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Des chercheurs marocains et allemands viennent d'entamer une nouvelle ère de coopération scientifique entre leurs deux pays respectifs. Le premier fruit de cette action scientifique conjointe est baptisé SAMUM qui n'est autre que le sigle choisi à partir du nom du projet «Saharan Mineral Dust experiment».
Lancé lundi à Ouarzazate et Zagora, en présence de l'ambassadeur d'Allemagne au Maroc, Dr Gottfried Haas, ce projet s'est concrétisé en un premier temps par la mise en place de deux stations au sol et deux autres portées par avions. Il s'agit de Lidars composés de six appareils lasers chacune.
Ils s'occuperont à longueur de journée du mouvement d'un giga tonnes de poussières produites chaque année dans le monde. A l'insu des humains, cette production annuelle réussit à franchir les barrières naturelles pour atteindre des contrées, situées à des milliers de kilomètres, se croyant à l'abri de ce genre de mouvement naturel.
Depuis le Sahara, ces poussières sahariennes émigrent en Amazonie au Brésil, aux Caraïbes, aux Etats-Unis ou encore aux pays scandinaves.
Derrière ce grand projet, une volonté scientifique incarnée par plusieurs instituts de recherche situés en Allemagne et l'Université Mohammed Ier d'Oujda. Le financement a été, quant à lui, assuré par le concours de la fondation allemande pour la recherche «Deutsche Forschungs Gemeinschaft, DFG».
Les changements climatiques enregistrés durant les dernières années à l'échelle planétaire ne constituent pas uniquement une toile de fond de ce projet, mais lui offrent aussi toute son importance scientifique. Du coup, son objectif proclamé reste de mesurer les effets radiatifs de la poussière du Sahara et son influence sur l'ensemble du rayonnement atmosphérique capitalisé.
Le rayonnement solaire entrant, de même que le rayonnement terrestre après transformation en fonction des longueurs d'ondes, sont très fortement influencés par la présence de la poussière minérale dans l'atmosphère. Ce phénomène est considéré comme ayant un impact significatif sur le changement du climat à l'échelle de la planète.
Selon les initiateurs du SAMUM, la part des aérosols minéraux issus des déserts de la Terre, est estimée à 1,5 milliard de tonnes, dont 60 % proviennent du complexe désertique formé par le Sahara. Jusqu'à aujourd'hui, précise le professeur Mohamed Diouiri de l'Université Mohammed 1er d'Oujda, seule partie marocaine prenant part à ce projet, «ni les signes, ni l'importance de cet impact ne sont connus, d'où la nécessité des études et investigations».
L'une des régions les plus favorables à ce genre d'études est celle de Drâa, choisie pour sa proximité d'avec le désert du Sahara, l'une des plus grandes sources naturelles de poussière minérale de la planète.
Même son de cloche chez le président du consortium SAMUM, le Professeur Jost Heintzenberg qui souligne que «la lumière du soleil, celle renvoyée par le sol ou par d'autres particules atmosphériques sont fortement influencées par la présence de la poussière minérale dans l'atmosphère», ajoutant que si cela a un rôle important sur le changement du climat mondial, ni la qualité ni la quantité de cette influence ne sont encore connues.
L'aéroport d'Ouarzazate et le site situé près de Tamkrout (province de Zagora) abriteront ainsi les deux stations au sol et un avion équipé également de Lidars est à même de détecter à des milliers de kilomètres vers le ciel les grandes quantités de poussière.
Pour parfaire ce travail logistique, des données issues de satellites scientifiques devraient être au rendez-vous.
Ainsi, les appareils mis en place devront mesurer les rayonnements solaires et terrestres, les données microphysiques relatives aux particules de poussière, les propriétés optiques de ces particules et enfin les données météorologiques standard.
Le long chemin du développement au Maroc requiert certainement une écoute attentive des besoins de la recherche scientifique qui sera d'un grand apport à l'édification d'une société moderne et éprise de connaissance.
Lancé lundi à Ouarzazate et Zagora, en présence de l'ambassadeur d'Allemagne au Maroc, Dr Gottfried Haas, ce projet s'est concrétisé en un premier temps par la mise en place de deux stations au sol et deux autres portées par avions. Il s'agit de Lidars composés de six appareils lasers chacune.
Ils s'occuperont à longueur de journée du mouvement d'un giga tonnes de poussières produites chaque année dans le monde. A l'insu des humains, cette production annuelle réussit à franchir les barrières naturelles pour atteindre des contrées, situées à des milliers de kilomètres, se croyant à l'abri de ce genre de mouvement naturel.
Depuis le Sahara, ces poussières sahariennes émigrent en Amazonie au Brésil, aux Caraïbes, aux Etats-Unis ou encore aux pays scandinaves.
Derrière ce grand projet, une volonté scientifique incarnée par plusieurs instituts de recherche situés en Allemagne et l'Université Mohammed Ier d'Oujda. Le financement a été, quant à lui, assuré par le concours de la fondation allemande pour la recherche «Deutsche Forschungs Gemeinschaft, DFG».
Les changements climatiques enregistrés durant les dernières années à l'échelle planétaire ne constituent pas uniquement une toile de fond de ce projet, mais lui offrent aussi toute son importance scientifique. Du coup, son objectif proclamé reste de mesurer les effets radiatifs de la poussière du Sahara et son influence sur l'ensemble du rayonnement atmosphérique capitalisé.
Le rayonnement solaire entrant, de même que le rayonnement terrestre après transformation en fonction des longueurs d'ondes, sont très fortement influencés par la présence de la poussière minérale dans l'atmosphère. Ce phénomène est considéré comme ayant un impact significatif sur le changement du climat à l'échelle de la planète.
Selon les initiateurs du SAMUM, la part des aérosols minéraux issus des déserts de la Terre, est estimée à 1,5 milliard de tonnes, dont 60 % proviennent du complexe désertique formé par le Sahara. Jusqu'à aujourd'hui, précise le professeur Mohamed Diouiri de l'Université Mohammed 1er d'Oujda, seule partie marocaine prenant part à ce projet, «ni les signes, ni l'importance de cet impact ne sont connus, d'où la nécessité des études et investigations».
L'une des régions les plus favorables à ce genre d'études est celle de Drâa, choisie pour sa proximité d'avec le désert du Sahara, l'une des plus grandes sources naturelles de poussière minérale de la planète.
Même son de cloche chez le président du consortium SAMUM, le Professeur Jost Heintzenberg qui souligne que «la lumière du soleil, celle renvoyée par le sol ou par d'autres particules atmosphériques sont fortement influencées par la présence de la poussière minérale dans l'atmosphère», ajoutant que si cela a un rôle important sur le changement du climat mondial, ni la qualité ni la quantité de cette influence ne sont encore connues.
L'aéroport d'Ouarzazate et le site situé près de Tamkrout (province de Zagora) abriteront ainsi les deux stations au sol et un avion équipé également de Lidars est à même de détecter à des milliers de kilomètres vers le ciel les grandes quantités de poussière.
Pour parfaire ce travail logistique, des données issues de satellites scientifiques devraient être au rendez-vous.
Ainsi, les appareils mis en place devront mesurer les rayonnements solaires et terrestres, les données microphysiques relatives aux particules de poussière, les propriétés optiques de ces particules et enfin les données météorologiques standard.
Le long chemin du développement au Maroc requiert certainement une écoute attentive des besoins de la recherche scientifique qui sera d'un grand apport à l'édification d'une société moderne et éprise de connaissance.