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Greve Dans Les Universites

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  • Greve Dans Les Universites

    Actualités :
    200 000 étudiants privés d’examens




    La grève illimitée des enseignants du supérieur, qui en est aujourd’hui à son onzième jour, a paralysé de nombreuses universités du pays. Conséquence de ce vaste mouvement de protestation : près de 200 000 étudiants n’ont pu passer leurs examens.
    Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - «La grève se poursuit dans de nombreux établissements de l’est, du centre et de l’ouest du pays. Le mouvement de protestation est renouvelé par les enseignants lors des assemblées générales qui se tiennent quotidiennement», précisait hier Farid Cherbal, coordinateur national adjoint chargé du Centre. Selon lui, la grève entamée le 13 mai dernier a eu pour effet d’empêcher des milliers d’étudiants de passer leurs examens. «Au total, ce sont près de 200 000 étudiants qui sont privés d’examens. Dans certains établissements, l’administration les a prévenus que les contrôles ont été reportés au 27 mai. Mais il faut savoir que report ou pas, la grève illimitée se poursuivra jusqu’à l’ouverture de négociations directes entre les représentants des enseignants grévistes et le ministère de l’Enseignement supérieur afin de faire aboutir les revendications de notre corporation», note le syndicaliste. En employant le terme «représentants des enseignants grévistes », Farid Cherbal tient à se démarquer de l’actuelle direction du Cnes. Selon lui, si ce mouvement n’a pas été suivi par l’ensemble des universités, cela est principalement dû à l’incapacité de certaines sections syndicales à convoquer des assemblées générales. «Le fait que certains enseignants continuent de travailler ne veut pas forcément dire qu’ils sont contre la grève. D’ailleurs, nombre d’entre eux ont décidé de lancer des pétitions pour soutenir leurs collègues. C’est notamment le cas du département de langue arabe de l’université d’Alger», ajoutera-t-il. Notre interlocuteur a également fait état de pressions, voire de dépassements, subis par des enseignants grévistes de la part de l’administration. «Au niveau de l’Ecole normale supérieure de Bouzareah, le chef de département adjoint de langue arabe a agressé verbalement la coordinatrice du Cnes et à l’EPAU, l’administration a porté plainte contre notre coordinateur. Il est accusé d’avoir appelé les étudiants à boycotter les examens du 20 mai», indique Cherbal en soutenant que ces accusations sont totalement fausses. Notons, par ailleurs, que la grève bat également son plein à l’Université de Constantine. Contacté au téléphone, Bessila Khaled, coordinateur national chargé de l’Est, a précisé que seuls deux contrôles ont eu lieu durant la journée d’hier. «La grève suit son cours et le boycott des examens est quasiment de 100%», dira-t-il.
    T. H.

  • #2
    Normal ils veulent des moyens pour que toutes les écoles, collèges, lycées, faculté et surtout universités aient le matériel pédagogique pour rattraper le retard par rapport aux écoles étrangères et surtout permettre à tous les étudiants d'avoir un niveau correct pour que leurs diplômes soient reconnus aussi à l'étranger. Pourquoi ??? dix ans de retard dans l'enseignement par rapport aux écoles étrangères cela a été prouvé grâce à une étude comparative effectuée par des professeurs et sociologues algériens qui ont transmis leurs rapports au ministre mais il a du atterir soit à la poubelle soit dans un tiroir........
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      L'université algerienne a toujours été un bastion dans les luttes politiques et sociales. C'est quand même l'élite de l'algerie actuelle et celle de demain (que sont nos étudiants).

      L'UGTA, satellite du FLN, n'a jamais pu et ne pourra jamais s'imposer en tant que représentant des enseignants. Les enseignants ne sont pas dupes. La grève (pacifique) actuel est un signe que la société civile est plus mature que veulent ne le faire croire beaucoup.

      Fait marquant, les étudiants ont temoigné leur compréhension et leur sympathie envers le mouvement enseignant.

      RIJAL SAMIDOUN.

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      • #4
        Citation de zwina :Normal ils veulent des moyens pour que toutes les écoles, collèges, lycées, faculté et surtout universités aient le matériel pédagogique pour rattraper le retard par rapport aux écoles étrangères et surtout permettre à tous les étudiants d'avoir un niveau correct pour que leurs diplômes soient reconnus aussi à l'étranger.

        YA Zwina, pas aussi normal que tu ne le penses

        Les écoles, les collèges et lycée : y a d'autres syndicats qui s'en occupent. Les moyens pédagogiques à l'université sont des plus acceptables. Ce n'est pas cela le problème. (Certaines universités sont dotés de réseaux INtranet en wireless (Stp), chose que je n'ai pas eu l'occasion de voir même en France.
        Les problèmes sont de deux natures :

        1. La réhabilitation de la fonction d'enseignant à travers le statut spécifique et la question des salaires.

        2. La démocratisation de l'accès au responsabilités : L'accès aux postes de responsabilité se fait par nomination. Si cela peut se comprendre pour le recteur d'université. Les chefs de départements (ex instituts), les doyens et vices doyens doivent faire l'objet d'élections par leurs pairs.

