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Arlit : Les nigériens expulsés d’Algérie continuent d’arriver
Plus de trois cents personnes en provenance d’Assamaka sont arrivées ce samedi 1er octobre à Arlit, constituant ainsi la seconde vague de Nigériens apparemment expulsés de l’Algérie depuis le 28 septembre dernier. Ils seraient entre 358 et 387, au nombre desquels 37 femmes et 59 enfants. La première vague du 28 septembre comptait 232 expulsés : des hommes adultes uniquement. L’on ne connaît toujours pas les raisons de ces vagues d’expulsion. Néanmoins, seules les personnes en situation irrégulière sont visées par les services de police algérienne selon un témoignage recueilli à Tamnarasset (sud algérien).
SITUATION HUMANITAIRE- L’OIM a organisé le transport des expulsés du poste d’Assamaka vers Arlit et s’occupera également de les faire acheminer dès dimanche vers leurs destinations finales. En attendant ; ils sont hébergés au Centre de transit de l’OIM à Arlit où l’on procède au décompte. Le centre dispose de deux dortoirs pouvant accueillir 120 personnes et d’un hangar dans la cour pouvant abriter 50 autres personnes. Le site disposerait également de 116 matelas, 150 nattes, 109 couvertures. Seule une des 3 toilettes du centre est fonctionnelle. L’approvisionnement en eau se fait par camion citerne et le stockage est assuré à l’aide de deux fûts de 200 litres chacun et de 5 jarres traditionnelles de 50 litres chacune. MSF avec une équipe d’un médecin et d’un infirmier en plus d’un infirmier de l’OIM assurent les consultations médicales
BESOINS HUMANITAIRES- Les besoins immédiats portent sur : - la mise en place d'un meilleur système de stockage de l'eau; - l’installation des tentes dans la cour pour désengorger les dortoirs; - l’augmentation du nombre de matelas, de nattes et de couvertures; - la fourniture de grandes assiettes pour servir les repas.
Ecrit par OCHA: Office for the Coordination of Humanitarian Affairs || Niamey, NIGER. Le titre est de medianiger
PS :
Dans une dépêche de l'AFP, il est précisé que selon des observateurs, cette décision d'expulser ces 600 Nigériens serait largement liée à la crainte d'Alger d'une infiltration sur son sol de combattants jihadistes ou d'anciens mercenaires africains ayant combattu aux côtés des forces du dirigeant libyen déchu, Mouammar Kadhafi. L'Algérie et le Niger ont accru la surveillance de leurs frontières avec la Libye, où le conflit a entraîné une dissémination d'armes dans le Sahel, alors qu'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) constitue déjà une menace majeure, commettant des rapts, essentiellement d'Occidentaux, et divers trafics.
SITUATION HUMANITAIRE- L’OIM a organisé le transport des expulsés du poste d’Assamaka vers Arlit et s’occupera également de les faire acheminer dès dimanche vers leurs destinations finales. En attendant ; ils sont hébergés au Centre de transit de l’OIM à Arlit où l’on procède au décompte. Le centre dispose de deux dortoirs pouvant accueillir 120 personnes et d’un hangar dans la cour pouvant abriter 50 autres personnes. Le site disposerait également de 116 matelas, 150 nattes, 109 couvertures. Seule une des 3 toilettes du centre est fonctionnelle. L’approvisionnement en eau se fait par camion citerne et le stockage est assuré à l’aide de deux fûts de 200 litres chacun et de 5 jarres traditionnelles de 50 litres chacune. MSF avec une équipe d’un médecin et d’un infirmier en plus d’un infirmier de l’OIM assurent les consultations médicales
BESOINS HUMANITAIRES- Les besoins immédiats portent sur : - la mise en place d'un meilleur système de stockage de l'eau; - l’installation des tentes dans la cour pour désengorger les dortoirs; - l’augmentation du nombre de matelas, de nattes et de couvertures; - la fourniture de grandes assiettes pour servir les repas.
Ecrit par OCHA: Office for the Coordination of Humanitarian Affairs || Niamey, NIGER. Le titre est de medianiger
PS :
Dans une dépêche de l'AFP, il est précisé que selon des observateurs, cette décision d'expulser ces 600 Nigériens serait largement liée à la crainte d'Alger d'une infiltration sur son sol de combattants jihadistes ou d'anciens mercenaires africains ayant combattu aux côtés des forces du dirigeant libyen déchu, Mouammar Kadhafi. L'Algérie et le Niger ont accru la surveillance de leurs frontières avec la Libye, où le conflit a entraîné une dissémination d'armes dans le Sahel, alors qu'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) constitue déjà une menace majeure, commettant des rapts, essentiellement d'Occidentaux, et divers trafics.