sur le front de l'est, qui ont assuré l'avoir refusée. Après plusieurs jours de combats meurtriers, les tentatives de négociations entre les forces révolutionnaires et les Maadan – l'une des tribus de Syrte – ont échoué.
«Les blessés rapatriés à Ras Lanouf en ambulance ou en hélicoptère sont dans état tellement épouvantable qu'il est difficile de croire que ces hommes respirent encore.
La plupart ont été estropiés par des tirs de roquettes ou de mortier. L'hôpital a aussi recueilli des civils, des familles de Siwawa (faubourg nord de Syrte) qui, sous le choc, expliquent tous avoir été blessés par des éclats d'obus ayant atterri sur le toit de leurs maisons», a tenu à indiquer un correspondant du quotidien français Le Monde.
Selon les militaires du CNT, cette «guerre urbaine n'est pas à l'avantage des révolutionnaires». Les soldats de Kadhafi se battent sur leur terrain et connaissent parfaitement les rues et les bâtiments, alors que les hommes du CNT se battent en terrain inconnu.
A Bani Walid, les pro-CNT, bloqués face à une résistance farouche, n'ont pas avancé depuis quelques jours, selon un journaliste de l'AFP.
Walid Khaimej, un capitaine sur le front de Bani Walid, a demandé «plus d'aide de l'Otan». Mais l'Alliance a fait savoir qu'elle n'avait pas «réduit son activité en Libye» et rappelé qu'elle «n'avait pas pour objectif d'apporter un soutien aux forces du CNT au sol».
letempsdz
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