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Maroc: la région de l'oriental se prépare à la régionalisation avancée

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  • Maroc: la région de l'oriental se prépare à la régionalisation avancée

    La stratégie de développement de l'Oriental pour doubler son PIB en 9 ans

    L'initiative revient au Conseil de la région. Elus, autorités locales et société civile ont été consultés. Deux axes stratégiques déclinés en 11 dossiers : 70 projets identifiés et chiffrés. 119 milliards de DH seront mobilisés, dont 32 milliards provenant des nouveaux projets. Neuf chantiers prioritaires dans un "programme d'urgence".

    C'est une première pour la région de l’Oriental. Alors que jusque-là, elle s’insérait dans un schéma global de politiques publiques, c’est désormais d’une stratégie de développement claire et déclinée en actions précises et objectifs chiffrés qu’elle dispose. L’initiative, qui est à mettre à l’actif du Conseil régional, s’avère particulière parce qu’il s’agit d’une approche originale et peu fréquente en tant que méthodologie de management dans la gestion des affaires publiques notamment dans le domaine des collectivités locales où l’Oriental, après le Conseil régional d’Agadir, est le deuxième organisme à être doté d’une feuille de route. Mais, Ali Belhaj, président du Conseil de la région, est confiant : «On peut et on va y arriver», assure-t-il.
    Pour arriver à cette stratégie, 18 mois de travail ont été nécessaires. Une période au cours de laquelle la Région en coordination avec le cabinet Valyans s’est penchée sur un diagnostic minutieux de l’Oriental. Géographie, population, économie, problèmes sociaux, culture et arts…, tout a été passé au peigne fin, avant de procéder à une large opération de consultation de la population à travers ses élus, sa société civile et ses autorités locales. «Il s’agit d’un plan concerté», souligne M. Belhaj. Au final, une vision cohérente qui s’articule autour de deux axes (préoccupations) majeur(e)s : l'un orienté vers le Citoyen, visant à faire de la Région un territoire où il fait bon vivre et l'autre orientée vers l'Entreprise, permettant d'améliorer la compétitivité économique de la Région.

    Un taux de croissance annuel moyen de 7.3% d'ici 2020

    Que comprend cette vision ? 12 dossiers stratégiques déclinés en 70 grands projets (voir encadré). Et à l’image d’une politique générale, ce programme est présenté avec des objectifs précis et chiffrés à l’horizon 2020. Aussi vise-t-on de doubler le PIB de la région en le portant à 77 milliards de DH contre 35 milliards de DH en 2009. Pour y parvenir, la région devra réaliser d’ici là un taux de croissance annuel moyen de 7,3%. Cet objectif ne peut être atteint sans une dynamique économique importante. La région compte, pour cela, mobiliser les investissements qui s’élèveront à 119 milliards de DH dont 32 milliards de DH qui seront induits par les nouveaux projets et 87 milliards par les grands projets déjà programmés dans la région.
    Les initiateurs de cette stratégie promettent aussi de réduire de 11 points la part de l’informel dans le chiffre d’affaires du commerce régional, en intégrant 25% de ses flux vers le secteur formel. Il faut savoir que dans la région de l’Oriental prospère le commerce de la contrebande qui brasse à lui seul 6 milliards de DH par an, soit 40% du chiffre d’affaires réalisé par ce phénomène à l’échelle nationale.

