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Un lycéen s’est immolé par le feu à Oran

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  • Un lycéen s’est immolé par le feu à Oran

    Le quotidien d'oran rapporte dans son édition à paraitre ce 04 Octobre un dramatique événement survenue dans un Lycée d'Oran.

    "Un Lycéen âgé de 19 ans, s’est immolé par le feu, hier matin vers 10h à l’intérieur du lycée Souiyah El Houari.

    Ce lycéen orienté hors de la vie scolaire a escaladé le mur du lycée à l’heure de la récréation et s’est placé face à la salle des professeurs avant de s’asperger d’essence et d’allumer le feu. Le censeur est accouru pour tenter de sauver le jeune, ce qui lui a occasionné des brûlures aux mains.

    Traumatisés par l’atrocité de l’acte, les élèves se sont alors déchaînés s’en prenant au mobilier du lycée. SM avait introduit une demande de recours pour réintégrer le lycée, une demande qui a été rejetée au même titre que pour 15 autres de ses camarades. Issu d’une famille pauvre et habitant dans des conditions lamentables, S.M avait entrepris toutes les démarches pour qu’on l’autorise à s’inscrire une deuxième fois en Terminale, après avoir échoué au Bac, mais en vain. Juste après cet incident, un arrêt des cours a été observé.

    La direction de l’Education s’est emparée du dossier et sera chargée d’étudier le cas des 16 élèves exclus."
    Dernière modification par mob_dz, 03 octobre 2011, 22h01.
    Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

  • #2
    Le problème remonte au 26 Septembre.

    Oran : Des élèves renvoyés prennent d'assaut un lycée

    par Sofiane M.

    Le personnel enseignant et administratif du lycée Souiyah El Houari, situé près du marché de gros des fruits et légumes, sur l'avenue Chakib Arslane à Oran, a vécu l'horreur, hier et avant-hier. Tout a commencé jeudi après la fin de non-recevoir émis par le conseil des classes de fin d'année pour les recours d'une vingtaine d'élèves. Les concernés ont été renvoyés pour différents critères : âge, indiscipline et faibles moyennes, selon le personnel enseignant. Dimanche matin, un groupe d'élèves renvoyés a pris d'assaut l'établissement secondaire. Armés jusqu'aux dents d'armes blanches, les assaillants ont essayé de s'introduire par la force à l'intérieur de cet établissement. Après l'intervention des services de sécurité, les assaillants ont pris la fuite. Pas pour longtemps. N'ayant pas assouvi leur désir de vengeance, ils ont réinvesti les lieux dans l'après-midi. Un membre du personnel administratif du lycée a failli faire les frais de cette expédition punitive. «La victime qui travaille en tant que magasinier a été aspergée d'acide par les assaillants. Il a, heureusement, réussi à se réfugier dans l'établissement scolaire. La situation a dégénéré hier matin, après l'intrusion d'un groupe d'élèves épaulés par leurs parents, à l'intérieur du lycée. Les assaillants se sont introduits, durant la récréation, par la force, jusqu'à la salle des professeurs. Ils étaient déterminés à «corriger» une enseignante, n'était-ce l'intervention de ses collègues. Un groupe d'assaillants a même menacé de mort et des pires représailles le censeur», raconte amèrement le représentant du Snapest, au niveau de ce lycée. Le personnel enseignant de cet établissement secondaire a observé hier une journée de protestation pour dénoncer «la chasse aux enseignants honnêtes». «Nous allons tenir une AG pour décider des actions à entreprendre dans les prochains jours pour dénoncer l'insécurité dans cet établissement», affirme notre interlocuteur.

    Le bureau local du Snapest, un syndicat fortement représenté à Oran, a aussi promis d'observer une action de protestation dans les jours à venir «si rien n'est fait pour protéger le personnel enseignant».

    Par ailleurs, dans le lycée Ibrahim Tazi, à Courbet, les élèves des classes terminales ont boycotté, durant toute la journée de dimanche, les cours pour exiger le retour au nouveau système de la séance continue. Des parents d'élèves et des élèves avaient mis la pression, depuis la rentrée scolaire, sur l'Académie pour abandonner le système de la séance continue dans cet établissement secondaire. Ils avaient obtenu gain de cause et l'administration de ce lycée a décidé de revenir au système classique. Cependant le retour au système classique n'a pas arrangé tout le monde.

