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L’assemblée constitutive s’est déroulée hier a Zéralda : Benbaïbeche lance El Fadjr El Djadid.

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  • L’assemblée constitutive s’est déroulée hier a Zéralda : Benbaïbeche lance El Fadjr El Djadid.

    Tahar Benbaïbeche a présenté, hier, à Zéralda, les lignes directrices de sa nouvelle formation politique : le Parti Fedjr El Djadid (parti de l’aube nouveau). L’ex-secrétaire général du RND estime que la situation sécuritaire reste très préoccupante.

    Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Il y avait foule hier au centre de la Mutuelle des travaux publics de Zéralda. Des citoyens venus de toutes les régions d’Algérie pour assister à l’assemblée constitutive de la nouvelle formation politique de Tahar Benbaïbeche : le Parti Fedjr El Djadid (PFD). L’ex-secrétaire général de l’Organisation nationale des enfants de chouhada (Onec) et du Rassemblement national démocratique (RND) a fait son apparition à 11h 30 aux côtés de plusieurs personnalités politiques. Djahid Younsi, Ahmed Benbitour, Soufiane Djilali et même Hassane Laribi, ancien responsable d’El Islah, ont participé à l’événement. «Notre rencontre aujourd’hui est consacrée à la création d’une nouvelle famille politique. Nos relations avec les autres tendances politiques seront basées sur l’intérêt supérieur du peuple algérien», lance Tahar Benbaïbeche sur un ton solennel. Puis il reviendra longuement sur l’histoire de l’Algérie contemporaine. Une histoire jalonnée, depuis l’Indépendance, de crises successives. Selon lui, la pire des périodes a été celle des années 1990 lorsque «l’Algérien en est arrivé à tuer de sang froid un autre Algérien pour une doctrine que ne peut accepter un esprit sain». «Nous avions perdu ce qui nous restait de dignité. Nous avions été classés parmi ceux qui pourraient représenter une menace pour la race humaine», dira-t-il.

    «Le terrorisme n’est pas fini»

    Abordant la question sécuritaire, l’initiateur du PFD a tenu des propos qui tranchent totalement avec le discours ambiant. Benbaïbeche est catégorique : le terrorisme islamiste reste une menace sérieuse pour l’Algérie. «Le terrorisme continue de frapper avec force et précision. Nous nous retrouvons aujourd’hui face à une nébuleuse qui menace notre pays. Ce qui se passe actuellement à nos frontières du sud et à l’intérieur même de notre territoire est très inquiétant. La menace est telle que nous pourrions nous retrouver avec une nouvelle entité à nos frontières, voire même sur une grande partie de notre territoire », a-t-il insisté. Lors d’une rencontre avec la presse, Benbaïbeche a tenu à assener certaines vérités. «Le terrorisme n’est pas fini. Souvenez-vous, au plus fort du terrorisme, il n’y a eu qu’un seul attentat kamikaze. Mais ces dernières années, les terroristes ont multiplié ce type d’opérations et sont parvenus à toucher le siège de la chefferie du gouvernement, le Conseil constitutionnel, le siège de l’ONU à Alger, l’Académie militaire, des casernes et des commissariats. A mon avis, l’Etat a tout fait pour masquer cette menace. Le peuple doit prendre conscience de cette situation.» Pour ce qui est de la «réconciliation nationale», Benbaïbeche considère que cette politique «n’a pas tout réglé».

    T. H.
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay
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