    Des projets en fonction des besoins réels de la population


    Autant dire que le défi est majeur pour les concepteurs de cette stratégie. Mais l’optimisme est de mise d’autant que de grands projets sont déjà lancés. Il faut dire que la feuille de route du Conseil régional tient compte des programmes déjà prévus par les différents intervenants publics tels l’agropole de Berkane, le technopole d’Oujda, le méga port Nador West Med… Mais en plus, elle inscrit de nouveaux projets et surtout elle identifie les priorités. «Un des objectifs est de voir si les besoins correspondent aux programmes établis dans le cadre des stratégies sectorielles nationales surtout que nous avons remarqué qu’il y a des besoins exprimés par la population qui ne sont pas pris en considération dans ces plans et dans ces cas nous sommes intervenus pour demander aux acteurs concernés de modifier les projets ou d’inscrire d’autres dans le registre des priorités en fonction des besoins réels», précise un des cadres qui ont travaillé sur la feuille de route.
    Au sein de la stratégie figure également un programme d’urgence. Il s’agit d’«actions à entreprendre tout de suite en raison de priorités pressantes notamment dans le monde rural qui accuse un retard important», indique un responsable du conseil. Sont ainsi identifiés neuf chantiers prioritaires qui visent le citoyen, d’une part, et l’entreprise, de l’autre. Dans le domaine de la santé, la stratégie prévoit un véritable Plan régional reposant sur 3 axes : le premier axe se concentre sur la création et la remise à niveau des infrastructures hospitalières donnant naissance à une batterie de projets dont une des priorités est la construction d'un hôpital provincial à Driouch d'une capacité de 60 lits qui sera étendu ultérieurement à 180 lits. Le deuxième axe du Plan identifie et décrit l'ensemble des besoins de la région en termes de soins ambulatoires d'urgence (SAMU), qui a un rôle plein à jouer dans le système de santé d'une région fortement enclavée. Enfin, le troisième axe analyse les possibilités de création d'un pôle d'excellence au sein du futur CHU d'Oujda, permettant ainsi à la région de bénéficier d'une offre de soins hyper spécialisée correspondant au profil épidémiologique de la population. Toujours dans le cadre du programme d’urgence, à Berkane, la stratégie s’emploie à l’aménagement d’un marché de gros de fruits et légumes dans le cadre d’un plan global de développement dans toute la région de marchés de gros multiservices. Il s’inscrit dans le cadre d’un plan de développement de cette activité qui prévoit par la suite des projets similaires à Oujda, Nador et Taourirt. Le volet agricole n’est pas en reste. Aussi plaide-t-on pour le développement et la valorisation de l’élevage d’autant que la région dispose d’un riche potentiel grâce à sa race ovine de Béni-Guil qui vient d’être labelisée. Le projet vise la restructuration de toute cette filière de viande rouge ovine en amont et en aval en mettant en place un système intégré qui va du développement des unités de production à la mise en place de laboratoires de recherche en passant par l’installation d’abattoirs spécialisés...
    Au final, il ne s’agit pas seulement d’un agrégat de projets, mais plutôt d’un ensemble d’actions découlant d’un souci de développement économique, social et culturel. La prochaine étape consiste en la mobilisation des parties concernées pour la signature de conventions de réalisation de tous ces projets.



    Questions à Ali BELHAJ, Président du Conseil de la région de l'Oriental : "Le problème n'est pas tant de trouver du financement que des ressources humaines de haut niveau"


    La Vie éco : Pourquoi une stratégie pour l’Oriental ?

    Ali Belhaj : Nous avons constaté qu’il existait beaucoup de volontés et d’actions au niveau de la région à l’issue d’une dynamique initiée par Mohammed VI en mars 2003. Depuis, différents départements gouvernementaux ont ouvert plusieurs chantiers. L’idée est d’abord de faire le point sur tout ce qui se programme dans la région, d’autant que nous avons remarqué qu’il n’y avait pas forcément de cohérence entre ces actions. Ensuite, il s’agit de voir comment on peut, en tant que Conseil de la région, compléter cela et comment la population perçoit ces actions en fonction de leurs propres besoins. C’est dans ce sens que nous avons impliqué la population en adoptant un mode participatif puisque nous avons tenu une multitude de réunions avec les élus locaux et les représentants de la société civile pour identifier les besoins réels de la population. Nous avons également fait ce travail en coordination totale avec les différents départements gouvernementaux aussi bien à l’échelle locale qu’au niveau central des ministères.

    Quel sera le rôle de la Région ?

    Notre plus-value est d’identifier le besoin, de l’évaluer, le prioriser et de chercher les financements. Notre rôle est également d’assurer la coordination entre les acteurs et la cohérence entre ces projets et ceux découlant des politiques publiques.

