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DIX ANS DE GUERRE EN AFGHANISTAN Les USA ont dû changer de stratégie pour entrevoir la sortie

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  • DIX ANS DE GUERRE EN AFGHANISTAN Les USA ont dû changer de stratégie pour entrevoir la sortie

    Les Etats-Unis espèrent enfin avoir trouvé une porte de sortie honorable en Afghanistan.

    Les stratèges américains ont mis en oeuvre l'opération Liberté immuable en quatre semaines après les attentats du 11 septembre 2001; quelques mois après l'invasion du 7 octobre, puis le renversement rapide du régime taliban, les troupes américaines étaient 10 fois moins nombreuses qu'aujourd'hui dans le pays. Fidèle à sa conception d'une armée légère, le secrétaire à la Défense Ronald Rumsfeld n'entendait pas s'embarrasser de la stabilité future du pays. Dans un mémorandum, son cabinet rappelait que «la mise en place d'un Etat moderne (nation-building) n'est pas notre objectif stratégique». L'aide internationale par habitant en 2002-2004 est ainsi limitée, rappelle Seth Jones, expert de l'Afghanistan à l'institut Rand: 52 dollars par Afghan, contre 1400 dollars par habitant en Bosnie quelques années plus tôt. «C'était le reflet de la décision du gouvernement américain de ne pas s'éterniser» explique-t-il. Pendant ce temps, les taliban se réorganisent depuis leurs sanctuaires pakistanais, profitant des «revenus du trafic de drogue, de la charité de donneurs du Golfe et de l'aide d'Al Qaîda», raconte Joseph Collins, professeur à l'Université nationale de Défense, dans son ouvrage «Comprendre la guerre en Afghanistan». Aussi, avec moins de 20.000 hommes en Afghanistan, «les Etats-Unis ont été surpris de la virulence des attaques taliban qui ont sérieusement repris en 2005», explique-t-il. Pour Seth Jones, certaines erreurs ont contribué au prolongement du conflit. Les taliban ont pu établir leurs sanctuaires en toute impunité. «Ils pouvaient se préparer au combat dans des zones où ils étaient hors d'atteinte», selon lui.
    Les Américains et la communauté internationale ont également commis l'erreur de «s'attendre à ce que le gouvernement central, lui-même, soit la solution». C'était méconnaître la réalité afghane, estime Seth Jones: «il n'y a pas eu de gouvernement central dans l'histoire afghane». «La structure du pouvoir est très décentralisée et s'appuie sur les tribus, les sous-tribus et les clans, surtout dans les zones pachtounes», principaux viviers de l'insurrection. «Sur le terrain, cela signifie que jusqu'à très récemment il n'y a pas eu d'effort d'envergure» pour travailler avec ces clans.
    Depuis un an environ, la coalition internationale a fini par mettre en oeuvre des initiatives locales comme la protection des villages par les villageois eux-mêmes.
    La résurgence de l'insurrection est également due pour partie à «la perception que les Etats-Unis étaient en train de partir» à la faveur du rôle croissant de l'Otan dans les opérations, estime le général à la retraite David Barno, commandant des troupes américaines entre 2003 et 2005. Mais il était impossible pour Washington de durcir son dispositif alors que l'armée américaine s'enlisait dans les sables d'Irak. «En Irak on fait ce qu'on doit faire, en Afghanistan, on fait ce qu'on peut», a reconnu en 2007 le plus haut gradé américain, l'amiral Mike Mullen.

    source: L'Expression

  • #2
    pour eux : barbus = attentats = destructions

    donc ils ne laisseront jamais les barbus faire ce qu'ils veulent ni en afghanistan , ni ailleurs

    ils y resteront jusqu'à ce que le pouvoir en place soit capable de securiser le pays

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