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Par Abdelkrim AMARNI - Samedi 08 Octobre 2011 - Lu 103 fois
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Des pluies orageuses, parfois assez marquées, affecteront le nord-est et l'extrême est du pays durant la journée d'aujourd'hui, samedi, a informé hier un bulletin météorologique spécial (BMS) de l'Office national de la météorologie (ONM). Ces pluies orageuses affecteront de façon assez marquée les wilayas d'El Taref, Annaba, Skikda, jijel, Béjaïa, Guelma, Souk Ahras, Oum El Bouaghi et Khenchla, précise-t-on de même source.
La validité du BMS prend effet à compter d'hier vendredi 7 octobre à 15 heures et durera jusqu'à aujourd'hui samedi 8 octobre à 18 heures.
Les cumuls dépasseront les 40 millimètres localement durant la validité du BMS, ajoute encore l'ONM. Au-delà de ce bulletin menaçant, il est légitime, voire impératif, de se questionner sur l'état des conduites charriant ces pluies d'automne chargées de déchets de toutes sortes cumulés pendant tout l'été et qui menacent ces ouvrages d'une obstruction certaine avec son lot de déboires incommensurables pour les petites localités pauvres sises dans ces territoires dépourvus.
Dangereuses à plus d'un titre, ces pluies automnales sont en effet souvent violentes et imprévisibles pour le lambda qui se fie rarement aux prévisions scientifiques de la météorologie pour s'en prémunir et limiter les dégâts.
Les avaloirs des nombreuses localités des wilayas citées dans le BMS ont-ils été soigneusement curés, sommes-nous en droit de nous interroger?
Il faut dire que les ravages dus à des intempéries, survenus depuis l'Indépendance, sont allés en s'amplifiant. Le spectre des douloureuses inondations de Bab El Oued (Alger) en 2001 hante toujours les esprits. On n'a pas le droit à l'erreur qui découlerait d'un mauvais entretien des égouts et autres canalisations. Les plaies récentes provoquées par les crues qui ont envahi la ville d'El Bayadh ne sont pas encore refermées.
Catastrophiques, elles resteront longtemps ouvertes par manque de moyens et nourries par l'irresponsabilité des autorités locales qui continuent à autoriser ou à admettre des constructions dangereuses au bord des cours d'eau, par exemple. En effet, les eaux en furie d'El Bayadh ont tout emporté sur leur passage. Bilan: neuf morts, une trentaine de personnes portées disparues et quatre cents familles au moins déclarées sinistrées.
Par ailleurs, un cumul de déficits et de laisser-faire dans les pratiques anarchiques de la gestion de l'espace urbain surtout n'est pas à écarter.
L'attribution anarchique de terrains à bâtir, la destruction des zones boisées, la détresse des populations ayant fui le terrorisme et élu domicile sur les berges des oueds quand ce n'est pas sur leur lit, l'absence de toute réglementation en matière de planification de l'espace urbain... toute une panoplie de défaillances qui contribuent à aggraver les bilans de situation post-inondations ou crues d'oueds.
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Des pluies orageuses, parfois assez marquées, affecteront le nord-est et l'extrême est du pays durant la journée d'aujourd'hui, samedi, a informé hier un bulletin météorologique spécial (BMS) de l'Office national de la météorologie (ONM). Ces pluies orageuses affecteront de façon assez marquée les wilayas d'El Taref, Annaba, Skikda, jijel, Béjaïa, Guelma, Souk Ahras, Oum El Bouaghi et Khenchla, précise-t-on de même source.
La validité du BMS prend effet à compter d'hier vendredi 7 octobre à 15 heures et durera jusqu'à aujourd'hui samedi 8 octobre à 18 heures.
Les cumuls dépasseront les 40 millimètres localement durant la validité du BMS, ajoute encore l'ONM. Au-delà de ce bulletin menaçant, il est légitime, voire impératif, de se questionner sur l'état des conduites charriant ces pluies d'automne chargées de déchets de toutes sortes cumulés pendant tout l'été et qui menacent ces ouvrages d'une obstruction certaine avec son lot de déboires incommensurables pour les petites localités pauvres sises dans ces territoires dépourvus.
Dangereuses à plus d'un titre, ces pluies automnales sont en effet souvent violentes et imprévisibles pour le lambda qui se fie rarement aux prévisions scientifiques de la météorologie pour s'en prémunir et limiter les dégâts.
Les avaloirs des nombreuses localités des wilayas citées dans le BMS ont-ils été soigneusement curés, sommes-nous en droit de nous interroger?
Il faut dire que les ravages dus à des intempéries, survenus depuis l'Indépendance, sont allés en s'amplifiant. Le spectre des douloureuses inondations de Bab El Oued (Alger) en 2001 hante toujours les esprits. On n'a pas le droit à l'erreur qui découlerait d'un mauvais entretien des égouts et autres canalisations. Les plaies récentes provoquées par les crues qui ont envahi la ville d'El Bayadh ne sont pas encore refermées.
Catastrophiques, elles resteront longtemps ouvertes par manque de moyens et nourries par l'irresponsabilité des autorités locales qui continuent à autoriser ou à admettre des constructions dangereuses au bord des cours d'eau, par exemple. En effet, les eaux en furie d'El Bayadh ont tout emporté sur leur passage. Bilan: neuf morts, une trentaine de personnes portées disparues et quatre cents familles au moins déclarées sinistrées.
Par ailleurs, un cumul de déficits et de laisser-faire dans les pratiques anarchiques de la gestion de l'espace urbain surtout n'est pas à écarter.
L'attribution anarchique de terrains à bâtir, la destruction des zones boisées, la détresse des populations ayant fui le terrorisme et élu domicile sur les berges des oueds quand ce n'est pas sur leur lit, l'absence de toute réglementation en matière de planification de l'espace urbain... toute une panoplie de défaillances qui contribuent à aggraver les bilans de situation post-inondations ou crues d'oueds.