    Il y a tout de même 32 milliards de DH de nouveaux investissements à programmer…
    Il y a des projets où nous n’intervenons pas financièrement, mais dont nous assurons la promotion pour les rendre plus attractifs. Il en est ainsi du projet de construction de la voie express reliant Ahfir et Selouane avec une voie de contournement de Berkane dont le coût est de plus de 1 milliard de DH. C’est le cas également des projets initiés par le ministère de l’éducation nationale. Pour d’autres projets, nous nous engageons à contribuer financièrement même si notre budget est limité. Mais je tiens à préciser que le problème ne réside franchement pas dans le financement mais plutôt dans l’identification réelle des besoins. Très souvent, des ressources financières sont investies dans des projets qui ne répondent pas aux besoins réels.

    Quel est le constat qui vous a marqué dans le fonctionnement de ces institutions ?

    Le grand défi pour le Conseil de la région a trait aux ressources humaines. Car, autant les textes qui visent au renforcement du Conseil de la région sont ambitieux, autant les ressources humaines constituent toujours sa principale faiblesse. Il sera plus facile d’avoir des attributions et des financements que des compétences et des cadres pour gérer administrativement ces conseils. Cela est d’autant embarrassant qu’il n’y a pas de flexibilité pour recruter cette ressource humaine. C’est pourquoi il est urgent de mettre en place un cadre législatif plus souple pour attirer des cadres de haut niveau. 



    Détails : Les 11 dossiers stratégiques

    Des deux axes stratégiques que sont le bien-être des citoyens et la compétitivité économique des entreprises découlent 11 dossiers comprenant 70 projets clairement identifiés et chiffrés en termes d’investissement.
    Ainsi, dans le volet «bien vivre» figure la généralisation de l’accès aux services de base, ainsi qu’à l’enseignement, la mise en place d’une offre de soins accessible et le développement de la culture et du sport. L’axe compétitivité, lui, vise à doter la région d’équipements structurants, créer un environnement favorable à l’investissement, faire de l’agriculture un moteur de croissance, développer une industrie valorisant les ressources locales et enrichir l’offre touristique actuelle. A ces neuf dossiers stratégiques l'on associe 2 dossiers transverses avec des projets pour préserver et valoriser les ressources naturelles et l’accélération du développement de la région.



    Hakim Challot. La Vie éco

  • #2
    la fermeture des frontieres par nos voisins , a provoqué le contraire de ce qu'ils attendaient

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    • #3
      Elle va demander un rattachement à la mère patrie, l'Algérie?

      p.s : c'est juste une blage.
      "If you can't say anything nice, don't say anything at all."

      Commentaire


      • #4
        la fermeture des frontieres par nos voisins , a provoqué le contraire de ce qu'ils attendaient

        tu sais en même temps les algériens s'en foutent de vous, il ne parle jamais de vous pas comme toi qui vient ici au lieu d'aller sur bladi allez sirrr sirr daba ya sidi moulay

        Commentaire


        • #5
          Elle va demander un rattachement à la mère patrie, l'Algérie?

          p.s : c'est juste une blage.


          Nomad7

          J'ai bien peur que ce soit l'Ouest algérien négligé par le régime algérien et vivant de contrebande qui demande le rattachement au Maroc !!!

          Un juste retour des choses..

          Commentaire


          • #6
            Des étudiants Marocains marchent vers la frontière Algérienne
            A Figuig, les sans-droits sont toujours en route vers l’Algérie

            Les sans-droits au travail de la province de Figuig ont quitté hier après-midi (vendredi 9 avril 2010) la ville de Bouarfa en direction des frontières algériennes et cela pour protester contre les tergiversations des diverses administrations locales et nationales concernant l'embauche.

            Rappelons que des dizaines de milliers des jeunes diplômés issus des familles pauvres se trouvent victimes des politiques antipopulaires de l'Etat marocain. Sans fonds en banque, sans piston, sans corruption...le jeune marocain est condamné au chômage. C'est un marocain sans droits de citoyenneté.

            Rappelons aussi que des régions comme celle de Figuig sont dépourvues de toute ressource naturelle, d'infrastructures, d'industrie, d'agriculture...La solidarité nationale entre les régions n'a aucun sens au Maroc.

