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Décès du fondateur d'Apple, Steve Jobs

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  • Décès du fondateur d'Apple, Steve Jobs

    Steve Jobs, le co-fondateur d'Apple, n'est plus. Avec son décès à l'âge de 56 ans, disparaît l'un des pionniers de la révolution technologique de la fin du 20e et début du 21e siècle. Retour sur la success story d'un homme devenu une légende...vivante.

    Que va faire Apple sans Steve Jobs ? Si la société a certainement les ressources pour lui survivre, elle perd là son emblème historique, véritable icône associée à jamais à cette pomme croquée à pleine dent, dont ce végétarien raffolait et qui lui rappelait son enfance passée dans les pommeraies d'Oregon. À l'exception de son meilleur ami/ennemi Bill Gates, jamais un dirigeant n'aura autant incarné une société, fondée avec son ami Steve Wozniak au milieu des années septantes, et qui fera de lui, à 27 ans à peine, le membre le plus jeune du Fortune 400, le club mondial des personnes les plus riches de la planète.

    Si aujourd'hui Jobs a fait de son bébé la première capitalisation boursière du marché américain, ex-aequo avec ExxonMobil, ils n'ont pas toujours fait cause commune. Cet orphelin de San Francisco, adopté par Paul et Clara Jobs peu après sa naissance, fut débarqué en 1985 de sa propre société pour avoir mal estimé les ventes du Macintosh, le premier ordinateur grand public lancé en 1984 mais distancé par l'IBM PC, et fait naître chez ses collaborateurs une certaine rancœur en raison d'un management agressif et exigeant de plus en plus critiqué.

    Comble du comble, Jobs sera éjecté par John Sculley, celui-là même qu'il avait débauché de Pepsi, estimant qu'il valait mieux saisir une chance de sauver le monde que de passer le reste de ses jours à vendre de l'eau sucrée. Placardisé par Sculley, Jobs se dévêtira dans la foulée de son costume de président honorifique en même temps qu'il ravalera son égo, lui qui était définit comme le plus grand égotiste de la Silicon Valley. La vente d'un cinquième de ses actions lui rapportera 20 millions de dollars et en dépit d'avoir été « Steved » (de l'expression « to be Steved » qui signifie « être viré de sa propre entreprise »), débauchera cinq cadres de son ancienne boîte, provoquant l'ire de Sculley. Bien qu'ébranlé par cette éviction, Jobs créera NeXT en 1986, mais surtout, réalisera, sans le savoir, un coup fumant en rachetant à LucasFilm les studios d'animation Pixar, évitant à George Lucas de vendre le label Star Wars pour payer son divorce.

    Vingt ans plus tard, Jobs revendra la boîte (dont il est l'actionnaire majoritaire à hauteur de 50,7%) créatrice de Toy Story, de Monsters & Cie ou du Monde de Nemo pour quelques 7,4 milliards de dollars à Disney. Entre-temps, ce père de quatre enfants avait réintégré, par la grande porte, son bureau du 1, Infinite Loop de Cupertino où il fut appelé à la rescousse pour « apporter une grande expérience et du tissu cicatriciel ». Apple, dont l'action avait atteint en 1996 son niveau le plus bas depuis 12 ans, aspirait contre 430 millions de dollars le NeXT de son désormais super conseiller qui empochait au passage 1,5 millions d'actions. La révolution était en marche.

    « La solution pour Apple n'est pas dans la réduction des coûts. La solution pour Apple est dans l'innovation », dira-t-il à son retour, inaugurant une nouvelle ère du design Apple. Le Mac du 20e anniversaire est la première œuvre de Jon Ive, embauché pour redynamiser le design des ordinateurs Apple. Il préfigurait l'iMac G3, commercialisé en août 1998, et qui marquera définitivement le renouveau de la marque avec la combinaison, dans un seul et même boitier, d'un écran 15 pouces et d'une unité centrale. Livré avec un clavier et une souris s'accordant à la couleur du boîtier, l'iMac G3 réunit ce que Jobs avait retenu de sa première période Apple (l'importance du design) et de sa période NeXT qui l'a convaincu de la primauté du logiciel sur le matériel.

    Une combinaison gagnante qui va lancer la marque et envahir l'univers du multimédia, en quelques années. En 2001, sortait le premier iPod, ce baladeur numérique à disque dur (les déclinaisons utilisent une mémoire flash) dont la gestion s'effectuera depuis le logiciel iTunes qui contient la plate-forme iTunes Store, devenu rapidement incontournable dans le département de l'achat en ligne de musique et d'autres contenus. Une révolution chez Apple, qui va voir son core business profondément modifié, et dans le monde de la musique. L'iPhone, lancé en 2007, va ensuite définitivement changer la face d'Apple, devenu bien plus qu'un fabricant d'ordinateurs.

