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  • La coalition de gauche du Centre de l'Harmonie, menée par les communistes remporte avec 28,3% des vo

    La coalition de gauche du Centre de l'Harmonie, menée par les communistes remporte avec 28,3% des voix les législatives en Lettonie, dans un pays saigné par le FMI et l'UE


    Les élections législatives anticipées en Lettonie, qui se déroulaient samedi dernier ont accouché d'un résultat historique. Pour la première fois depuis la restauration du capitalisme en 1991,les communistes duParti socialiste de Lettonieont remporté un scrutin national, à la tête de la coalition de gauche duCentre de l'harmonie.

    LeCentre de l'Harmoniea obtenu 28,36% des voix (dont 41% à Riga) ainsi que 31 élus sur les 100 que compte le Parlement. Il devance assez largement les partis de droite libéraux-nationalistes de de laRéforme(20,82% et 22 sièges), de l'Unité(18,83% et 20 sièges) et de l'Alliance nationale(13,8% et 14 sièges).

    L'étendue du consensus existant entre les trois formations de droite, sur fond d'ultra-libéralisme économique et de nationalisme ethnique euro-compatible, devrait permettre la formation d'une coalition gouvernementale réactionnaire.


    Contrairement au discours médiatique dominant, le Centre de l'Harmonie n'est absolument pas un « parti russe » en Lettonie. Certes, la base sociale et politique de la coalition était initialement cette minorité russophone longtemps privée de ses droits civiques et politique et encore aujourd'hui largement discriminée et stigmatisée par le nationalisme raciste des partis de droite lettons.

    Mais le succès de samedi prouve que les communistes du Parti socialiste de Lettonie et les socialistes du Parti de l'Harmonie – les deux composantes essentielles de l'alliance – ont su rassembler large, et unir travailleurs Lettons de souche et russophones autour d'un discours d'opposition au racisme d’État et aux recettes libérales concoctées en concertation entre les classes dirigeantes lettones, le FMI et l'UE.

    Il faut dire que la traditionnelle instrumentalisation d'un nationalisme letton, divisant les travailleurs en lettons de souche 'privilégiés' et lettons russophones exclus, ne peut plus masquer la faillite de la restauration du capitalisme en Lettonie après 1991, ressentie durement aujourd'hui par tous les ménages ouvriers et populaires.

    Le « miracle letton » fut plutôt un mirage bien éphémère. Après une décennie 1990 marquée par une récession continue – en 2005, la production industrielle Lettone ne représentait encore que 50% de celle de 1990 – la consommation des ménages ainsi que l'investissement ont été artificiellement gonflés par le crédit, provoquant un endettement à grande échelle mais aussi une bulle immobilière considérable.

    Inflation galopante et endettement des ménages rendant la situation des classes populaires et moyennes lettones précaires, politique fiscale favorable aux entreprises rendant vulnérables les comptes publics, enfin consommation financée par les importations dans un pays où l'appareil productif 'national' (hérité de l'époque soviétique) a été démantelé, creusant donc un déficit commercial abyssal : toutes les conditions étaient réunies pour un désastre social.

    La crise capitaliste de 2008-2009 a touché la Lettonie de plein fouet avec en deux ans – 30% de récession, une dette publique multipliée par sept et enfin un taux de chômage record de 22,2%.

    Confrontée à la faillite du capitalisme libéral Letton, la classe dirigeante Lettone a choisi la fuite en avant : la vassalisation accrue envers l'UE et le FMI et l'approfondissement d'une politique ultra-libérale avec le plan d'austérité mis en œuvre en 2010 prévoyant une baisse des salaires des fonctionnaires de 20 à 50%, des retraites de 10 à 70% ou encore une baisse des salaires dans le privé de 20 à 30%.

    Confronté à une fronde sociale sans précédent, miné par les affaires de corruption, le gouvernement a été contraint de dissoudre l'Assemblée en juillet dernier, après consultation populaire selon la procédure constitutionnelle.

    La percée historique du Centre de l'Harmonie, et des communistes qui la mènent, est l'expression d'une colère massive de la classe ouvrière lettone, quelque soit son étiquette ethnique ou son statut juridique.

    Elle vient de loin. Depuis plusieurs années, les communistes et la gauche ne cessent de progresser. En 2009, le « Centre de l'Harmonie » remportait la mairie de Riga. Cette même année, l'ancien maire communiste de Riga soviétique, secrétaire du Parti socialiste letton (PSL) devenait député européen. Une revanche historique pour cet ancien prisonnier politique après 1991, coupable d'être resté fidèle à l'Union soviétique.

    Certes, la droite libérale et nationaliste vassalisée à l'UE et au FMI ne laissera pas le pouvoir à l'alliance socialiste-communiste, elle qui a posé dans la campagne notamment la remise en cause de l'Euro et la relance des dépenses publiques plutôt que l'austérité.

    Tout comme en Russie ou en République tchèque, voilà un autre pays de l'Est où les communistes représentent plus que jamais l'opposition au capitalisme libéral et au nationalisme étroit compatible avec cette « prison des peuples » qu'est l'Union européenne.

    25 septembre 2011

    Source: solidarité internationale pcf
    Dernière modification par Elghifari, 03 octobre 2011, 02h14.

  • #2
    Sous le capitalisme en Lettonie, on constate une régression générale, le niveau de vie du peuple qui a dégringolé par rapport à l'ère soviétique (sous le régime de l'ex-URSS), une paupérisation continue et une perte de souveraineté accaparée par l'Union Européenne et le FMI.

    Tout cela prouve, en ex URSS, que le système socialiste, même avec ses imperfections, est supérieur au système capitaliste qui mène à la pauvreté de la majorité du peuple et à la perte de la souveraineté de l'Etat au profit du FMI et de l'Union Européenne qui imposent leurs directives économiques au profit du capital financier international au détriment des peuples. et de leur souveraineté.

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