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Bouteflika rejette la proposition obligeant les candidats députés d’avoir un niveau universitaire

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  • Bouteflika rejette la proposition obligeant les candidats députés d’avoir un niveau universitaire

    Le projet de loi relatif aux élections en débat au parlement
    Le président Bouteflika rejette la proposition obligeant les candidats députés d’avoir un niveau universitaire

    Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a rejeté la revendication formulée par les partis politiques, dont le FLN, selon laquelle les candidats des assemblées élues devraient avoir un niveau universitaire. Le président de la République a qualifié cette revendication de « provocation », a indiqué le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, lors de la séance consacrée aux réponses liées au projet de loi des élections.

    « Chaque élu doit jouir de ses droits politiques et de se porter candidat aux élections », a annoncé M. Ould Kablia, citant le président Bouteflika. Dans le même sillage, le ministre de l’Intérieur a tenu à préciser que la proposition portant révocation des ministres candidats aux élections de leurs postes trois mois avant les échéances électorales, que stipule l’article 93, n’a pas été présentée par son département, soulignant que celle-ci a été mentionnée sur la liste des propositions présentées par les partis politiques à la commission des consultations. En ce qui est de l’amendement de la Constitution, le même interlocuteur notera que les propositions n’ont pas été introduites au parlement, compte tenu de la complication des procédures de vote et l’approche des échéances électorales. S’agissant du code de la commune proposé au débat, les députés des partis de l’opposition ont appelé pour un gouvernement « impartial » pour l’organisation des prochaines élections législatives. Lors de son intervention, le député de l’ANR, estime que l’article 93 obligeant les ministres de quitter leurs postes 3 mois avant la tenue des élections n’est pas suffisant.


    Elkhabar

  • #2
    Bravo!
    Et voila que Bouteflika fait preuve d'un grand bon sens: admirable.

    En effet un diplôme universitaire n'est pas une indication qu'un candidat député est plus qualifé qu'un autre.
    J'ai rencontré des doctotorats et des détenteurs de magister à qui je ne confierai pas la gestion du magasin du coin... alors que d'autres, sans formation universitaire ont prouvé qu'il pouvaient gérer un ministère avec brio.

    Voilà!
    L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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    • #3
      .....Tout à fait, on peut acheter un diplôme mais pas l'honnêteté !
      And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

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      • #4
        Niveau

        J'ai toujours été très partagé sur cette question.

        D'un côté, je considère le fait que exiger des diplômes va à l'encontre de l'esprit de la Constitution du moment où ça exclue une bonne partie de la société d'être éligible à la représentation du peuple. ce n'est pas juste.

        D'un autre côté, et en voyant les aberrations naturelles qui siègent parfois dans les cénacles du Parlement, je me dis qu'il serait utile d'élever un peu le niveau des représentants du peuple, ou au moins faire un effort dans ce sens !
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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        • #5
          Tout à fait d'accord Avucic

          Un diplôme université Bac +8 ou même 10 dans un domaine spécialisé technique ne garantit pas que le diplômé saura géré une administration , ou une municipalité ... c'est au peuple d'élire le plus compétent d'entre eux ..

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          • #6
            Avec des elections propres, le candidat qui va reussir sera celui qui aurait appris comment parler et galvaniser la masse avec des mots. Des ecoles de marketing politique verront le jour et des coachs feront fortune.

            Entre temps, on devra se contenter, la mort dans l'ame, d'escrocs, voleurs, opportunistes et autres trafiquants de tout genre.

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            • #7
              @Atakor.

              Tu mets le doigt sur le point problématique.

              Chez-nous, ceux qui se présentent aux élections sont rarement des professionnels de la politique. Or, chez-nous aussi, ceux qui ont une chance de pouvoir construire un discours (de type "politique") sont généralement ceux qui ont fait un cursus académique.

              Ça ne veux pas dire que les diplômes sont un gage de charisme politique, et encore moins une garantie de maitrise de la gestion, mais je me dit qu'il y a plus de chance d'en recruter parmi les instruits que parmi les incultes.
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #8
                Bouteflika rejette la proposition obligeant les candidats députés d’avoir un niveau universitaire
                Rien de plus normal comme décision, boutef lui-même président de la République populaire n'a qu'un modeste certificat d'étude et n'a jamais pu finir ses études secondaires !

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                • #9
                  entre NIVEAU et DIPLÔME il y a de la marge .
                  Le plus apte est celui qui est le plus proche du peuple.

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                  • #10
                    C'est faux!

                    Il avait un niveau secondaire.C'etait pour roumi.

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                    • #11
                      @Roumi

                      Rien de plus normal comme décision, boutef lui-même président de la République populaire n'a qu'un modeste certificat d'étude et n'a jamais pu finir ses études secondaires !
                      C'est pas bien de te montrer aussi méprisant, parce que tout le monde n'a pas eu la chance de naitre dans un palais bourré de valets nègres avec tout un peuple au pied pour lécher le chemin qui sépare la chambre d'enfants de la salle de cours.

                      Koul wahed ou sa3dou ...
                      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                      • #12
                        Un politicien doit être un carriériste , et c'est les élections le filtre , et celui qui passe a travers tous les filtres peut prétendre a de tels postes ...

                        Un diplômé peut prétendre a une place dans une académie de science ou a un prix Nobel ...

                        donc avis aux scientifiques algériens , leurs place n'est pas le parlement mais de décrocher un prix Nobel , est-ce trop demandé ?

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                        • #13
                          Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a rejeté la revendication formulée par les partis politiques, dont le FLN,
                          indépendamment du sujet, j'ai une question par rapport au fonctionnement des institutions...l'assemblée nationale a-t-elle l'initiative des lois? normalement la majorité (si majorité il y a) n'a pas besoin du OK du président pour faire passer les lois (principe de séparation des pouvoirs).

                          Commentaire


                          • #14
                            @ Roumi

                            Rien de plus normal comme décision, boutef lui-même président de la République populaire n'a qu'un modeste certificat d'étude et n'a jamais pu finir ses études secondaires !
                            Les algériens de la génération de Bouteflika ne faisait pas d'études, ceux qui avait de la chance pouvait allaient au certificat.

                            Mon père Allah yerhmou n'avait que ce fameux certificat, mais il était très cultivé et lisait énormément comme ceux de sa génération.

                            Le niveau universitaire ne garantit, ni la maîtrise des langues ni la culture et encore moins l'honnêteté ou l'amour de la patrie.

                            Le bac des années 70 n'est pas celui des années 80 ni celui des années 2000 ( le bac de Benbouzid comme on l'appelle).
                            All we are saying is give peace a chance. John Lennon.

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                            • #15
                              Tu as raison obla les études d'autrefois n'ont rien de comparable avec ceux d'aujourd'hui dans nos bled. Je te l'accorde mon père qui était élève au fameux lycée Pasteur à oujda dans les années 60 a un très bon niveau de francais alors qu'aujourd'hui un licencié ne sait même conjuguer le verbe être au présent !
                              Bouteflika lui d'après les anciens d'oujda qui l'ont connus n'était pas très brillant au niveau des études, il était pas très sociable et un peu compléxé par sa petite taille !

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