    Les élèves des classes terminales avaient ainsi boycotté jusqu'à nouvel ordre, les cours. Il faut avouer que le système de la séance continue arrange surtout les élèves des classes terminales au détriment des autres niveaux. Les parents d'élèves des classes terminales s'étaient acquittés en fait de fortes sommes pour assurer des cours de soutien à leurs enfants après 14h30, selon les commérages.

    La direction de ce lycée, qui accueille 1.200 élèves, a été finalement contrainte de réaménager les horaires des classes terminales pour satisfaire tout le monde : les parents, les élèves et… les écoles privées !
    Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

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    • #3
      c'est malheureux, 19 ans et déja blasé de la vie, il y'a de quoi!
      Alla irahmou

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      • #4
        Je voulais savoir si en Algerie il existe l'education specialisee et s'il ya du personnel qui assure cet enseignement et si dans les ecoles, lycee il yavait du personnel specialise qui aide les eleves en besoin d'aide ou en detresse et ils font aussi le depistage des etudiant entrain d'echouer leur classe....


        Le cas que nous venons de lire est un cas de ED: Emotionally Disturbed...il a tous le signes indicateurs d'un jeune qui souffre d'instabilite emotionelle...mais il n'a eu aucune aide aucun support et je suppose qu'il n'ya eu aucun testing pour voir son niveau intellectuel et ses besoins academiques...

        Ce genre d'etudiant est un enfant qui represente un danger pour lui et pour les autres....ce lycee a ete vraiment chanceux qu'il s'en est pris a lui meme seulement


        Un etudiant pareil et je suppose des centaines d'autres peuvent beneficier d'un education/enseignment qui s'accorde avec leur besoins et leur niveau et surtout le niveau ou il se trouve.

        On trouve plusieurs desabilites: ID (Intellectual disabilty), ADHD (Hyperactivity), ED (Comme le cas dessus), Autism, OHI (les enfants qui ont des maladies: le diabete par exemple) etc..


        Nous ne pouvons pas mettre tout le monde dans un sac si on veut aider l'enseignant a enseigner et s'acquitter de son devoir d'enseignant et de finir le programme a temps....avec ce melange d'etudiant qui ne fait rien et qui peut causer des tragedies...

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        • #5
          Je voulais savoir si en Algerie il existe l'education specialisee
          Il y a le détournement de fond spécialisé, la 3issaba spécialisée, le bourrage des urnes super spécialisé ...
          L'éducation spécialisée, l'éducation pour adulte ou plutôt l'éducation tout court! de quoi tu parles ?
          Que tous les élèves du lycée en question et tous les élèves d’Algérie s'immolent il n'y aura rien, ni démission, ni changement ni une aide quelconque. Après tout c'est un zawali de moins.
          Les séniles d'en haut ont perdu le fil de la réalité, les budgets sont alloués à la police dans leur guerre contre les algériens.
          وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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          • #6
            S.M avait entrepris toutes les démarches pour qu’on l’autorise à s’inscrire une deuxième fois en Terminale, après avoir échoué au Bac, mais en vain
            En gros il voulait refaire absolument sa terminale quitte à s'immoler ?

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            • #7
              Le cas que nous venons de lire est un cas de ED: Emotionally Disturbed..
              On trouve plusieurs desabilites: ID (Intellectual disabilty), ADHD (Hyperactivity), ED (Comme le cas dessus), Autism, OHI (les enfants qui ont des maladies: le diabete par exemple) etc..
              Non c'est pas ce genre d'affects, ce qu'il a eu c'est un acte de désespoir mais murement réfléchi ! en gros il a fait ça pour dire à la société "aidez moi, aimez moi, j'existe, je veux réussir mon bac car je le vaut bien..." ça n'a strictement rien à voir avec l'autisme !!

              Ce dont l'école algérienne a besoin c'est d'une volonté politique !

