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Mohamed Dib revient avec Laëzza,

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  • Mohamed Dib revient avec Laëzza,

    L’ouvrage finalisé quelques jours avant son décès est sorti, publié en France.

    Laëzza, le dernier ouvrage que Mohammed Dib a finalisé quelques jours avant son décès, a été publié au cours de ce mois en France, par les éditions Albin Michel.
    Ce livre, conçu sous la forme d’un recueil de textes, déroule le film des souvenirs d’enfance et de jeunesse de l’auteur à Tlemcen, sa ville natale, et sa double culture, algérienne et française.
    Cette œuvre du génie de la littérature, que fut Mohamed Dib, est une sorte d’autobiographie qui se compose de quatre textes et dans laquelle l’auteur dresse son propre portrait en revenant sur ses origines. «Dans son dernier ouvrage, Laëzza, il [Mohammed Dib] évoque aussi bien despassions qui ne peuvent s’inscrire dans le réel, qu’en émouvant contrepoint, sa propre enfance à Tlemcen, cette présence intacte qu’il nous transmet de manière aussi simple que lumineuse», relève, dans sa présentation, l’éditeur de cet ouvrage qui ajoutera que «de l’Algérie à la France, la vie de Mohammed Dib, l’un des plus grands écrivains de langue française, fut plus qu’un simple exil : un parcours littéraire hors pair qui a marqué plusieurs générations de romanciers et de lecteurs autant par son exigence que par la haute liberté quitraverse son œuvre. Poète, romancier et conteur, Mohammed Dib a constamment renouvelé son écriture, puisant toujours à la source de sa terre natale pour exprimer le difficile rapport à l’autre, à l’étranger, à la double culture, et l’énigme de notre présence au monde.» Le critique littéraire Abdellah Taia estime pour sa part qu’il ne faudrait pas figer ce grand écrivain qui est Mohammed Dib et le ramener systématiquement à son premier pays, l’Algérie, qui est, selon lui, très présente dans ce livre. «Même après sa mort, Mohamed Dib continue de nous surprendre. ''J’ai fait mon lit dans la langue française, ce n’est précisément pas un lit de roses'', nous parle de certaines rencontres marquantes et nous livre ses réflexions sur le monde, d’hier comme celui d’aujourd’hui. Au-delà de cette question de genre, ce qu’il faudrait peut-être retenir de ce livre hybride c’est, comme l’écrit l’éditrice dans sa postface, le renouvellement constant, la grâce, l’inventivité, la recherche perpétuelle, forme, syntaxe et contenu de l’œuvre de Dib», affirme-t-il. La maison d’édition Albin Michel a déjà publié en 2003 Simorgh, un des derniers ouvrages de Mohammed Dib dans lequel l’auteur «utilise» la nouvelle, le conte et l’essai pour aborder la problématique de la langue, l’étranger, le rêve et l’imaginaire.

    - La Tribune

  • #2
    Quel scoop ! Je pensais que l'arbre à dires était son dernier ouvrage

    Commentaire

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