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Algerie : 88 027 véhicules importés au 1er trimestre 2011

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  • Algerie : 88 027 véhicules importés au 1er trimestre 2011

    L'Algérie a importé 88.027 véhicules durant le 1er trimestre 2011, contre 62.771 unités à la même période en 2010, en hausse de 40,24%, selon les Douanes algériennes. La facture des importations des véhicules a également augmenté passant de 62,4 milliards DA durant les trois premiers mois 2010 contre 79,9 milliards DA durant la même période 2011, selon les chiffres provisoires du Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes.




    Algérie : Importation de véhicule



    .Le nombre de véhicules importés par les particuliers a également augmenté, atteignant 4281 unités, contre 4117 unités l'année dernière. Par contre, il y a eu une légère baisse en valeur, qui est passée de 6,08 milliards de dinars à 5,73 milliards, probablement en raison du recours aux voitures bon marché. Renault, la marque la plus importée Durant les trois premier mois de l'année, le marché algérien de l'automobile a beaucoup profité aux constructeurs français.

    Vente de véhicules en Algérie : Renault en tête

    La marque Renault dont les ventes en Algérie ont progressé de 42 %, a réalisé le meilleur score avec 20 906 unités vendues pour un montant de 15,19 milliards de dinars (contre 14 682 unités pour 10,92 milliards durant la même période de l'année 2010). De son côté, l'autre voiture française, la Peugeot, dont les ventes ont progressé de 85 %, a introduit 7 9! 27 véhicules sur le marché national pour 7,88 milliards de dinars (contre 4287 unités pour une valeur de 4,48 milliards de dinars l'année dernière à la même période).En termes de bénéfices, les meilleures ventes ont été réalisées par le constructeur japonais Toyota qui a engrangé 8,81 milliards de dinars en écoulant 6700 véhicules, contre 6531 véhicules au 1er trimestre 2010. Le sud-coréen Hyundai a également accru ses ventes de 40 %, avec 9155 unités pour un montant de 5,94 milliards de dinars.

    Le SPA Diamal, importateur et distributeur automobile multimarques (Suzuki, Opel, Chevrolet et General Motors), a commercialisé 5560 véhicules pour 5 milliards de dinars. Sovac, le représentant de la prestigieuse marque allemande Volkswagen, a lui,, enregistré une hausse de ses ventes (+19 % à 4347 unités pour 6,11 milliards de dinars).La Sarl El Secom, qui représente des marques asiatiques (Isuzu, Maruti), les moins chères sur le marché national, a elle aussi enregistré un bond de! 106 % avec 5761 unités pour 3,74 milliards de dinars. En 2010, 285 337 véhicules ont été introduits sur le marché national, contre 277 881 en 2009, soit une hausse de 2,68 % par rapport à 2009.

    Mais le marché national de l'automobile avait atteint son paroxysme en 2008 où l'importation des véhicules neufs, dopée par le crédit à la consommation, avait grimpé à 352 315 unités pour une valeur de 286,907 milliards de dinars (3,81 milliards de dollars). Ces chiffres importants confirment la place de l’Algérie en tant que l'un des plus grands marchés automobiles de l'Afrique après le marché sud-africain, et le premier à l'échelle maghrébine avec un parc de plus de 5,5 millions de véhicules environ.

    Le retour du crédit auto dépendra de la bonne volonté des constructeurs?

    Pour réguler la croissance effrénée du marché de l'automobile, le gouvernement avait instauré comme mesures dissuasives la taxe sur l'achat des véhicules neufs en 2008, suivie ! De l'interdiction du crédit à la consommation qui concerne en premier lieu le crédit automobile. Cette dernière décision qui avait frustré à la fois les concessionnaires et les consommateurs, n'a cependant par réussi à amoindrir la frénésie qu'ont les Algériens pour les voitures. D'autre part, il faut signaler que le gouvernement avait conditionné le retour du crédit à la consommation pour l'acquisition de véhicules neufs à l'émergence d'une industrie nationale de l'automobile.

    Selon une déclaration du ministre des Finances, M. Karim Djoudi, «Avec les prémices d'une industrie automobile locale à la faveur d'un projet avec le constructeur français Renault et l'allemand Volkswagen, le crédit à la consommation pourrait revenir sur scène dans les prochaines années».

    L’Algérie avait récemment avancé à Renault, le premier fournisseur de l’Algérie en véhicules, une série de propositions pour la mise en oeuvre de son projet de réalisation d'une usine de fabrication de voitures en Algérie. Il s'agit notamment d'un niveau de production de 100 000 véhicules de plusieurs modèles par an, d'une liste de 50 entreprises algériennes de sous-traitance avec un taux d'intégration minimum de 50% sur cinq ans.

    Il est utile de rappeler que, le groupe Renault, qui avait dans le passé posé des conditions difficiles à accepter – notamment le rétablissement du crédit à la consommation – semble être revenu à de meilleurs sentiments et prêt à accepter la garantie de conserver, voire de développer, sa position de leader sur un marché algérien dont il représente un peu moins du quart des ventes et dont la taille s’est stabilisée autour de 200 000 véhicules en 2010. Renault, qui propose de livrer ses premiers véhicules de production locale en 2012, pourra en outre bénéficier, avec son partenaire algérien, des mécanismes mis en place par les autorités algériennes pour avantager la production locale. Tout en imposant la règle du 51/49%, le gouvernement a pris des mesures fiscales incitatives : TVA préférentielle et des droits de douane à taux zéro pour les intrants des productions locales.

    Youcef Maallemi

  • #2
    Vente de véhicules en Algérie : Renault en tête
    pas de probleme
    Renault est tout prés à tanger

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    • #3
      Le 1er trimestre ? d'accord, mais est-ce que l'évolution a été constante depuis... ce qui donnerait 350.000 véhicules vendus cette année !

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