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C’est déjà mal parti pour Khaled Bounedjma. Le rôle de marionnettiste qu’il a tenté de jouer hier, lors de l’assemblée générale constitutive de sa nouvelle formation politique, le Front national pour la justice sociale (FNJS), tenue à la résidence El Bahia à Sidi Fredj (Alger), ne lui convenait pas du tout.
Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Alors qu’il était en retrait, confiant la gestion du conclave à des inconnus, une poignée de ses compagnons, qui contestaient les membres désignés pour lire devant l’assistance les statuts et le règlement intérieur de ce nouveau parti, ont provoqué la pagaille dans la salle. Et certains militants sont partis sans même signer le procès-verbal de l’assemblée. Le nouveau-né se veut, en tout cas, un parti «nationaliste», se référant à la déclaration du 1er Novembre 1954. Il fait de la «justice sociale» une finalité de son action. Une action ayant pour contours «l’islam religion d’Etat, l’arabe langue officielle, tamazight langue nationale ». Un grand portrait du président Bouteflika étant dressé derrière l’estrade, le parti, souligne Mohamed Charef, un «retraité» d’Oran à qui fut confiée la mission de lire les statuts du parti, milite pour réformer le «système » de manière à faire retrouver aux Algériens «el-izza wa el-karama» (la fierté et la dignité). Ainsi, et selon le règlement intérieur – voté à main levée sans qu’il soit débattu –, il est interdit aux personnes qui se sont distinguées par un comportement hostile à la Révolution de Novembre et ceux ayant collaboré avec des groupuscules terroristes d’adhérer au parti. L’ancien député du PT pour la circonscription d’Aïn Defla, Abdallah Haddad, était, par ailleurs, le seul nom inscrit aux côtés de celui de Khaled Bounedjma sur la liste des membres fondateurs du parti.
Les autres, essentiellement des «ouled chouhada» (enfants de martyrs), des transfuges du Front national algérien (FNA) et des inconnus. A noter la présence de Nadji Ammar, Khelif Redouane et Khettal Abdeslam (président de l’Association des experts judiciaires de Bordj Bou Arréridj), des militants relativement jeunes et qui étaient assis sur l’estrade aux côtés de Haddad et Charef pour les besoins de l’organisation de l’assemblée. Après la lecture des deux textes fondateurs du FNJS, Bounedjma, qui a été invité à parler aux présents, une bonne centaine venant de pas moins de 40 wilayas, a déclaré : «Ma qualité de président de la Coordination ne me permet pas de présider le parti mais les statuts ne m’empêchent pas d’être un membre fondateur.» C’est à ce moment que la fronde a gagné des militants, des enfants de chouhada qui reprochent à Bounedjma de ne les avoir pas associés dans le choix des personnes désignées pour gérer le conclave...
L. H.
Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Alors qu’il était en retrait, confiant la gestion du conclave à des inconnus, une poignée de ses compagnons, qui contestaient les membres désignés pour lire devant l’assistance les statuts et le règlement intérieur de ce nouveau parti, ont provoqué la pagaille dans la salle. Et certains militants sont partis sans même signer le procès-verbal de l’assemblée. Le nouveau-né se veut, en tout cas, un parti «nationaliste», se référant à la déclaration du 1er Novembre 1954. Il fait de la «justice sociale» une finalité de son action. Une action ayant pour contours «l’islam religion d’Etat, l’arabe langue officielle, tamazight langue nationale ». Un grand portrait du président Bouteflika étant dressé derrière l’estrade, le parti, souligne Mohamed Charef, un «retraité» d’Oran à qui fut confiée la mission de lire les statuts du parti, milite pour réformer le «système » de manière à faire retrouver aux Algériens «el-izza wa el-karama» (la fierté et la dignité). Ainsi, et selon le règlement intérieur – voté à main levée sans qu’il soit débattu –, il est interdit aux personnes qui se sont distinguées par un comportement hostile à la Révolution de Novembre et ceux ayant collaboré avec des groupuscules terroristes d’adhérer au parti. L’ancien député du PT pour la circonscription d’Aïn Defla, Abdallah Haddad, était, par ailleurs, le seul nom inscrit aux côtés de celui de Khaled Bounedjma sur la liste des membres fondateurs du parti.
Les autres, essentiellement des «ouled chouhada» (enfants de martyrs), des transfuges du Front national algérien (FNA) et des inconnus. A noter la présence de Nadji Ammar, Khelif Redouane et Khettal Abdeslam (président de l’Association des experts judiciaires de Bordj Bou Arréridj), des militants relativement jeunes et qui étaient assis sur l’estrade aux côtés de Haddad et Charef pour les besoins de l’organisation de l’assemblée. Après la lecture des deux textes fondateurs du FNJS, Bounedjma, qui a été invité à parler aux présents, une bonne centaine venant de pas moins de 40 wilayas, a déclaré : «Ma qualité de président de la Coordination ne me permet pas de présider le parti mais les statuts ne m’empêchent pas d’être un membre fondateur.» C’est à ce moment que la fronde a gagné des militants, des enfants de chouhada qui reprochent à Bounedjma de ne les avoir pas associés dans le choix des personnes désignées pour gérer le conclave...
L. H.
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