    Si la santé financière d'Apple est au beau fixe, celle de son illustre créateur vacille. En 2003, une tumeur maligne au pancréas est diagnostiquée. Une forme rare de cancer pancréatique qui emportera deux ans plus tard Jef Raskin, le père du Mac. De rumeurs en communiqués officiels, de congés maladies en séjour à l'hôpital, la société se pose des questions sur l'état de santé de sa tête pensante. De son sauveur. S'il reste tantôt discret, tantôt rassurant ou en aveux d'une transplantation du foie en 2009, chacune de ses apparitions déclenche son lot de questions et crispe la valeur des actions boursières, qui évoluent en fonction de la santé de son charismatique dirigeant.

    Devenu trop maigre pour être bien portant, flottant dans son traditionnel et célèbre t-shirt sombre sur blue-jean clair, Steve Jobs multiplie les absences et confie à Tim Cook la gestion quotidienne du groupe. Sa dernière apparition surprise au WWDC de San Francisco à l'occasion du lancement de l'iPad 2 en mars dernier a dissipé les derniers doutes sur son état de santé. Et sa démission le 24 août dernier faisait figure de premier avis nécrologique. Son décès vient nous rappeler qu'il fait bel et bien partie des «mere mortals», comme il aimait définir les utilisateurs Apple lors de ses célèbres discours. Oui, Steve Jobs est un simple mortel. On avait fini par l'oublier.

    LS, 7sur7

  • #2
    Waw :22:

    Rabbi yarhmou, je suis sous le choc !
    «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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    • #3
      http://www.apple.com/
      Maintenant, je regrette d'avoir bashe tant de fois apple.

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      • #4
        Allah yarahmou
        Quel destin !!
        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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        • #5
          @AAnis : Bah non, ça n'a aucun sens.

          J'ai toujours aimé les créations d'Apple, mais faut garder en tête le monde fermé que c'est.

          C'était quand même la secte, une machine à sous agréable, une sorte de prison, parfois très injuste avec les développeurs d'applis pour les produits Apple.
          «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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          • #6
            C'était quand même la secte, une machine à sous agréable, une sorte de prison, parfois très injuste avec les développeurs d'applis pour les produits Apple.
            Voila, c'est pour ca que je faisais partie des apple-basher au bureau. Mais c'est une compagnie extraordinaire et Jobs est un gars extraordianire.

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            • #7
              Un destin exceptionnel, même si je ne suis pas du tout un aficionados de l'Apple mania!

              A quoi lui ont servit ses milliards, à présent qu'il a quiité ce monde? A-t-il fait du bien? voici ce qui m'intéresse moi!
              Dernière modification par mehdi-amazigh, 06 octobre 2011, 01h51.

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              • #8
                @AAnis : Pour être honnête avec toi, j'étais beaucoup plus touché à la mort d'un certain Fravia, un grand du monde Open source, ...

                La mort de Steve Jobs m'affecte parce que c'est qq qui a fait pas mal avancé les choses, et la mort d'un humain a toujours qq chose de dramatique, surtout meskine comment le cancer du pancréa l'a mené, un des pires cancers.

                Mais je serais beaucoup plus affecté par la mort de qq comme Richard Stallman, b3id el chaar. Rabbi ytawal 3omr Stallman bien sur, qq qui a beaucoup fait pour l'humain, pour l'égalité, .. grâce à lui, même les pauvres ont accès à des systèmes très sophistiqués gratuitement.
                «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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                • #9
                  @AAnis : Pour être honnête avec toi, j'étais beaucoup plus touché à la mort d'un certain Fravia, un grand du monde Open source, ...
                  Fravia, c'est pas le roi du reverse c'est ca? Un ami en prepa ne jurait que par lui. Je ne savais meme pas qu'il etait decede.

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                  • #10
                    Dieu ait son âme...

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                    • #11
                      Lah yerahmou !

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                      • #12
                        Un gars sympa, un génie, un visionnaire......paix à ton âme .
                        Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
                        Hemingway

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                        • #13
                          Décès du fondateur d'Apple, Steve Jobs

                          Steve Jobs, l'emblématique patron d'Apple, qui avait inventé, entre autres, l'iPod et l'iPhone, est mort mercredi à l'âge de 56 ans. "Nous sommes profondément attristés d'annoncer que Steve Jobs est décédé aujourd'hui", indique un bref communiqué du conseil d'administration.

                          "Apple a perdu un visionnaire et un créateur de génie, et le monde a perdu un être humain incroyable", a déclaré son successeur à la tête d'Apple, Tim Cook, dans un courriel adressé aux employés du groupe. "Steve laisse derrière lui une société que seul lui pouvait avoir bâtie, et son esprit sera pour toujours la fondation d'Apple", a-t-il poursuivi.

