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Immixtion du religieux en politique.

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  • Immixtion du religieux en politique.

    Illustration de ce que donne l'immixtion du religieux en politique



    Le débat devient impossible. L'accusation ultime de ridda, de nifaq, de Kofr... une fois lancé un couperet de guillotine ...
    Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

  • #2
    " La religion est l'opium du peuple"

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    • #3
      @Arazigh

      Alors nous sommes les hollondais de ce domaine. Nous aimons l'Opium, nous le vénérons et nous le consommons à toutes les sauces possibles et imaginables !
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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      • #4
        « Le fondement de la critique irréligieuse est : c'est l'homme qui fait la religion, ce n'est pas la religion qui fait l'homme. Certes, la religion est la conscience de soi et le sentiment de soi qu'a l'homme qui ne s'est pas encore trouvé lui-même, ou bien s'est déjà reperdu. Mais l'homme, ce n'est pas un être abstrait blotti quelque part hors du monde. L'homme, c'est le monde de l'homme, l'État, la société. Cet État, cette société produisent la religion, conscience inversée du monde, parce qu'ils sont eux-mêmes un monde à l'envers. La religion est la théorie générale de ce monde, sa somme encyclopédique, sa logique sous forme populaire, son point d'honneur spiritualiste, son enthousiasme, sa sanction morale, son complément solennel, sa consolation et sa justification universelles. Elle est la réalisation fantastique de l'être humain, parce que l'être humain ne possède pas de vraie réalité. Lutter contre la religion c'est donc indirectement lutter contre ce monde-là, dont la religion est l'arôme spirituel.

        La détresse religieuse est, pour une part, l'expression de la détresse réelle et, pour une autre, la protestation contre la détresse réelle. La religion est le soupir de la créature opprimée, l'âme d'un monde sans cœur, comme elle est l'esprit de conditions sociales d'où l'esprit est exclu. Elle est l'opium du peuple. (Souligné par moi)

        L'abolition de la religion en tant que bonheur illusoire du peuple est l'exigence que formule son bonheur réel. Exiger qu'il renonce aux illusions sur sa situation c'est exiger qu'il renonce à une situation qui a besoin d'illusions.(…) La critique de la religion détruit les illusions de l'homme pour qu'il pense, agisse, façonne sa réalité comme un homme sans illusions parvenu à l'âge de la raison, pour qu'il gravite autour de lui-même, c'est-à-dire de son soleil réel. »

        Marx, Critique de la philosophie du droit de Hegel
        Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

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        • #5
          @Mob_Dz

          D'accord !

          Alors nous sommes l'expression vivante de la création opprimée ; l'incarnation de l'âme du monde sans cœur ; et des êtres vivant misérablement dans des conditions où l'esprit est exclu de l'existence ... et cela depuis au moins 1400 ans.

          Nous aimons notre Opium, nous vénérons notre Opium, nous tenons à notre Opium et nous ne voulons pas nous passer de notre Opium.

          Mâaliche ?!
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #6
            un homme vient d'insulter un autre en direct sur un plateau de TV , l'autre pique une crise de nerfs et se défend, ou est le religieux dans tout ça ???
            La mer apportera à chaque homme des raisons d'espérer , comme le sommeil apporte son cortège de rêves C.C.

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            • #7
              @Supernova

              C'est pourtant évident : l'un des deux a fumé de l'opium avant de se présenter sur le plateau !
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #8
                La logique du Tekfir n'est pas religieuse??
                Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

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                • #9
                  @Mob_Dz

                  Les communistes, dont les maitres à penser ont été cités là, avaient eux aussi leur doctrines, leur orthodoxies et, partant de là, leurs "hérétiques" et leurs proscrits.