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              • #8
                En gros il voulait refaire absolument sa terminale quitte à s'immoler ?
                La fragilité de cet age peut pousser à des extrêmes.
                Il s'est immolé pour vrai, ce n'est plus de la manipulation d'ados.
                Une simple mise hors du lycée et c'est la débâcle et le futur obscur, faute de porte de sortie, d'autres formations ... d'un autre avenir. Hélas, dans son désespoir il savait le gouffre qui l'attendait.
                وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                • #9
                  Le lycéen d’Oran brûlé au deuxième degré : L’histoire d’une détresse

                  Edition du 05 Octobre 2011



                  Le lycéen d’Oran brûlé au deuxième degré : L’histoire d’une détresse



                  K. Assia



                  Au lendemain de l’incident qui a ébranlé le lycée Souiyah El Houari sur l’avenue Chakib Arslane, à Oran, l’émotion est toujours à son comble. Parents d’élèves, lycéens et tout le personnel sont encore sous le choc, après que l’élève S. Mohamed, âgé de 19 ans, ait tenté, lundi, de mettre un terme à sa vie en s’immolant par le feu, à l’intérieur de son établissement.



                  Hier, c’est au pavillon 2 des grands brûlés, au CHU d’Oran que nous avons rencontré son père, un agent de nettoiement à l’APC d’Oran. Ce père de huit enfants était entouré de tous les camarades de Mohamed qui sont venus s’enquérir de son état de santé. Abattu par ce qui venait de se passer, le père s’exprimait en larmes pour décrire le mal qui le ronge de l’intérieur. Mon fils a toujours été sage et n’a jamais eu d’histoires avec personne. « Je revenais du travail quand j’ai appris la mauvaise nouvelle », dit-il en larmes. « Le choc était tellement fort que je ne ressentais plus mes jambes. Rien ne pressentait que mon fils allait passer à l’acte. Il est vrai qu’il a tout entrepris pour qu’il réintègre son lycée après son échec au baccalauréat, au point de descendre à l’académie où il a rencontré un responsable mais n’a jamais montré une quelconque inquiétude», ajoute-t-il.



                  Si le père ne voyait rien venir de la part de son fils, à l’exception de sa déception, ses anciens camarades de classe, au contraire, étaient au courant du malaise qui hantait Mohamed. Ce jeune issu d’une famille très pauvre rêvait d’une vie meilleure, il voulait décrocher son bac, au même titre que son frère aîné et rejoindre les bancs de l’université afin d’améliorer les conditions de vie de toute sa famille qui, malheureusement, vit dans une seule pièce, au fond du quartier populaire de «Kouchet El Djir ». Des conditions extrêmes que partageaient tous les proches de la victime.



                  Mohamed travaillait chez un mandataire pendant les vacances et les jours fériés pour aider son père et sa sœur, un bébé en mauvaise santé. Il a été garde malade pendant des mois lorsque sa petite sœur a été hospitalisée pour des problèmes de vue, ajoute un proche. A la pression quotidienne s’ajoutaient le manque d’argent et le besoin de réussir pour mieux vivre. Des facteurs qui auraient poussé ce jeune à l’extrême, voire à tenter l’irréparable expliquent ses camarades qui sont venus en force le consoler et lui exprimer leur soutien. Dans la chambre où est gardé en observation le jeune Mohamed, l’équipe médicale était à son chevet pour suivre de près l’amélioration de son état de santé. Mohamed a été atteint au dos et aux membres supérieurs et ses blessures sont du 2ème degré, ce qui explique qu’il a au moins un mois devant lui pour se rétablir.



                  En l’approchant il parlait à peine, mais on avait compris que son geste a été un signe de désespoir, car les professeurs avaient refusé sa demande de recours, au même titre que ses15 autres camarades. Du côté des lycéens, justice doit être faite, alors que pour le père de famille, le rétablissement de son fils est son seul souhait.



                  Certains représentants de la direction de l’Education se sont déplacés sur les lieux, apprend-on. Rappelons que S. Mohamed avait escaladé le mur du lycée, lundi à 10h. Se plaçant face à la salle des professeurs, il s’est aspergé d’essence avant d’allumer le feu à l’aide d’un briquet.



                  Un acte qui a plongé les autres élèves dans la consternation car nombreux d’entre eux se sont évanouis. Ce geste n’a pas été sans conséquences car il a déchaîné les lycéens qui se sont vite révoltés en cassant vitres, chaises et autres mobiliers. Fort heureusement, l’intervention des policiers a permis d’éviter le pire. Hier, au lycée Souiyah El Houari, les cours n’avaient pas repris.
                  Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

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                  • #10
                    si qui fond ca naksine iman louken yaref bali harem il ne le fait pas peu ètre qu il etait droguer et je si quoi si pas normal ca la drogue va tuer tous le monde

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