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Ahmadinejad affirme que l'Iran répondra par une "claque historique" à toute agression.
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Mahmoud Ahmadinejad, président iranien, a déclaré mercredi 24 mai que l'Iran maîtrisait la totalité du cycle du combustible nucléaire et répondra par une "claque historique" à toute agression. "Aujourd'hui, l'Iran maîtrise la totalité du cycle du combustible nucléaire, du zéro à cent, grâce aux jeunes scientifiques iraniens", a déclaré Ahmadinejad à Khoramshahr, ville du Khouzistan, province frontalière avec l'Irak.
"Les ennemis cherchent à comploter et veulent créer des divisions parmi les Iraniens pour empêcher que le peuple obtienne ses droits", a-t-il dit.
"S'ils commettent le moindre dégât contre le peuple iranien, s'ils commettent la moindre agression, ils recevront une claque historique", a-t-il ajouté.
La Troïka européenne a achevé mardi l'élaboration d'un compromis censé assurer le soutien de la Chine et de la Russie pour imposer des sanctions contre l'Iran si ce pays refuse de se plier aux injonctions de la communauté internationale de mettre fin à son programme d'enrichissement d'uranium.
Eventuelle intervention militaire
La proposition, qui sera discutée par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, ainsi que l'Allemagne, lors d'une réunion officielle mercredi, supprimerait le principe d'une possible intervention militaire si l'Iran s'obstine dans son refus. Le compromis inclut également une série d'avantages et de sanctions dont Téhéran ferait l'objet en fonction de l'attitude qu'il adoptera.
La proposition de la Troïka (France, Grande-Bretagne, Allemagne) pourrait mettre fin aux différends au sein du Conseil de sécurité, où la Russie et la Chine se sont opposées aux Etats-Unis, à la France et à la Grande-Bretagne, qui souhaitent une résolution qui brandit la menace de sanctions et d'une éventuelle intervention militaire.
Nouvelles consultations
La solution qui sera évoquée mercredi fait mention de sanctions en vertu de l'article 41 du chapitre VII de la charte de l'ONU, mais supprime la référence à l'article 42, qui contient l'option militaire. En outre, la proposition de la Troïka stipule clairement que de nouvelles consultations entre les cinq permanents du Conseil de sécurité sont un préalable à toute mesure additionnelle contre l'Iran.
On ignorait cependant, à la veille de la réunion des six pays, si ce compromis serait suffisant pour obtenir le soutien de la Chine et de la Russie, dont le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, cité par des agences de presses russes, a de nouveau appelé à la résolution de la crise par des moyens diplomatiques. Mais il a également salué l'initiative des pays européens, un signe que la Russie pourrait accepter cette nouvelle proposition
Par AP
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Mahmoud Ahmadinejad, président iranien, a déclaré mercredi 24 mai que l'Iran maîtrisait la totalité du cycle du combustible nucléaire et répondra par une "claque historique" à toute agression. "Aujourd'hui, l'Iran maîtrise la totalité du cycle du combustible nucléaire, du zéro à cent, grâce aux jeunes scientifiques iraniens", a déclaré Ahmadinejad à Khoramshahr, ville du Khouzistan, province frontalière avec l'Irak.
"Les ennemis cherchent à comploter et veulent créer des divisions parmi les Iraniens pour empêcher que le peuple obtienne ses droits", a-t-il dit.
"S'ils commettent le moindre dégât contre le peuple iranien, s'ils commettent la moindre agression, ils recevront une claque historique", a-t-il ajouté.
La Troïka européenne a achevé mardi l'élaboration d'un compromis censé assurer le soutien de la Chine et de la Russie pour imposer des sanctions contre l'Iran si ce pays refuse de se plier aux injonctions de la communauté internationale de mettre fin à son programme d'enrichissement d'uranium.
Eventuelle intervention militaire
La proposition, qui sera discutée par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, ainsi que l'Allemagne, lors d'une réunion officielle mercredi, supprimerait le principe d'une possible intervention militaire si l'Iran s'obstine dans son refus. Le compromis inclut également une série d'avantages et de sanctions dont Téhéran ferait l'objet en fonction de l'attitude qu'il adoptera.
La proposition de la Troïka (France, Grande-Bretagne, Allemagne) pourrait mettre fin aux différends au sein du Conseil de sécurité, où la Russie et la Chine se sont opposées aux Etats-Unis, à la France et à la Grande-Bretagne, qui souhaitent une résolution qui brandit la menace de sanctions et d'une éventuelle intervention militaire.
Nouvelles consultations
La solution qui sera évoquée mercredi fait mention de sanctions en vertu de l'article 41 du chapitre VII de la charte de l'ONU, mais supprime la référence à l'article 42, qui contient l'option militaire. En outre, la proposition de la Troïka stipule clairement que de nouvelles consultations entre les cinq permanents du Conseil de sécurité sont un préalable à toute mesure additionnelle contre l'Iran.
On ignorait cependant, à la veille de la réunion des six pays, si ce compromis serait suffisant pour obtenir le soutien de la Chine et de la Russie, dont le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, cité par des agences de presses russes, a de nouveau appelé à la résolution de la crise par des moyens diplomatiques. Mais il a également salué l'initiative des pays européens, un signe que la Russie pourrait accepter cette nouvelle proposition
Par AP