            A 14h00 du samedi 10 avril 2010, les sans-droits sont toujours en marche vers l'Algérie.

            et on a jamais vu le contraire

            Commentaire


            • #7
              [IMG]http://**********.net/forum/images/icons/icon1.gif[/IMG] hogra du maroc pour les marocains
              "hogra du maroc pour les marocains"

              "Devant l'éternelle indifférence des autorités, les habitants de Bouarfa menacent d'une migration collective en Algérie. Dans une région marginalisée depuis l'Indépendance, les citoyens sont disposés à utiliser tous les moyens pour se faire entendre et rétablir une dignité bafouée.
              « Maghrib smih fina, Bouteflika yawina » (le Maroc nous a laissé tomber, Bouteflika nous hébergera), « Al Maghrib jawaâna, Bouteflika chabaâna » (le Maroc nous affame, Bouteflika nous nourrit), « Sahrawa rakitohom, mouwatinin hamachtouhoum » (les Sahraouis promus, les citoyens marginalisés), ces slogans ont été répétés par une foule déchaînée, la matinée du lundi 12 septembre. Motif : les habitants de Bouarfa croulent sous la misère, n'ont pas de travail et peinent même à trouver de quoi manger. Les manifestants, près de 2000, viennent en majorité des douars Lekhiam et Aïn Zergua et du quartier populaire de Touba. Dans ces lieux sinistrés, des familles vivent carrément dans des grottes. Les enfants ne vont pas à l'école. Et le taux de chômage frôle les 100 %. Les jeunes se débrouillent comme ils peuvent en vendant des cigarettes au détail. Ils proposent leurs services comme porteurs dans la très peu fréquentée gare routière de la ville. Sinon, la population locale attend les rares programmes de l'entraide nationale, communément appelé « Kenza » et qui consiste en douze jours de travail pour un revenu de 540 DH. Et c'est bien à cause de promesses de travail non tenues par la préfecture que la colère des Bouarfaouis a explosé. « Ils ont pris nos cartes d'identité nationale et le délégué de l'entraide nationale nous a personnellement promis du travail pour le lundi. Arrivés sur place, on a appris que ces promesses n'étaient en fait que des paroles en l'air », fustige Mohamed, quarante ans, père de cinq enfants.

              Offensés et humiliés

              De la préfecture, la masse des manifestants fera le tour des quartiers de la ville. Les slogans sont durs envers le Maroc et son gouvernement. « Baraka men tahmich, baraka min hogra » (arrêtez de nous marginaliser et de nous humilier) scandent-ils en chœur. L'ambiance est tendue. Vers le coup de 13h00, une bonne partie des protestataires a pris la direction… de l'Algérie. Femmes, hommes et enfants, un millier environ, accompagnés par des jeunes, des licenciés chômeurs en sit-in depuis 3 mois. Ils vont parcourir une distance de 17 km avant de s'arrêter à l'endroit « Defla » pour passer la nuit avant de poursuivre la route le lendemain. Vers 20h00, les manifestants vont êtres rattrapés par le pacha de la ville, le secrétaire général de la préfecture, le parlementaire de Bouarfa ainsi que les éléments de la gendarmerie, de la police et des forces auxiliaires. Après avoir reçu des promesses de travail, les manifestants seront embarqués dans des camions. Le lendemain, 500 jeunes bénéficient d'une « kenza » et le gouverneur de la province d'Errachidia est dépêché, sur ordre de Rabat, pour des consultations avec les différents acteurs de la ville. Pourtant, les habitants de la ville continuent à manifester au quotidien devant le siège de la préfecture. Les programmes de la « Kenza », jugés par les acteurs de la société civile comme des non-solutions ne suffisent pas. Une fois la douzaine de jours terminée, le bénéficiaire se retrouve encore une fois au chômage. Ailleurs dans la province, même scénario. Le 15 septembre, des protestations éclatent dans le village Ich, situé à 300 mètres de la frontière algérienne pour des problèmes d'électrification. A Figuig, six kilomètres de la ville algérienne de Beni Ounif, la population manifeste pour l'amélioration des conditions économiques. Durant les trois derniers mois, le secteur public a vécu une série de grèves initiée par la CDT. En tout 35 jours d'arrêt de travail dans toute la province pour régler la situation des fonctionnaires des communes et collectivités locales. Et la rentrée scolaire n'a pas encore commencé ! « Les prochaines manifestations seront encore plus spectaculaires. L'Etat doit arrêter de nous mentir et trouver des solutions pour la province avant qu'il ne soit trop tard. C'est de l'humiliation que de vivre dans des grottes », fustige M. Boudiya Mustapha, président de l'association locale des diplômés-chômeurs. Avant d'ajouter : « Les responsables que l'Etat nomme dans notre province ne se préoccupent pas du sort de ces milliers de familles. Cela doit s'arrêter ».

