Depuis l'indépendance, l'Algérie a vu défilé plusieurs présidents de la république dont un seul constitue une exception algérienne et arabe.
La période de sa présidence (de 1995 à 1999) est la plus difficile qu'ait connu un président algérien, elle est caractérisée par la guerre civile, le terrorisme, l'isolement du pays sur la scène internationale, la forte baisse des prix du pétrole, la sécheresse et la mise sous tutelle de l'économie algérienne par le FMI.
Cette présidence se caractérise par quelques grands actes et acquis qui ont permis à l’Algérie de se relever par la suite:
* le refus de l'intervention du GIGN français dans le territoire algérien lors de la prise d'otage de l'airbus d'Air France,
* la victoire contre l'insurrection islamiste armée par la mise en place de la politique de la Rahma tout en refusant l'impunité contrairement à son successeur qui a consacré cette impunité dans tous les domaines,
* la reconstitution des réserves de pétrole à leur niveau de 1971 avec la découverte des gisements pétroliers du bassin de Berkine,
* une constitution qui limitait le nombre de mandats présidentiels à deux.
Il a quitté le pouvoir non pas à la suite d'un coup d'état ou d'une révolution populaire ou à cause d'une mort naturelle ou suspecte.
Il a quitté le pouvoir par sa propre volonté en démissionnant, cet acte constitue une exception et une grande leçon en premier à son successeur et en second à tous les dirigeants arabes qui s'accrochent obstinément au pouvoir.
Il a démissionné pensant qu’en favorisant l’alternance il rendrait un grand service à son pays. Il matérialisait ainsi son refus de cautionner les méthodes employées par le DRS et de couvrir la corruption endémique du système.
Pour ce dernier acte, Monsieur le président Liamine Zéroual, je considère que vous êtes le meilleur président qu'ait connu l'Algérie et le monde arabe, j’espère qu’en cette période de révolutions arabes les historiens s’intéresseront à votre présidence et qu’on vous rendra l’hommage que vous méritez.
Nouvel Obs Blog
La période de sa présidence (de 1995 à 1999) est la plus difficile qu'ait connu un président algérien, elle est caractérisée par la guerre civile, le terrorisme, l'isolement du pays sur la scène internationale, la forte baisse des prix du pétrole, la sécheresse et la mise sous tutelle de l'économie algérienne par le FMI.
Cette présidence se caractérise par quelques grands actes et acquis qui ont permis à l’Algérie de se relever par la suite:
* le refus de l'intervention du GIGN français dans le territoire algérien lors de la prise d'otage de l'airbus d'Air France,
* la victoire contre l'insurrection islamiste armée par la mise en place de la politique de la Rahma tout en refusant l'impunité contrairement à son successeur qui a consacré cette impunité dans tous les domaines,
* la reconstitution des réserves de pétrole à leur niveau de 1971 avec la découverte des gisements pétroliers du bassin de Berkine,
* une constitution qui limitait le nombre de mandats présidentiels à deux.
Il a quitté le pouvoir non pas à la suite d'un coup d'état ou d'une révolution populaire ou à cause d'une mort naturelle ou suspecte.
Il a quitté le pouvoir par sa propre volonté en démissionnant, cet acte constitue une exception et une grande leçon en premier à son successeur et en second à tous les dirigeants arabes qui s'accrochent obstinément au pouvoir.
Il a démissionné pensant qu’en favorisant l’alternance il rendrait un grand service à son pays. Il matérialisait ainsi son refus de cautionner les méthodes employées par le DRS et de couvrir la corruption endémique du système.
Pour ce dernier acte, Monsieur le président Liamine Zéroual, je considère que vous êtes le meilleur président qu'ait connu l'Algérie et le monde arabe, j’espère qu’en cette période de révolutions arabes les historiens s’intéresseront à votre présidence et qu’on vous rendra l’hommage que vous méritez.
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