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Le 5 octobre 2004, Iman Al Hams, âgée de 13 ans, était massacrée par un officier israélien

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  • Le 5 octobre 2004, Iman Al Hams, âgée de 13 ans, était massacrée par un officier israélien

    Le meurtre d’une enfant palestinienne ne justifie pas une enquête sérieuse.
    Le soldat qui a tiré sur elle puis qui a procédé à « la confirmation de la mort » en vidant son chargeur sur le corps de la fillette, n’a pas seulement été libéré de toutes les accusations mais a aussi récemment reçu une promotion en passant au rang de major.


    Le soldat, identifié comme le capitaine « R » et qui avait tiré de façon répétée sur l’enfant est un capitaine druze dans l’armée israélienne. Il était passé en jugement pour ce meurtre, mais avait été totalement acquitté.

    Mardi 16 février, la police militaire israélienne pour les enquêtes internes a révélé qu’il y a eu de sérieuses failles dans la façon dont l’enquête sur le meurtre avait été menée.

    Selon un rapport publié sur le site internet du journal israélien Ha’aretz, le commandant général de la police militaire, Roni Benny a nommé il y a peu de temps deux officiers de réserve pour enquêter sur le comportement de la police militaire durant l’enquête. Le travail d’enquête réalisé par les deux officiers révèle que les enquêteurs se sont comportés de façon peu professionnelle et avec négligence. Ils ont en premier critiqué le fait qu’il n’y ait pas eu une équipe spéciale de désignée pour mener l’enquête. L’équipe [qui a mené l’enquête] aurait due être composée d’officiers de plus haut rang et plus expérimentés.

    Les enregistrements radio qui rapportent les échanges entre les soldats de l’avant-poste et leurs responsables révèlent qu’il s’agissait non d’un incident mais d’un meurtre de sang-froid. Durant le procès du capitaine « R » et qui s’est terminé par un acquittement, le juge militaire a accusé le capitaine « R » d’avoir fait un mauvais usage de son arme en vidant son chargeur sur le corps de la petite Iman Al Hams, même après avoir constaté qu’elle avait été tuée.

    Le juge avait aussi accusé « R » d’avoir fait obstruction au cours de l’enquête en ayant demandé à ses soldats de changer les témoignages rapportés aux enquêteurs militaires. Les sources journalistes israéliennes rapportent que Yoav Meni et Elad Eisenberg, les deux avocats représentant « R », ont manœuvré de façon à faire apparaître des contradictions entre les « témoins ». Les témoins, qui sont des soldats qui avaient été sous le commandement de « R », ont déclaré avoir menti durant l’enquête puis d’avoir menti alors qu’ils étaient sous serment devant la cour parce qu’ils auraient eu à ce moment-là l’intention de faire évincer le capitaine « R » de leur division.

    Les avocats du capitaine « R » ont argumenté sur le fait que « confirmer la mort » de la fillette était le résultat d’une pratique connue de l’armée israélienne afin « d’éliminer les menaces », en l’occurrence une fillette palestinienne terrorisée, désarmée et qui pleurait.

    La jeune écolière âgée de 13 ans était sur le chemin de l’école lorsqu’elle a été assassinée, ce 5 octobre 2004. Bien qu’elle ne soit qu’une parmi les 850 enfants assassinés par l’armée israélienne depuis le début du soulèvement en 2000, sa mort est devenue une des rares qui ait fait l’objet d’une assez large information, ce qui est dû à l’existence d’un enregistrement du meurtre.

    Ce qui suit est la transcription des communications radio entre les soldats et leur capitaine :

    - « Nous identifions une arabe de sexe féminin à 100 mètres de l’entrée de l’avant-poste »
    - « Qu’est-ce que vous voyez ? »
    - « Nous voyons une ‘deux jambes’ 100 mètres en avant du poste »
    - « Pouvez-vous la voir ? »
    - « Positif ; une petite fille qui courre, la cible se déplace vers l’est »
    - « Définissez la position »
    - « Au nord de Morshah »
    - « Position non correcte »
    - « Elle est derrière le fossé, elle est morte de peur, les tirs sont passés à quelques centimètres d’elle »
    - « Ils lui tirent dessus ; nos soldats sont à 70 mètres d’elle »
    - « Je crois qu’un de nos postes l’a ‘envoyée par terre’ »
    - « Quoi ? Avez-vous vu qu’elle a été touchée ? Est-elle au sol ? »
    - « Oui, et elle ne bouge plus »
    - « Reçu »
    - « Moi et Jefro allons en avant pour confirmer la mort, couvrez-nous. La situation est la suivante : nous appliquons les ordres et tirons sur elle ; elle porte des jeans, un T-shirt et un bonnet. Mort confirmée »
    - « Reçu »
    - « Quoi que ce soit qui passe dans la zone doit être tué, même si c’est un enfant de 3 ans ».

    Après le meurtre d’Iman al-Hams, les avocats de « R », Elad Eisenberg et Yoav Meni ont tenté de focaliser le procès sur le système dans son ensemble et sur les règles d’engagements demandées par l’armée.

    « Plutôt que de mener “ R” devant un tribunal, c’est l’ensemble du système qui doit être mis en jugement, système qui autorise l’armée à mener des actions mortelles à Gaza et provoque ainsi la mort de dizaines de civils innocents », conclu le journal Ha’aretz. Au contraire, l’officier a été acquitté, récompensé, promu et continue à servir dans les Territoires Palestiniens sous Occupation.

    22% des Palestiniens tués par l’armée israélienne durant l’Intifada al-Aqsa qui s’est déclenchée en 2000 étaient des enfants. Ils ont été tués dans les rues, les écoles ou à leur domicile durant les rafles dans les maisons palestiniennes. Le Croissant Rouge Palestinien rapporte que le nombre de Palestiniens tués par l’armée israélienne depuis le début de l’Intifada jusqu’au 13 février 2006 atteint 3808, et que le nombre de blessés est de 29456. Le nombre d’enfants tués par les militaires israéliens durant la même période est de 851, dont 160 avaient moins de 12 ans.

    Apparemment, « l’impossibilité d’enquêter » lors de la mort de civils Palestiniens tués par les soldats israéliens est la règle. Le cas d’al-Hams n’a donné lieu à aucun jugement devant une cour criminelle car les enquêteurs eux-mêmes étaient impliqués dans les tirs qui ont couté la vie à la fillette. A présent, l’armée dit qu’il y a eu vice de forme dans la conduite de l’enquête sur « la confirmation de la mort » d’une enfant palestinienne de 13 ans. Apparemment, la vie des Palestiniens, y compris celle de leurs enfants, ne justifie pas la moindre enquête sérieuse de la part de l’état israélien.

    Par Saed Bannoura

    Source : info.palestine.net
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

  • #2
    c'est vieux ça
    pourquoi le sortir aujourd'hui ?

    Commentaire


    • #3
      oukil salah bonjour!

      c'est vieux ça
      pourquoi le sortir aujourd'hui ?
      Le meurtre de la jeune Iman (Allah Yar7amha) est vieux.....
      Le verdict lui est tout neuf ,en paquet cellophane....

      l’armée dit qu’il y a eu vice de forme dans la conduite de l’enquête sur « la confirmation de la mort » d’une enfant palestinienne de 13 ans.
      :22:

      Ce qui veut dire en clair qu'Israel avec toutes ses institutions est au-dessus de l'Onu, la CJI bref,au-dessus du monde!!!

      WaSalam.
      La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
      De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
      .
      Merci.
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