              La tribu « traîtresse »

              Mais est derrière cette recrudescence de la grogne populaire dans cette province de l'Est ? Dans ce territoire de 56.000 km2, les autorités marocaines ne jouissent pas d'une grande estime. Les habitants leur reprochent leur absence au niveau des frontières. Ils se rappellent avec amertume l'affaire des trois Marocains tués par des inconnus et dont les corps ont été jetés de l'autre côté de la frontière. « Aucune enquête n'a été réalisée pour mettre la main sur les commanditaires de ce crime », déplore un habitant de la ville. La rumeur publique parle d'extrémistes algériens qui seraient à l'origine de ce triple meurtre. « Ils occupent les montagnes marocaines de Grouz et ne sont pas du tout inquiétés par les gendarmes. Les Algériens n'arrêtent pas davancer un peu plus dans notre territoire », ajoute-t-on. On parle également de confiscation de troupeaux par des soldats algériens dans la région de Tamezara. Mais, l'évènement déclencheur de cette « algéromanie »est la migration vers l'Algérie, ramadan dernier, de 53 citoyens marocains. Ces nomades (7 familles en tout) qui font partie de la tribu Laâmour ont abandonné leurs tentes et se sont installés dans les terres algériennes. Ils ont été hébergés dans des tentes du croissant rouge algérien, ont reçu soins et nourriture avant de se voir octroyer la nationalité algérienne. « Les conditions de vie de la plupart des nomades sont très dures. La sécheresse a exposé ces populations à la famine. La seule issue pour ces familles a été la migration d'autant plus que des membres de cette tribu se trouvent de l'autre côté de la frontière », informe ce membre de l'AMDH. Cet événement a provoqué un tollé dans le Royaume, mais a eu un tout autre effet dans cette province de l'Est. Les autorités provinciales sur ordre de Rabat, vont alors promettre monts et merveilles à la population locale. La montagne accouchera d'une souris. L'aide provinciale consistant en 3000 matelas, vêtements et nourriture, sera finalement distribuée aux habitants de Bouarfa. « La distribution des vivres a été faite de manière injuste. Ce sont les moqadems et les chioukhs qui ont procédé à cette opération avec son lot de clientélisme », explique M. Kebbouri, président de la section locale de l'AMDH. En réaction, une foule de 300 citoyens organisera la première marche vers l'Algérie. Ils seront reçus par des responsables provinciaux qui leur promettent de construire des maisons pour les habitants des douars et la mise en application de plusieurs projets ainsi que d'autres programmes d'entraide nationale. Ce qui n'a vraisemblablement pas eu lieu. « Se diriger vers l'Algérie est loin d'être une solution. Nous devons nous battre pour nos droits à l'intérieur de notre pays. Mais, comme nos doléances ne sont pas entendues, la population en a marre. Elle se sent oubliée, humiliée. Un Etat qui se respecte doit garantir à ses citoyens les moyens de subsister. Les habitants de Bouarfa ont tout simplement trouvé un moyen de pression en choisissant la carte de la migration en Algérie », analyse Nouredine Arabchi, de l'association de lutte contre la pauvreté. « Neuf années de sécheresse ont mis à genoux les nomades de la province de Figuig-Bouarfa. Ils ont perdu leur troupeau, leur seule source de revenu. En vagues successives, ces familles ont élu domicile dans la banlieue de la ville de Bouarfa, espérant une vie meilleure », explique le responsable de la section locale de l'AMDH.