                          Né à San Francisco le 24 février 1955, Steve Jobs souffrait de graves problèmes de santé depuis plusieurs années. Il a été atteint en 2004 d'une forme rare de cancer du pancréas et a subi une transplantation du foie en 2009. En congé maladie depuis janvier dernier, il avait annoncé sa démission de son poste de directeur général le 24 août, cédant les rênes à son numéro deux Tim Cook. Il avait brièvement réapparu en mars, amaigri, pour présenter la nouvelle version de l'iPad, la tablette d'Apple.

                          Le succès d'Apple depuis que Steve Jobs en avait repris les commandes après douze ans d'absence apparaît indissociable de sa personne. Sous sa houlette, Apple est devenue la deuxième capitalisation boursière mondiale et talonne celle de la major pétrolière Exxon Mobil.

                          Charismatique, visionnaire, perfectionniste, mais aussi qualifié d'implacable, voire dictatorial, Steve Jobs possèdait une personnalité exceptionnelle. "Steve Jobs est le patron qui a le mieux réussi aux Etats-Unis ces 25 dernières années", a dit le président de Google Eric Schmidt, qui siégea un temps au conseil d'administration d'Apple. "C'est un mélange unique, une touche d'artiste et la vision d'un ingénieur qui a bâti une société exceptionnelle, parmi les plus grandes de l'histoire des Etats-Unis." Pour Meg Whitman, ex-directrice générale d'eBay, Steve Jobs était le "génie en affaires de notre génération". Bill Gates, cofondateur de Microsoft, le décrivait comme l'individu le plus stimulant de la profession, tandis que le président Barack Obama voyait en lui l'incarnation du rêve américain.


                          Steve Jobs a fondé Apple à la fin des années 1970 avec son ami Steve Wozniak, dans le garage de la famille Jobs, dans la Silicon Valley. Les deux hommes ont rapidement lancé leur premier ordinateur, l'Apple 1, suivi de l'Apple 2 dont l'immense succès a placé la nouvelle entreprise parmi les leaders du marché naissant de l'informatique personnelle. L'introduction d'Apple en Bourse en 1980 fait de Steve Jobs un multimillionnaire. En 1983, il débauche John Sculley, alors directeur général de Pepsi, pour prendre la tête du groupe en lui posant une question entrée dans la légende d'Apple : "Voulez-vous passer le reste de votre vie à vendre de l'eau sucrée, ou voulez-vous changer le monde?"

                          Malgré le succès, dès 1984, année du lancement du Macintosh, des tensions apparaissent entre Steve Jobs et John Sculley. Les deux hommes s'affrontent même en public, et à ce titre la première grand-messe commerciale d'Apple, en 1985 à Hawaï, est restée mémorable. Au point que Steve Jobs s'en va peu après, en disant qu'il a été "viré" du conseil d'administration. Il quitte Apple, vend l'ensemble de ses actions à l'exception d'une seule, et part fonder une nouvelle entreprise, NeXT.

                          En 1997, Apple rachète NeXT et Steve Jobs fait son retour dans l'entreprise de ses débuts, dont il devient officiellement le directeur général en 2000. Le groupe lance l'année suivante l'iPod, le baladeur numérique dont les différentes versions se sont depuis vendues à plus de 250 millions d'exemplaires. Suivent notamment l'iPhone, qui lance en 2007 Apple dans la téléphonie mobile, puis l'iPad qui crée le marché entièrement nouveau des tablettes numériques. Steve Jobs est également le cofondateur en 1986 du studio d'animation Pixar, qui a produit en 1995 le long-métrage "Toy Story", premier d'une série de succès à la fois critiques et commerciaux.

                          Le co-fondateur d'Apple Steve Wozniak, réagissant au décès de Steve Jobs, a assuré qu'en créant le groupe ensemble ils n'avaient "jamais" imaginé son importance d'aujourd'hui. "Nous avions le sentiment que c'était incroyablement important, mais nous n'aurions jamais pu imaginer que cela grandirait pour devenir ce que c'est aujourd'hui, que ce serait une part tellement importante de la vie de tout le monde, de tellement de façons", a déclaré M. Wozniak dans un entretien à la chaîne de télévision CNN.

                          "Ce que nous n'avions jamais perçu, c'est que maintenant tout ce qu'on faisait différemment dans la vie, maintenant on s'asseoit à un clavier ou on prend un iPad ou un iPhone et on mène les transactions de sa vie", a ajouté M. Wozniak, "nous ne pouvions pas percevoir qu'on pourrait stocker une chanson dans une mémoire d'ordinateur". "Au début, l'étincelle, c'était de prendre la technologie d'aujourd'hui et d'en faire la technologie de demain, nous en étions là, et Steve était toujours en train de pousser: 'tu peux faire ceci ?', 'tu peux faire ça ?', au-delà de ce que l'ingénieur savait faire, mais il pouvait obtenir que l'ingénieur dise, 'oui, je peux, je peux', et finalement c'était fait".

