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La paternité réduirait les risques de maladie cardiaque

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  • La paternité réduirait les risques de maladie cardiaque

    Une étude américaine publiée lundi a montré que les pères ont moins de risques de mourir d'une maladie liée au cœur que les hommes n'ayant pas eu d'enfant.
    Si des chercheurs ont récemment découvert que la paternité agissait sur les niveaux de testostérone, c'est une toute autre conséquence que vient de révéler une étude américaine. Selon ses résultats, les pères seraient moins exposés aux troubles cardiaques que les hommes sans enfant. Après le mariage, le fait d'être entouré d'amis et même d'avoir un animal domestique, c'est donc au tour de la paternité d'agir sur le coeur des hommes. Du moins si l'on en croit ces travaux réalisés conjointement par l'Association américaine des retraités (AARP), le gouvernement fédéral américain et plusieurs universités.
    Ainsi, les scientifiques ont souligné qu'il est nécessaire d’avoir plutôt de bons gènes pour avoir un enfant : la stérilité pouvant être liée à une faiblesse génétique qui est justement susceptible d'avoir des conséquences sur l'état du cœur. "Il y a de plus en plus de preuves montrant que l'infertilité masculine est une fenêtre sur la santé future d'un homme", explique le Dr Michael Eisenberg, urologue à l'université de Stanford et spécialiste des questions de stérilité, qui a dirigé l'étude. "Cela nous dit peut-être qu'il y a quelque chose d'autre dans leur impossibilité à avoir des enfants".
    17% de risque en moins de maladies cardiaques
    L’étude, publiée lundi sur le site Internet de la revue Human Reproduction est la plus importante jamais menée sur la fertilité et la mortalité masculine et a démarré par l'examen des dossiers de plus de 500.000 membres de l'AARP. Tous âgés de plus de 50 ans, ceux-ci ont répondu à des enquêtes depuis les années 1990 pour un projet de recherche à long terme de l'Institut national du cancer. Les chercheurs ont donc profité de ces enquêtes pour sélectionner leurs participants : au total, près de 138.000 hommes ont été choisis. Ils ont exclu les sujets qui ne s'étaient jamais mariés, pour se concentrer sur ceux qui avaient le plus de chances de vouloir des enfants et d'en avoir.
    De même, ceux qui étaient atteints d'un cancer ou d'une maladie cardiaque ont aussi été écartés, afin de ne conserver que les candidats en bonne santé au début de l'enquête. Néanmoins, de nombreux facteurs tels que le stress, peuvent avoir une influence sur la santé et la décision d'avoir ou non des enfants. De ce fait, les chercheurs reconnaissent qu'ils n'ont pas pu mesurer tous les facteurs en question mais qu’ils ont fait en sorte que l'étude soit la plus objective possible.
    Au final, les résultats montrent que sur les 137.903 hommes, 92% étaient devenus pères et la moitié d'entre eux avait trois enfants, voire plus. Après une dizaine d'années de suivi en moyenne, environ 10% étaient morts. Les chercheurs ont ainsi calculé le taux de mortalité selon le nombre d'enfants et ont ajusté les résultats, en prenant en compte d’autres paramètres comme, entre autres le tabagisme, le poids, l'âge, et les revenus. Mais aucune différence n’a été constatée dans les taux de mortalité des hommes avec ou sans enfant. Par contre, les chercheurs ont observé que les pères avaient 17% de risques en moins de succomber à une maladie cardiovasculaire par rapport aux hommes sans enfant.
    Des résultats à préciser
    Toutefois, les chercheurs ignorent combien d'hommes n'avaient pas d'enfant par choix ou parce qu'ils n'avaient pas pu en avoir. Qui plus est, ils ne savent pas non plus si leurs compagnes avaient un problème de stérilité pouvant expliquer l'absence d'enfant. Enfin, ils ne possédaient pas d'information sur la présence ou non de cholestérol ou de tension artérielle chez les sujets, des facteurs de risques importants si l'on considère les maladies cardiovasculaires.
    Malgré ce manque d’informations, d’éminents cardiologues ont tenu à saluer le large échantillon de l'étude, ainsi que les mesures prises par les chercheurs pour ajuster leurs résultats. "Je pense que nous tenons là quelque chose" et les sciences sociales vont dans le même sens, souligne le Dr Eric Topol, cardiologue et généticien en Californie. "Que ce soit avec un animal, une épouse, ou par interaction sociale (...) toutes ces choses sont liées" à une meilleure espérance de vie, précise t-il encore, cité par AssociatedPress.
    "Il est biologiquement plausible qu'il y ait une connexion", note également le Dr Daniel Rader, directeur de cardiologie préventive à l'université de Pennsylvanie. En revanche, selon lui, la réduction du risque de problèmes cardiaque attribuée au fait d'avoir des enfants "est plutôt modeste".


    maxisciences

  • #2
    Même de ceux non reconnus?

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    • #3
      Un celibataire n'a pas besoin de se priver ou de partager sa nourriture donc il mange plus, c'est pour ca qu'il est plus suject aux maladies cardio vasculaires.

      Commentaire


      • #4
        Ouuuuh! moi je partage avec trois
        La haine aveugle

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