                  Faudrait-il proscrire le communisme de la politique sur cette seule base ?
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                  • #10
                    La logique du Tekfir n'est pas religieuse??
                    il aurait pu le traiter d'homo ou de harki ça aurait produit le même effet, on a ici un type qui essai de débattre sérieusement face à un type qui utilise un langage de bas niveau ( comprendre par cela un langage de la rue )
                    La mer apportera à chaque homme des raisons d'espérer , comme le sommeil apporte son cortège de rêves C.C.

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                    • #11
                      " La religion est l'opium du peuple"
                      Selon ma compréhension modeste de cette phrase célèbre : La religion reflète la condition réelle du peuple opprimé, elle est son refuge, son soutien et sa consolation. A travers elle, il exprime sa douleur, son espoir et sa force d'endurance et de lutte pour la vie.
                      L'islam bien compris prodigue clairvoyance, sagesse et lutte pour la justice sociale, (voir la sira du Prophète, de ses Compagnons et après eux et aujourd'hui certaines tendances du Chisme الشيعة révolutionnaire)

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                      • #12
                        Envoyé par mob_dz
                        « Le fondement de la critique irréligieuse est : c'est l'homme qui fait la religion, ce n'est pas la religion qui fait l'homme. Certes, la religion est la conscience de soi et le sentiment de soi qu'a l'homme qui ne s'est pas encore trouvé lui-même, ou bien s'est déjà reperdu. Mais l'homme, ce n'est pas un être abstrait blotti quelque part hors du monde. L'homme, c'est le monde de l'homme, l'État, la société. Cet État, cette société produisent la religion, conscience inversée du monde, parce qu'ils sont eux-mêmes un monde à l'envers. La religion est la théorie générale de ce monde, sa somme encyclopédique, sa logique sous forme populaire, son point d'honneur spiritualiste, son enthousiasme, sa sanction morale, son complément solennel, sa consolation et sa justification universelles. Elle est la réalisation fantastique de l'être humain, parce que l'être humain ne possède pas de vraie réalité. Lutter contre la religion c'est donc indirectement lutter contre ce monde-là, dont la religion est l'arôme spirituel.

                        La détresse religieuse est, pour une part, l'expression de la détresse réelle et, pour une autre, la protestation contre la détresse réelle. La religion est le soupir de la créature opprimée, l'âme d'un monde sans cœur, comme elle est l'esprit de conditions sociales d'où l'esprit est exclu. Elle est l'opium du peuple. (Souligné par moi)

                        L'abolition de la religion en tant que bonheur illusoire du peuple est l'exigence que formule son bonheur réel. Exiger qu'il renonce aux illusions sur sa situation c'est exiger qu'il renonce à une situation qui a besoin d'illusions.(…) La critique de la religion détruit les illusions de l'homme pour qu'il pense, agisse, façonne sa réalité comme un homme sans illusions parvenu à l'âge de la raison, pour qu'il gravite autour de lui-même, c'est-à-dire de son soleil réel. »

                        Marx, Critique de la philosophie du droit de Hegel
                        Avant de répondre à cela j'aimerais juste préciser que si nous voulons parler de Religion, et plus précisément d'Islam, nous devons retirer toute passion dans nos propos ou nous taire si nous n'y arrivons pas. Un Musulman qui se conforme à ce qui est écrit dans le Coran doit se retirer d'une conversation si son contenu tourne en dérision l'Islam.

                        Mais dans cette critique de Marx nous ne sommes pas dans le manque de respect de la Religion mais dans une réflexion qui peut être vraie ou(exclusif) fausse, ou relativement vraie et relativement fausse.... type d'approche qui ne donne aucune place à la passion et aux propos injurieux, donc en conformité avec l'Islam.

                        Ceci étant dit, j'aimerais donc revenir sur les critiques faites par Marx, critiques qui, en tant que musulmane, me trottent dans la tête depuis un certain nombre d'années.
                        A l'analyse de Marx, j'aurais donc 2 contre-arguments à lui opposer :

                        - le 1er concerne cette lecture du monde faite par Marx : son référentiel est essentiellement celui d'une société industrielle, occidentale et chrétienne. Pourquoi s'est-il limité à un type de société ? à savoir celui où règne une classe bourgeoise qui détient les moyens de production face à une classe prolétaire qui est exploitée telle des machines ou des animaux pour des raisons purement économiques, et ceci dans un manque total d'humanisme.

