Tweet
Miné par des luttes internes, le FLN est allergique au changement, selon la première responsable du PT.
«Les élus du FLN sont devenus des adeptes de la transhumance politique», a déclaré Louisa Hanoune à l'ouverture des travaux du comité central du PT qui se déroulent, depuis hier, à l'hotel El Kittani de Bab El Oued. Commentant les réformes initiées par le président de la République Abdelaziz Bouteflika, l'oratrice ne va pas avec le dos de la cuillère accusant nommément le FLN de vouloir torpiller ces réformes. «Après avoir réussi à empêcher l'abrogation du projet de loi autorisant l'importation de la friperie, le FLN récidive en refusant la révision de la loi relative au nomadisme politique», explique-t-elle. 90 députés auraient changé de camp, un acte anticonstitutionnel, estime Mme Hanoune qui ajoute que le «parti unique» est allergique au changement et qu'il ne cherche que son intérêt en bloquant les institutions. Selon elle, de nombreux pays, parmi lesquels le Sénégal, le Niger, le Maroc et l'Indonésie ont adopté des lois interdisant le nomadisme politique. Idem pour le projet de loi empêchant le cumul de fonctions ou de mandats et que le FLN voudrait coûte que coûte annuler parce qu'il contrarierait ses intérêts. Louisa Hanoune se dit consternée par ce qui se passe actuellement, au sein de ce parti qui se soucie peu des réformes et dont le seul but dit-elle, est de se maintenir au pouvoir. Pour les mener à bon port, le président de la République doit vite réagir en organisant des élections anticipées
Mme Hanoune s'est exprimée ensuite sur la tripartite dont elle qualifie les premiers résultats de mitigés car les 18.000 dinars du Snmg arrachés par le partenaire social sont loin des 35.000 dinars qu'il revendiquait. Selon Louisa Hanoune, le patronat qui était présent en force à cette réunion a pesé de tout son poids sur la décision finale et c'est lui le seul et unique vainqueur. Evoquant la coopération avec certains pays, la présidente du PT est formelle: les concessions accordées à la société GMA sont une privatisation déguisée. Louisa Hanoune dresse un tableau noir de cette «entreprise fictive» qui appartiendrait à un autre pays. «Les responsables de GMA se sont enfuis vers le Congo en emportant des millions de dollars représentant la quantité d'or qu'ils ont extrait du sous-sol algérien». Selon elle, l'Enor, la société algérienne avait un rendement qui était dix fois supérieur. Louisa Hanoune n'a pas omis, à l'occasion des travaux du comité central du PT, de parler de l'ouverture prochaine au public du métro. Jugeant prohibitifs les 50 dinars du billet, Mme Hanoune est pour une révision de son coût car le métro d'Alger est un service public et qu'il doit profiter à tout le monde, particulièrement, les familles à faible revenu et les écoliers. Ce qui s'est passé à l'Académie interarmes de Cherchell et tout récemment, à l'aéroport Ferhat Abbas de Jijel inquiète au plus haut point l'oratrice qui déplore la situation en Lybie avec laquelle l'Algérie partage près de 900 km de frontières. «Chaque jour nous déplorons des actes terroristes le long de la frontière. L'Algérie doit tout faire pour empêcher que les armes ne soient acheminées vers les maquis», avertit-elle.
lexpressiondz
«Les élus du FLN sont devenus des adeptes de la transhumance politique», a déclaré Louisa Hanoune à l'ouverture des travaux du comité central du PT qui se déroulent, depuis hier, à l'hotel El Kittani de Bab El Oued. Commentant les réformes initiées par le président de la République Abdelaziz Bouteflika, l'oratrice ne va pas avec le dos de la cuillère accusant nommément le FLN de vouloir torpiller ces réformes. «Après avoir réussi à empêcher l'abrogation du projet de loi autorisant l'importation de la friperie, le FLN récidive en refusant la révision de la loi relative au nomadisme politique», explique-t-elle. 90 députés auraient changé de camp, un acte anticonstitutionnel, estime Mme Hanoune qui ajoute que le «parti unique» est allergique au changement et qu'il ne cherche que son intérêt en bloquant les institutions. Selon elle, de nombreux pays, parmi lesquels le Sénégal, le Niger, le Maroc et l'Indonésie ont adopté des lois interdisant le nomadisme politique. Idem pour le projet de loi empêchant le cumul de fonctions ou de mandats et que le FLN voudrait coûte que coûte annuler parce qu'il contrarierait ses intérêts. Louisa Hanoune se dit consternée par ce qui se passe actuellement, au sein de ce parti qui se soucie peu des réformes et dont le seul but dit-elle, est de se maintenir au pouvoir. Pour les mener à bon port, le président de la République doit vite réagir en organisant des élections anticipées
Mme Hanoune s'est exprimée ensuite sur la tripartite dont elle qualifie les premiers résultats de mitigés car les 18.000 dinars du Snmg arrachés par le partenaire social sont loin des 35.000 dinars qu'il revendiquait. Selon Louisa Hanoune, le patronat qui était présent en force à cette réunion a pesé de tout son poids sur la décision finale et c'est lui le seul et unique vainqueur. Evoquant la coopération avec certains pays, la présidente du PT est formelle: les concessions accordées à la société GMA sont une privatisation déguisée. Louisa Hanoune dresse un tableau noir de cette «entreprise fictive» qui appartiendrait à un autre pays. «Les responsables de GMA se sont enfuis vers le Congo en emportant des millions de dollars représentant la quantité d'or qu'ils ont extrait du sous-sol algérien». Selon elle, l'Enor, la société algérienne avait un rendement qui était dix fois supérieur. Louisa Hanoune n'a pas omis, à l'occasion des travaux du comité central du PT, de parler de l'ouverture prochaine au public du métro. Jugeant prohibitifs les 50 dinars du billet, Mme Hanoune est pour une révision de son coût car le métro d'Alger est un service public et qu'il doit profiter à tout le monde, particulièrement, les familles à faible revenu et les écoliers. Ce qui s'est passé à l'Académie interarmes de Cherchell et tout récemment, à l'aéroport Ferhat Abbas de Jijel inquiète au plus haut point l'oratrice qui déplore la situation en Lybie avec laquelle l'Algérie partage près de 900 km de frontières. «Chaque jour nous déplorons des actes terroristes le long de la frontière. L'Algérie doit tout faire pour empêcher que les armes ne soient acheminées vers les maquis», avertit-elle.
lexpressiondz
Commentaire