              Marginalisée depuis cinquante ans

              Peine perdue. Car Bouarfa est économiquement, une ville morte. Créée en 1923 par les Français après la découverte de plusieurs minerais dans la région, Bouarfa agonise depuis la fermeture, fin des années 60, des deux plus grandes mines de cuivre et de magnésium. En 1973, Figuig va vivre une répression sanglante. Et Bouarfa est propulsée au statut de chef-lieu de la province avec la création en 1974 de la préfecture. Des bâtiments voient le jour, mais l'activité économique est quasi-absente. Le secteur privé n'existe pas. « Dans les quelques mines encore en activité, les ouvriers travaillent dans des conditions dignes des romans de Zola. Par exemple, dans les mines de plomb de Boudhar, les hommes sont payés 30 dirhams par jour pour douze heures de travail quotidien. Moitié prix, pour les femmes », s'indigne Kebbouri Seddik. M. Zahredine Tabi, directeur de publication du régional Al Hadath Charki a sa propre version des faits : « La province de Figuig souffre d'une corruption rampante. Les budgets alloués pour des projets de développement sont dilapidés. Une poignée d'investisseurs locaux graissent la patte des responsables pour s'accaparer des marchés au profit des intérêts des citoyens de la province. Une véritable dilapidation des biens publics ». Sur la route menant d'Oujda à la ville de Bouarfa, les barrages de la gendarmerie et de la police sont légion. Même topo dans toute la province de Figuig. Une approche sécuritaire qui ne plaît pas aux habitants de la province. Et qui ne peut surtout pas supplanter une véritable politique de développement humain dans cette partie oubliée de notre Royaume."



              Hicham Houdaïfa

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              • #8
                Envoyé par Nomad7
                Elle va demander un rattachement à la mère patrie, l'Algérie?

                p.s : c'est juste une blage.
                Il me semble qu'il manque un "U" quelque part !

                Commentaire


                • #9
                  J'ai bien peur que ce soit l'Ouest algérien négligé par le régime algérien et vivant de contrebande
                  Négligé par le régime Algérien ?! Vivant grâce a la contrebande ?! Informe toi un peu et revient nous voire

                  Commentaire


                  • #10
                    salam 3alikoum
                    oukil salah salam j'ai une question sa sert a quoi ton commentaire?
                    je sais cree de la haine entre nation musulmane ecoute pauvre juif je connais ton petit boulot pathetique de division ,ton nationalisme marocain tu te le mes ou je pense et cette phrase concerne tout les nationalistes qu'il sois maudit quelle honte aimer plus une terre Allah a cree qu'au createur de toute chose qui nous dit clairement que nous sommes frere et de se fait un musulman Algerien seront plus proche de moi qu'un marocain non musulman ,et appelle mais frere et soeur qui sont musulman a vous mefier des AT et autre minorite qui se rejouisse de nos division

                    Commentaire


                    • #11
                      pour revenir au topique tres bonne chose pour la region de mais parent

                      Commentaire


                      • #12
                        Merci maB2rOc pour cette position

                        > Si l'Algérie avance, je m'en réjouis
                        > Si le Maroc avance, je m'en réjouis
                        > Si les deux avancent ensemble, j'en serais admiratif
                        > Si l'un d'eux est touché, je m'en attriste

                        Un débat constructif est un échange d'idée ou de pensée (hors propagande et manipulation des pensées/consciences. Ce n'est pas un combat.

                        Pour en revenir au sujet de la discussion, cette régionalisation va permettre une meilleure exploitation des potentialités des régions avec une meilleur politique de gestion décentralisée avec des objectifs concrets et ciblés.

                        Ce n'est pas la solution à tout les problèmes de la société mais disons que le cadre de cette régionalisation avancée permettra une meilleure représentativité des peuples et une meilleure responsabilisation des élus ou représentant.

                        Wait and see

                        A+

                        Commentaire


                        • #13
                          on oublie svt que si un voisin et dans le trouble, ca ne peut qu etre negatif pour les autres voisins.

                          Commentaire


                          • #14
                            Envoyé par mab2roc
                            pour revenir au topique tres bonne chose pour la region de mais parent
                            toi aussi !!

                            purée on est nombreux dans ce forum originaire de cette region !!

                            Commentaire


                            • #15
                              salam tenebre tu le sait lol , une très belle régions Oujda sa a beaucoup changé el hamdoulli'Allah , cette année on a acheter notre maison el hamdoulli'Allah cette ete inchallah j'irais voir cette maison bserna
                              et j'espère un jour voir cette frontière avec Algérie ouvrir , le seul truc négative c'est le terrain sa devient impossible acheter a oujda mais bon c'est les conséquence du développement mais bon el hamdoulli'Allah

                              Commentaire

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