                        En effet, Marx a à peine aborder le sujet des sociétés autres que ces sociétés occidentales, en l'occurrence celui de la société algérienne. Les Algériens vivaient en tribu et avait un système de production qui relevait d'un système socialiste par excellence : la terre et les fruits portés par cette terre (indivisible) appartenait à la tribu; Il n'existait pas de classes bourgeoise et prolétarienne. D'ailleurs la colonisation s'est heurté à l'indivision des terres et a tout fait pour casser ce système, mais c'est un autre sujet. Dans ce type de société, les conditions de vie étaient rudes mais personne n'était exploitée par son travail et pourtant tout le monde était musulman .
                        Autre fait à souligner, c'est par l'Islam que le savoir, l'écriture et le goût du voyage (par le Hadj) ont pénétré sur le sol algérien.

                        - le 2nd : " La critique de la religion détruit les illusions de l'homme pour qu'il pense, agisse, façonne sa réalité comme un homme sans illusions parvenu à l'âge de la raison, pour qu'il gravite autour de lui-même, c'est-à-dire de son soleil réel." : ou comment créer une société de fêlés narcissiques complètement intolérants vis à vis de ceux qui ne voient pas la même réalité qu'eux ... autant dire qu'il n'y a aucune place pour des croyants en Dieu. Il faut juste remplacer une croyance par une autre croyance... mais plus réductrice car humaine... mais pourquoi au fait ? Un croyant en Dieu, à qui Dieu lui a donné explicitement le libre arbitre ne peut-il pas penser par lui-même ? Autant nié la porté des écrits d'Averroes/Ibn Rushd, Ibn Khaldum, de Rousseau, de Pascal, de Platon etc.... bref 99,99999% des philosophes que cette terre a porté depuis sa création ...
                        Dernière modification par PetiteBrise, 14 octobre 2011, 15h26.
                        "un gouvernement oppressif amène la ruine de la prospérité publique" Ibn Khaldoun

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                        • #13
                          @PetiteBrise : Ta critique est juste...

                          En effet, Marx a à peine aborder le sujet des sociétés autres que ces sociétés occidentales, en l'occurrence celui de la société algérienne. Les Algériens vivaient en tribu et avait un système de production qui relevait d'un système socialiste par excellence : la terre et les fruits portés par cette terre (indivisible) appartenait à la tribu; Il n'existait pas de classes bourgeoise et prolétarienne. D'ailleurs la colonisation s'est heurté à l'indivision des terres et a tout fait pour casser ce système, mais c'est un autre sujet. Dans ce type de société, les conditions de vie étaient rudes mais personne n'était exploitée par son travail et pourtant tout le monde était musulman .
                          Autre fait à souligner, c'est par l'Islam que le savoir, l'écriture et le goût du voyage (par le Hadj) ont pénétré sur le sol algérien.
                          Ta critique est juste, toutefois ce sujet est complexe et vaste. Je partage l'analyse de Marx sur les pays non-asiatiques et peut être partiellement sur ces derniers; Il n'avait pas suffisamment étudié ces sociétés asiatiques; Et je ne peux pas dire que son apport a été erroné. Mais je ne peux partager entièrement son analyse sur la croyance religieuse, parce que le contenu de l'Islam est riche et plus rationnel que celui des autres religions divines...
                          Mais sa méthode d'analyse est juste et "scientifique" si je puis dire, celle qu'on appelle le "matérialisme dialectique"...

