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A l'occasion de son 90ème anniversaire, le Parti communiste du Canada tire les leçons de son histoir

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  • A l'occasion de son 90ème anniversaire, le Parti communiste du Canada tire les leçons de son histoir

    Leçons de notre Histoire


    Cette année marque le 90ième anniversaire de la naissance du Parti communiste du Canada. Depuis son congrès de fondation tenu en 1921 dans une grange à Guelph en Ontario, jusqu'à aujourd'hui, nous nous sommes efforcés de rester fidèles à nos principes directeurs et théoriques qui reposent fermement sur le marxisme-léninisme et l'internationalisme prolétarien, et à les mettre en pratique en tant que parti révolutionnaire de la classe ouvrière du Canada dans nos activités quotidiennes et dans les luttes.

    Alors que nous célébrons cet anniversaire, nous nous souvenons des nombreuses contributions et réalisations de notre parti au cours de ces 90 années. Que ce soit en organisant les inorganisés, en forgeant la plupart des syndicats des secteurs industriel et public qui existent aujourd'hui dans notre pays, en construisant et en dirigeant les mouvements de fermiers pour leur survie et leur dignité, en organisant les chômeuses et chômeurs au Canada pendant la Grande Dépression, en lançant la fameuse Grande Marche sur Ottawa, en mobilisant des milliers de jeunes volontaires pour lutter contre le fascisme en Espagne et plus tard à travers l'Europe pendant la Seconde Guerre mondiale et en construisant le mouvement pour la paix et le désarmement dans les années d'après-guerre, en menant la lutte historique du mouvement ouvrier au Canada anglais afin de reconnaître les droits nationaux du Québec, en aidant à construire le mouvement étudiant pancanadien dans les années 1970, en aidant à construire de larges mouvements pour des réformes civiles, pour les soins de santé publics et universels et pour la défense de la souveraineté canadienne, nous nous souvenons avec fierté de toutes ces luttes et de ces réalisations, ainsi que de nombreux autres épisodes de notre histoire.

    Nous nous souvenons aussi que nous avons tenues nos activités révolutionnaires dans un contexte d’hostilité et d’incessantes attaques de la part de la classe dirigeante capitaliste du Canada et de son État. Que ce soit durant les périodes où notre parti était contraint de travailler dans des conditions d'illégalité, lorsque Tim Buck et d’autres dirigeantes et dirigeants ainsi que des membres de notre parti ont été condamnés et emprisonnés, lorsque des chasses aux sorcières digne du maccarthisme visaient nos membres et nos sympathisantes et sympathisants dans les syndicats dirigés par des communistes, lorsque fut élaborer ProFunc, le plan secret de l'État canadien pour arrêter et incarcérer des milliers de communistes et leurs familles, lors des attaques idéologiques et de propagande constantes, et même des attaques physiques contre notre Parti (perpétrées à la fois par la droite et par la «gauche») parce que nous avons refusé de succomber à l'antisoviétisme, nous nous souvenons de tous ces jours difficiles, et nous honorons la mémoire de ces camarades qui ont enduré de tels outrages avec courage et détermination. Nous en sommes venus à comprendre – tant au niveau théorique qu’à travers ces expériences vécues en tant que parti – que l’intérêt de classe de ces attaques était non seulement d’affaiblir et de diminuer nos rangs, d'isoler les communistes et de couper leurs liens vivants avec la classe ouvrière, mais cela était également fait dans le but d’ébranler les communistes dans leurs assises de classe et pour faire pression sur le Parti afin qu’il abandonne son idéologie révolutionnaire.

    C'est dans ce contexte que nous soulignons un autre genre d’anniversaire cette année – puisqu’il a de cela 20 ans, une lutte interne a presque liquidé notre Parti. Vers la fin des années 1980, George Hewison devint le dirigeant du Parti et peu après, un groupe hétéroclite d’opportunistes de droite, d’arrivistes et de trotskystes ont progressivement gagné une certaine ascendance sur le Comité central du PCC. Ils ont été capables de le faire en cachant leur agenda liquidateur et en profitant de la confusion et de la désorientation qui régnait alors dans les rangs du Parti en raison des développements dans l'ancien Parti communiste de l'Union soviétique (PCUS), où, sous la direction de Gorbatchev, s'amoncelaient les nuages annonciateurs de la contre-révolution. Au moment opportun, la clique Hewison a entrepris de démanteler notre Parti morceau par morceau, en commençant par la dissolution de la Ligue de la jeunesse communiste et par la mise-à-pied de cadres du Parti, puis s’ensuivit la fermeture de l'imprimerie du Parti, de sa maison d'édition et de ses librairies progressistes à travers le pays.
    (l'article et trop long, voir suite dans Solidarité Internationale pcf)

  • #2
    Intéressant pour moi : les faits montrent que dans n'importe quel parti politique il y a une lutte interne au sommet, comme on dit, entre plusieurs théories qui expriment les intérêts de "classes sociales" antagonistes. Mais d'après ce que j'ai compris, il n'y a que DEUX "ennemis" principaux dans le monde : le capitalisme et le socialisme (économiquement et dans l'idéologie).

    Dans l'exemple cité du parti communiste de Canada, les pro-capitalistes voulaient détruire ce parti au profit du système capitaliste au nom de la "social-démocratie" (chez nous c'est le RCD, le FFS, le PT, et tous les autres partis islamiste, tous : sociaux-démocrates et d'autres, d'essence féodale et fasciste). Toutes ces formations algériennes sont en faveur du capitalisme.

    Donc, il n'y a que deux idéologies principales et deux systèmes dans le monde qui s'affrontent : le capitalisme et le socialisme (chacun d'eux est entouré de nombreux mouvements qui portent des noms différents, chacun prétend défendre une idéologie ou un système déterminé, mais il n'y a pas de "juste milieu" dans la réalité concrète à défendre, en dehors de ces deux principaux systèmes.

    Dans le capitalisme, la "démocratie" qui n'est pas en sa faveur n'est pas tolérée, exemple : la répression féroce contre les communistes au Canada durant une certaine période quand l'idéologie communiste était à son apogée.

    Voila, c'est ma compréhension des choses, un simple avis personnel.
    Dernière modification par Elghifari, 01 octobre 2011, 17h33.

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    • #3
      La lutte des classes sociales?

      Cette bataille au sommet du parti communiste reflétait ce qu'on appelle : "la lutte des classes sociales".

      Il n'y a que deux classes principales dans le monde :

      1- Ceux qui ne possèdent que leurs mains et leur cerveau pour travailler;

      2- Ceux qui possèdent les moyens de production (usines, etc..) et qui font travailler les premiers à leur service.

      La classe 1, trouve son intérêt et sa libération dans le socialisme (ce dernier met fin à la propriété privée des moyens de production détenue par la classe 2);

      La classe 2, trouve son intérêt dans le capitalisme qui lui permet d'augmenter sa richesse financière sans cesse grâce au travail de la classe 1.

      Les marxistes disent que "la lutte de classes" (donc entre 1 et 2) est "le moteur de l'Histoire".

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