        Citation de zwina :Pourquoi ??? dix ans de retard dans l'enseignement par rapport aux écoles étrangères cela a été prouvé grâce à une étude comparative effectuée par des professeurs et sociologues algériens qui ont transmis leurs rapports au ministre mais il a du atterir soit à la poubelle soit dans un tiroir........

        Quant au niveau, je l'illustrerai par la chose suivante : De tous les étudiants installés en France (ou ailleurs) avec qui j'ai encore des contacts : La quasi majorité ont decroché leur DEA sans aucun problème. Ils sont très apprécié par leur prof. Un problème recurrent a été soulevé : celui de la maitrise de la langue (Française).
        Tu vois Zwina (j'adore ce prénom), on est loin du tableau noir que tu depeins.

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        • #5
          En effet, la contestation, les revendications des étudiants est un bon signe pour toute démocratie. Les étudiants algériens ont un passé assez honorable depuis fort longtemps.
          L'an dernier, je suis passé à la fac centrale d'Alger avec mon fils, nous avons été un peu dubitatifs et étonnés par les dires de qques étudiants.
          Une question à Mockba: que peut prétendre un algérien ( au autre) avec un DEA en Algérie?

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          • #6
            Mockba

            Tu es très loin de la réalité. J'ai assisté à une conférence où justement des professeurs, sociologues, journalistes et même un membre du FMI algériens ont soulevé ce point sur la carence et le retard de nos universités. Tous les étudiants algériens partant dans les écoles étrangères sont obligés de passer d'abord des équivalences et surtout de s'adapter au niveau de ces écoles qui est très largement supérieur à celles de l'Algérie. Heureusement que les étudiants algériens sont pour la majeure partie très motivés car vu l'immense travail qu'ils ont à réaliser pour rattraper le niveau beaucoup baisseraient les bras
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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            • #7
              Je me suis mal exprimé (peut etre). Je parle des étudiants décrochant leur diplôme d'ingénieur en Algerie et poursuivant leur études en France. Un troisième cycle (ou thèse unique) est conditionnée par une année théorique, celle du DEA.

              Ceux qui veulent rester en algerie, postuleront au concours de magistère. Dans ce dernier cas, fort de leur diplome de magister, se feront recruter à l'université en tant qu'assistant (à eux de graver les echelons). Le recrutement des magisteres est quasiment acquis ces dernières années. Pour rappel, le gouvernement a établi une stratégie pour parer au MILION d'étudiants (attendu pour 2010).

              Le million d'étudiant on l'aura en 2008.

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              • #8
                Ya zwina

                Tu peux pas me dire que je suis loin de la réalité. Je suis en plein dedans. Je suis gréviste. Suis je clair maintenant.

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                • #9
                  Ya Mockba

                  Tu es dans quel université ???????
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                  • #10
                    Zwina ... En MP

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                    • #11
                      Mockba

                      Pourrais tu nous décrire la vie d'un universitaire algérien : les moyens mis à sa disposition, les programmes, ses attentes, ses besoins, leurs perspectives d'avenir............
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                      • #12
                        Oh là ! Vaste sujet Ya zwina. Je vais essayer qd même.

                        La vie d'un universitaire en algerie s'articule autour de deux volets : La pédagogie et la recherche scientifique.

                        Pédagogiquement : Avec l'introduction du système LMD, il y a eu une refonte des programmes avec leur actualisation. Ce qui s'enseignait il ya 10 ans, que dis-je 5 ans en Informatique par exemple est out of date ( ce qui ne veut pas dire qu'il faille les supprimer du programme: La compilation est un concept des années 70, mais théoriquement il est utile de continuer à l'enseigner). Il est vrai que la mise en place d'un tel système connaisse des approximations mais l'idée est bonne.

                        Les problèmes auxquels sont confrontés tous les acteurs universitaires est celui du nombre. Un million d'étudiants prévus en 2010. On les aura en 2008.

                        Autre problème, étant celui de la langue. Les étudiants arrivent à la fac en ayant fait tout leur cursus (primaire, moyen et secondaire) en langue arabe. Puis basculent d'un coup, à un enseignement en français. Je vous dis pas les perles qu'on trouve sur les copies d'examens.

                        Sur le plan de la recherche scientifique, on est mieux loti. Nous disposons de moyens suffisant pour mener à bien nos recherches. Une loi ayant été promulgué recemment et qui prévoit un budget de 1% du PIB (ce qui est énorme) destiné à la recherche scientifique. Nous publions nos travaux dans les plus grandes revues et conf.

                        Le BIG problème est que l'élément central dans tout cela est l'humain. D'où la valorisation des compétences et du rang social de l'enseignant. Ce serait honteux que de vous donner le salaire d'un enseignant. Cela permet de vivre decemment. Tout Juste. On ne fait pas BAC + 15, pour vivre decemment. D'où la grève actuelle.
                        Dernière modification par Mockba, 24 mai 2006, 14h25.

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