Karim Ghellab a eu à initier les réformes les plus impopulaires et les plus décisives pour conduire le Maroc vers la modernité : libéralisation des services portuaires, des services aéroportuaires, accord d’open sky avec l’Europe, réforme du Code de la route, instauration du permis à points et, last but not least, accélération du programme autoroutier national. Cet ingénieur des Ponts et Chaussées incarne toute une génération de Marocains bien formés à l’étranger et qui sont aux commandes depuis dix ans.
Karim Ghellab : « J’aime aussi illustrer le bien-fondé de notre stratégie de gain de compétitivité à travers les classements des institutions internationales où le Maroc ne cesse de progresser à tous les niveaux. »
Les Afriques : En 2000, certains rapports internationaux classaient le Maroc parmi les pays les moins compétitifs en termes de logistique. Dans quelles mesures la série de réformes que vous avez entreprise a-t-elle remédié à cette situation ?
Karim Ghellab : Le Maroc est plutôt en avance par rapport à d’autres pays de la région, en ce qui concerne le développement de ses infrastructures de transports et l’introduction de la concurrence dans les différents modes de transports, par l’ouverture du marché au secteur privé et l’encouragement à la concurrence. Les réformes rigoureuses menées dans les différents modes de transports à l’image de la réforme portuaire, de la libéralisation du transport routier de marchandises et du transport maritime, de l’ouverture du ciel marocain à la concurrence et du nouveau Code de la route, commencent à produire pleinement leurs effets. Ces efforts que nous poursuivons sans relâche, aussi bien en termes d’investissements que de réformes structurelles, se retrouvent dans les résultats réalisés par l’économie marocaine, en dépit de la crise. J’aime aussi illustrer le bien-fondé de notre stratégie de gain de compétitivité à travers les classements des institutions internationales, où le Maroc ne cesse de progresser à tous les niveaux. A titre d’exemple, selon le classement annuel de l’indice de connectivité publié par la CNUCED, le Maroc est passé de la 77ème place mondiale en 2007 à la 17ème place, et devient ainsi le premier en Afrique
source: lesafriques
Karim Ghellab : « J’aime aussi illustrer le bien-fondé de notre stratégie de gain de compétitivité à travers les classements des institutions internationales où le Maroc ne cesse de progresser à tous les niveaux. »
Les Afriques : En 2000, certains rapports internationaux classaient le Maroc parmi les pays les moins compétitifs en termes de logistique. Dans quelles mesures la série de réformes que vous avez entreprise a-t-elle remédié à cette situation ?
Karim Ghellab : Le Maroc est plutôt en avance par rapport à d’autres pays de la région, en ce qui concerne le développement de ses infrastructures de transports et l’introduction de la concurrence dans les différents modes de transports, par l’ouverture du marché au secteur privé et l’encouragement à la concurrence. Les réformes rigoureuses menées dans les différents modes de transports à l’image de la réforme portuaire, de la libéralisation du transport routier de marchandises et du transport maritime, de l’ouverture du ciel marocain à la concurrence et du nouveau Code de la route, commencent à produire pleinement leurs effets. Ces efforts que nous poursuivons sans relâche, aussi bien en termes d’investissements que de réformes structurelles, se retrouvent dans les résultats réalisés par l’économie marocaine, en dépit de la crise. J’aime aussi illustrer le bien-fondé de notre stratégie de gain de compétitivité à travers les classements des institutions internationales, où le Maroc ne cesse de progresser à tous les niveaux. A titre d’exemple, selon le classement annuel de l’indice de connectivité publié par la CNUCED, le Maroc est passé de la 77ème place mondiale en 2007 à la 17ème place, et devient ainsi le premier en Afrique
source: lesafriques
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