                          M. Wozniak, qui a cessé de travailler à Apple en 1987, s'est dit "stupéfait, abasourdi" à l'annonce de la disparition de Steve Job, "c'est un peu comme quand John Lennon est mort, ou JFK (ndlr: le président John Kennedy), ou peut-être Martin Luther King: c'est comme un grand trou qu'on ressent". "Tout le monde sait ce qu'il a fait (...) il a certainement dépassé de très très loin tous les buts qu'il s'était fixés", a-t-il ajouté.

                          M. Wozniak a également rappelé les débuts d'Apple, dans un garage, faisant une comparaison avec Google, né plus de 20 ans plus tard, et Facebook, créé en 2004. "On soudait du fer, on branchait des trucs, Steve était au téléphone pour acheter des pièces, trouver des ventes, parler à des gens, finir par lever de l'argent": les tout débuts d'un homme d'affaires en devenir. "Il n'écrivait pas les programmes lui-même, mais il pouvait sûrement employer les formidables techniques de gestion pour obtenir le meilleur de tous les programmeurs" d'Apple, a conclu M. Wozniak.

                          figaro

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                          • #14
                            J'aime bien l'hommage que lui consacre Sean Parker (un jeune visionnaire de l'industrie mais plus anarchique on va dire):

                            Today is an incredibly sad day for me, and indeed for anyone who considers themselves a technologist or entrepreneur. It is also a sad day for anyone who believes in the value of creativity and the importance of innovation, and for the millions of people who were touched by the creative genius evidenced in the many products and companies created by Steve Jobs throughout his remarkable career. Steve Jobs was the most important technology leader of our era—perhaps even the most important business leader of our era. He was also a unique figure in the world of business and technology, a man who demonstrated—more so than any other—that pure force of will, energy, and creative drive can change the world for the better.

                            I never had the privilege of meeting Steve Jobs, and this somber fact may be the greatest regret of my entire life. Indeed, for as long as I can remember Steve Jobs has been my personal hero. I grew up with an interest in both technology and aesthetics; admiring Jobs’ work from a distance and dreaming about someday becoming an entrepreneur myself. I was a programmer who thought about the transformational power of technology, and an aspiring product designer who thought about what it meant to create perfect user interfaces. I recall reading about Jobs’ early career, his creative drive, vision, and iconoclastic style. Later on I watched in awe as Jobs regained control of Apple, the company he founded decades earlier, in what may have been the greatest second act in the history of business. He was a revolutionary thinker in the world of technology, a legend to me and to millions of others, and yet in a deeply personal way, he represented exactly the sort of person I always wanted to someday become.

                            For years I had considered reaching out to Steve Jobs through our various mutual friends. But something always stopped me...for unlike most of the heroes of my childhood, Steve Jobs never underwent the demystification that befalls our idols when we achieve success and begin to recognize the flaws and complex humanity that lay behind the illusions of idolatry. Steve Jobs remained for me a towering figure in the annals of history, one whose genius and sometimes tragic setbacks had been the primary inspiration and guiding light for me in my own career.

                            In recent weeks I felt a grave sense of urgency: the last idol of my childhood, the one man whose energy, passion, vision, strength of will, and determination in the face of adversity, may not be long for this world. And despite admiring his work from afar, I had never had a chance to meet him, to confide in him that he had been the inspiration for everything I had ever set out to do in my life. Steve Jobs gave me hope that taking the path less traveled could lead to greatness. Hope that someone with clarity of vision and strength of conviction, despite not fitting perfectly within the mold established by other business leaders, could not only be a groundbreaking innovator, but also experience success on an almost unimaginable scale.

                            Despite never having met, my relationship to this mythical man has been a complex one. It was Napster and the explosion of mp3-encoded music that paved the way for the creation of the iPod over a decade ago. And more recently, one of my companies, Spotify, has been locked in a difficult struggle over the future of music distribution with Apple, one that has pitted the two companies against each other in private negotiations at the highest levels of government and commerce. More than ever, I wanted to tell Steve Jobs that, despite whatever he may have heard about me from our mutual friends and partners at the record labels, it was his life and work alone that had put me on this entrepreneurial path to begin with.

                            At a time when America had lost its heroes, it was not until today that I lost mine: he was and will always be Steve Jobs.

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                            • #15
                              A quoi lui ont servit ses milliards, à présent qu'il a quiité ce monde? A-t-il fait du bien? voici ce qui m'intéresse moi!

                              Tu te prends pour qui ?

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