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                          • #14
                            Envoyé par PetiteBrise
                            Les Algériens vivaient en tribu et avait un système de production qui relevait d'un système socialiste par excellence : la terre et les fruits portés par cette terre (indivisible) appartenait à la tribu; Il n'existait pas de classes bourgeoise et prolétarienne. D'ailleurs la colonisation s'est heurté à l'indivision des terres et a tout fait pour casser ce système, mais c'est un autre sujet. Dans ce type de société, les conditions de vie étaient rudes mais personne n'était exploitée par son travail et pourtant tout le monde était musulman
                            Et le khammessat [métayage au quint), c'était aussi un système socialiste par excellence?
                            ¬((P(A)1)¬A)

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                            • #15
                              Envoyé par Elghifari
                              Ta critique est juste, toutefois ce sujet est complexe et vaste. Je partage l'analyse de Marx sur les pays non-asiatiques et peut être partiellement sur ces derniers; Il n'avait pas suffisamment étudié ces sociétés asiatiques; Et je ne peux pas dire que son apport a été erroné. Mais je ne peux partager entièrement son analyse sur la croyance religieuse, parce que le contenu de l'Islam est riche et plus rationnel que celui des autres religions divines...
                              Mais sa méthode d'analyse est juste et "scientifique" si je puis dire, celle qu'on appelle le "matérialisme dialectique"...
                              Oui biensûr, réduire l'analyse de Marx serait une grande erreur, et ceci quelque soit nos croyances : elle met bien en évidence l'importance de ces rapports de force dans la production de richesse d'une nation, en stimulant et en faisant évoluer les conditions sociales .... et également, elle explique bien la situation économique de l'Algérie où l'absence de forces productives entraîne une inertie dans la société ... voir sa régression économique.
                              Ce matérialisme dialectique ne peut même pas s'appliquer au système algérien car il n'existe pas de classe détentrice des moyens de production, donc pas de classe bourgeoise.
                              La classe sociale qui détient les moyens financiers en Algérie n'est pas active en terme de production, son activité consiste à mentir voler et assassiner si besoin est. Cette classe est obligée de traiter avec une classe bourgeoise étrangère.
                              Si je puis me permettre, je dirais donc que selon la grille de lecture des théories de Marx, ce rapport de force existerait d'une certaine façon en Algérie: il se jouerait plutôt entre le pouvoir politique algérien, qui a le rôle de la classe prolétaire, une espèce de sous-hommes jugés non fréquentables par la bourgeoisie occidentale (oui, à sa façon ce pouvoir travaille, même si ce boulot consiste à corrompre et à tuer si besoin, mais il faut bien avouer qu'il le fait avec beaucoup d'acharnement et de ferveur, et ceci sans relâche ) face à un Occident qui a le rôle de la classe bourgeoise (car c'est à l'étranger que les biens et les services se produisent), classe qui exploite royalement les ressources algériennes... les bénéfices des entreprises étrangères en Algérie sont beaucoup plus importants que ceux réalisés par tous ceux qui tournent autour du pouvoir .... malgré qu'ils soient obligés de se taper le sale boulot et bien sûr de damner leur âme pour cela.
                              Le peuple n'a pas encore sa place en Algérie, il doit se contenter d'être un spectateur de ce rapport entre "larbins" et "bourgeoisie occidentale" ... mais il tente désespérément de trouver une place active dans son pays en réclamant tout simplement la liberté de travailler.... mais voilà, les larbins de la classe bourgeoise occidentale ne veulent pas en entendre parler... leur allergie maladive à la dignité les rend nerveux face à ce type de doléance.
                              De toute façon, excepté pour les militaires, ils se foutent du travail des Algériens, car ils font leur courses, passent leur vacance, vont se faire soigner, font étudier leurs enfants etc, etc... à l'étranger. N'est pas larbin qui veut ...c'est une profession à temps plein !
                              Dernière modification par PetiteBrise, 14 octobre 2011, 20h32.
                              "un gouvernement oppressif amène la ruine de la prospérité publique" Ibn Khaldoun

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