Les frontières internationales du Maroc
Différents incidents survenus il y a quelques semaines dans la région des confins algéro-marocains, la controverse provoquée par une étude de « la Semaine en Algérie » sur les frontières marocaines, sans compter, à l’arrière-plan, l’annonce d’expériences nucléaires au Sahara, viennent de rappeler l’attention sur cette question — qui s’était posée dès le lendemain des protocoles d’indépendance de mars 1956, mais qui n’a pas encore été abordée au fond, malgré certaines relances d’ordre privé, officieux, puis officiel, parmi lesquelles le discours prononcé par le roi Mohammed V en février 1958 à M’Hadid, au seuil même du désert, à l’occasion de l’inauguration d’une mosquée, la Djemma Saharouyine.
Le 18 août Moulay Ahmed El Alaoui, chef des services de presse du palais de Rabat, précisait qu’en cette matière nul autre texte ne pouvait être opposé par la France au Maroc que le vieux traité de délimitation algéro-marocain signé à Lalla-Marnia le 18 mars 1845. Deux jours plus tard, dans une conférence de presse, Si Allal El Fassi reprenait sa vieille idée du Grand Maroc, reprochait aux « autorités colonialistes » françaises et espagnoles de vouloir créer un condominium en vue de l’exploitation des richesses sahariennes, et au Mali de vouloir englober la Mauritanie, « qui a toujours été et demeure marocaine ».
Ces prises de position catégoriques rendent opportun de rappeler, très sommairement, et bien entendu en toute objectivité, les données essentielles du problème.
Par Henri Marchat
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Différents incidents survenus il y a quelques semaines dans la région des confins algéro-marocains, la controverse provoquée par une étude de « la Semaine en Algérie » sur les frontières marocaines, sans compter, à l’arrière-plan, l’annonce d’expériences nucléaires au Sahara, viennent de rappeler l’attention sur cette question — qui s’était posée dès le lendemain des protocoles d’indépendance de mars 1956, mais qui n’a pas encore été abordée au fond, malgré certaines relances d’ordre privé, officieux, puis officiel, parmi lesquelles le discours prononcé par le roi Mohammed V en février 1958 à M’Hadid, au seuil même du désert, à l’occasion de l’inauguration d’une mosquée, la Djemma Saharouyine.
Le 18 août Moulay Ahmed El Alaoui, chef des services de presse du palais de Rabat, précisait qu’en cette matière nul autre texte ne pouvait être opposé par la France au Maroc que le vieux traité de délimitation algéro-marocain signé à Lalla-Marnia le 18 mars 1845. Deux jours plus tard, dans une conférence de presse, Si Allal El Fassi reprenait sa vieille idée du Grand Maroc, reprochait aux « autorités colonialistes » françaises et espagnoles de vouloir créer un condominium en vue de l’exploitation des richesses sahariennes, et au Mali de vouloir englober la Mauritanie, « qui a toujours été et demeure marocaine ».
Ces prises de position catégoriques rendent opportun de rappeler, très sommairement, et bien entendu en toute objectivité, les données essentielles du problème.
Par Henri Marchat
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