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Soixante dix morts, plus d’une trentaine de portés disparus et une centaine de blessés, c’est le bilan encore provisoire d’un attentat suicide sans précédent des Shébab dans la capitale somalienne, Mogadiscio.
C’est avec ce carnage que les intégristes islamistes somaliens semblent vouloir marquer leur retour dans une ville, d’où ils avaient été chassés par l’Amison, il y a deux mois. Cette tragédie s’ajoutant à la crise humanitaire à laquelle une solution est encore loin d’avoir été trouvée, c’est le cycle infernal de la violence qui s'installe encore. A l’intention de la communauté internationale et de l’Union Africaine, cet attentat sonne comme un rappel destiné à alerter sur l’insuffisance du soutien en faveur du processus de paix somalien... 1:12 5-10-2011
Comme l’avait fait le 23 août dernier, un militant de la secte Boko Haram contre le bâtiment des Nations unies à Abuja, l’auteur de l’attentat contre le complexe ministériel de Mogadiscio, au volant d’un camion bourré d’explosifs, a projeté son engin contre le bâtiment, après avoir forcé un barrage de contrôle. L’incendie généré par la grande déflagration qui s’en est suivie, a soufflé une bonne partie du bâtiment abritant quatre départements ministériels. De même, de nombreux véhicules stationnés dans les alentours, ont été réduits en carcasses noircies par la fumée. Les premiers témoins du carnage racontent que de nombreux corps calcinés jonchaient la zone de l’explosion.
Avec cet attentat, les Shébab semblent avoir voulu passer le message, selon lequel, leur retrait de la capitale somalienne en début d’août dernier, était davantage un repli tactique, qu’une défaite devant les forces de l’Amison. Ou si c’était une défaite, c’est que l’attentat serait destiné à prendre une revanche macabre.
Quelque soit la façon dont les islamistes somaliens envisagent leur coup, ce qui est sûr, c’est que ce dernier vient rappeler que ce pays est loin d’avoir reconquis les attributs de la sécurité et de la stabilité. Mais surtout, cet attentat est une invite lancée à l’ensemble de la communauté internationale, en vue de l’intensification des moyens et des stratégies pour aider ce pays et ses populations à rompre avec le cycle fou de la mort gratuite.
Boubacar Sanso Barry pour GuineeConakry.info
C’est avec ce carnage que les intégristes islamistes somaliens semblent vouloir marquer leur retour dans une ville, d’où ils avaient été chassés par l’Amison, il y a deux mois. Cette tragédie s’ajoutant à la crise humanitaire à laquelle une solution est encore loin d’avoir été trouvée, c’est le cycle infernal de la violence qui s'installe encore. A l’intention de la communauté internationale et de l’Union Africaine, cet attentat sonne comme un rappel destiné à alerter sur l’insuffisance du soutien en faveur du processus de paix somalien... 1:12 5-10-2011
Comme l’avait fait le 23 août dernier, un militant de la secte Boko Haram contre le bâtiment des Nations unies à Abuja, l’auteur de l’attentat contre le complexe ministériel de Mogadiscio, au volant d’un camion bourré d’explosifs, a projeté son engin contre le bâtiment, après avoir forcé un barrage de contrôle. L’incendie généré par la grande déflagration qui s’en est suivie, a soufflé une bonne partie du bâtiment abritant quatre départements ministériels. De même, de nombreux véhicules stationnés dans les alentours, ont été réduits en carcasses noircies par la fumée. Les premiers témoins du carnage racontent que de nombreux corps calcinés jonchaient la zone de l’explosion.
Avec cet attentat, les Shébab semblent avoir voulu passer le message, selon lequel, leur retrait de la capitale somalienne en début d’août dernier, était davantage un repli tactique, qu’une défaite devant les forces de l’Amison. Ou si c’était une défaite, c’est que l’attentat serait destiné à prendre une revanche macabre.
Quelque soit la façon dont les islamistes somaliens envisagent leur coup, ce qui est sûr, c’est que ce dernier vient rappeler que ce pays est loin d’avoir reconquis les attributs de la sécurité et de la stabilité. Mais surtout, cet attentat est une invite lancée à l’ensemble de la communauté internationale, en vue de l’intensification des moyens et des stratégies pour aider ce pays et ses populations à rompre avec le cycle fou de la mort gratuite.
Boubacar Sanso Barry pour GuineeConakry.info