OLJ/Agences | 07/10/2011 | 22h24
Des élus du Congrès américain ont déposé une résolution jeudi pour bloquer une vente d'armes d'un montant de 53 millions de dollars à Bahreïn, afin de dissuader le royaume de réprimer le mouvement contestataire visant le régime, a-t-on appris vendredi au Congrès.
La résolution du sénateur Ron Wyden et son collègue James McGovern, tous deux démocrates, interdirait cette vente d'armes jusqu'à ce que "le gouvernement de Bahreïn conduise des investigations de bonne foi et les procès des auteurs présumés des meurtres, actes de torture, détention arbitraire, et autres violations des droits de l'homme commises depuis février 2011".
Les élus réclament aussi un "processus judiciaire transparent", la cessation de "tous les actes de torture et mauvais traitements" dans les prisons de Bahreïn, ainsi que la "libération et l'abandon des poursuites judiciaires" contre les manifestants emprisonnés.
Par ailleurs, ils demandent aussi la "protection de toutes les mosquées chiites" du pays cibles du régime sunnite, ainsi que la reconstruction de celles qui ont été détruites depuis le début des violences en février 2011.
Plus généralement, ils demandent la protection de toutes les "libertés individuelles".
Les autorités ont réprimé par la force un mouvement de protestation contre la dynastie sunnite des Al-Khalifa, déclenché en février par les chiites, majoritaires dans le pays, faisant une trentaine de morts.
(l'orient le jour)
Des élus du Congrès américain ont déposé une résolution jeudi pour bloquer une vente d'armes d'un montant de 53 millions de dollars à Bahreïn, afin de dissuader le royaume de réprimer le mouvement contestataire visant le régime, a-t-on appris vendredi au Congrès.
La résolution du sénateur Ron Wyden et son collègue James McGovern, tous deux démocrates, interdirait cette vente d'armes jusqu'à ce que "le gouvernement de Bahreïn conduise des investigations de bonne foi et les procès des auteurs présumés des meurtres, actes de torture, détention arbitraire, et autres violations des droits de l'homme commises depuis février 2011".
Les élus réclament aussi un "processus judiciaire transparent", la cessation de "tous les actes de torture et mauvais traitements" dans les prisons de Bahreïn, ainsi que la "libération et l'abandon des poursuites judiciaires" contre les manifestants emprisonnés.
Par ailleurs, ils demandent aussi la "protection de toutes les mosquées chiites" du pays cibles du régime sunnite, ainsi que la reconstruction de celles qui ont été détruites depuis le début des violences en février 2011.
Plus généralement, ils demandent la protection de toutes les "libertés individuelles".
Les autorités ont réprimé par la force un mouvement de protestation contre la dynastie sunnite des Al-Khalifa, déclenché en février par les chiites, majoritaires dans le pays, faisant une trentaine de morts.
(l'orient le jour)
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