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Pour le changement démocratique : LA PAROLE AU PEUPLE!

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  • Pour le changement démocratique : LA PAROLE AU PEUPLE!




    Aux lendemains de l’accession à l’indépendance le mot d’ordre qui a assuré la cohésion de l’Algérie, quelles qu’aient pu être ses limites, était : Un seul héro le PEUPLE !



    Aujourd’hui les réformes du triumvirat présidentiel entendent prendre de vitesse ce peuple, pour imposer une démarche qui consolide sa marginalisation. Il n’y a d’urgence à adopter des « réformes » que pour éviter l’irruption du peuple. Des « réformes » sans le peuple ; des réformes contre à vrai dire.



    Le nationalisme despotique, du haut de ses échecs répétés, coopte un islamisme passéiste maculé du sang de centaines de milliers d’Algériens. L’entente de ces deux autoritarismes usurpe la représentation nationale, et confisque la souveraineté populaire. L’un se prévalant d’une légitimité historique érodée, l’autre d’une « majorité » politique usurpée par la terreur et le crime, ils se posent en tuteurs de l’Algérie.



    A la veille du cinquantenaire de l’accession à l’indépendance national, le mot d’ordre qui mène au changement démocratique pacifique est : LA PAROLE AU PEUPLE !
    Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

  • #2
    LA PAROLE AU PEUPLE!


    faut pas trop rêver non plus..
    Tu as tout compris aniasse
    Rebbi yerrahmek ya djamel.
    "Tu es, donc je suis"
    Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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    • #3
      La parole au peuple n'est pas une utopie mais un but tout à fait réaliste.... pourquoi se limiter dans nos buts ?
      Plus minables sont nos buts et plus minable sera notre présent, et par là la réalité dans laquelle nous vivons. Alors autant avoir des projets ambitieux car même si nous n'atteindrons jamais la perfection, nous ne pourrons que nous en rapprocher, et ainsi améliorer directement notre présent.
      Ce cap qui donne la parole au peuple doit se voir comme un cheminement sans fin fait de réflexions accompagnées d'applications concrètes et progressives pour tenter de l'atteindre.

      Le peuple n'est pas une masse compacte composée de crétins et de personnes malsaines. Potentiellement chaque être humain recèle en lui autant d'or que de m.erde. Sans oublier que nous sommes tous une des composantes de ce peuple, donc soit nous optons pour l'option survie soit nous optons pour l'option vie. Plus grand sera le nombre qui optera pour l'option vie et plus grande sera la probabilité d'y arriver.

      Surtout ne nous limitons pas dans l'ambition de nos buts, il serait plus efficace d'adopter une vue d'ensemble qui s'étalera sur plusieurs générations.

      La véritable question ne concerne pas le but mais plutôt les moyens, à savoir comment faire grossir le nombre de personnes qui ont compris que l'intérêt particulier passe par l'intérêt collectif. Si d'entrée nous pensons qu'un but n'est pas réalisable alors nous ne chercherons même pas à l'atteindre... il est là le danger du scepticisme.
      "un gouvernement oppressif amène la ruine de la prospérité publique" Ibn Khaldoun

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      • #4
        Très bien dit PetiteBrise !

        comment faire grossir le nombre de personnes qui ont compris que l'intérêt particulier passe par l'intérêt collectif.
        Et c'est là, la vraie difficulté en Algérie. Car chacun essaie de tirer les draps vers lui sans penser aux autres.

        L'Algérie est pluriculturelle, plurilinguistique, et "pluri-tendances politiques" (si on peux appeler çà comme çà).

        A nous, algériens, de trouver le consensus et les points communs qui nous unissent, et qui nous fasse travailler ensemble et converger vers un meilleur avenir commun.

        Autrement, c'est le statu quo, ou pire encore, le chaos !

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        • #5
          Envoyé par sidmark
          Et c'est là, la vraie difficulté en Algérie. Car chacun essaie de tirer les draps vers lui sans penser aux autres.

          L'Algérie est pluriculturelle, plurilinguistique, et "pluri-tendances politiques" (si on peux appeler çà comme çà).

          A nous, algériens, de trouver le consensus et les points communs qui nous unissent, et qui nous fasse travailler ensemble et converger vers un meilleur avenir commun.

          Autrement, c'est le statu quo, ou pire encore, le chaos !
          Oui, je suis entièrement d'accord avec ta démarche, de toute façon nous n'avons pas d'autres choix.
          Nous devons partir de ce que nous sommes et ceci dans tous nos particularismes et oeuvrer pour un but commun qui est au fond très simple : l'accès au bonheur par tous. Car la démocratie doit donner la parole à toutes les aspirations, et ainsi, naturellement les aspirations majoritaires vont créer ce consensus.

          La 1ère tâche consiste à trouver les moyens officiels pour permettre à toutes ces aspirations de s'exprimer et de les faire collaborer ensemble afin d'établir un cap commun sans que les énergies se dispersent de façon inefficace. Un homme qui a le choix entre subvenir à ses besoins (tant matériels, physiques et spirituels) soit dans l'honnêteté, soit dans la corruption fera le 1er choix : l'Homme placé dans un système corrompu n'a pas d'autres choix, ne l'oublions pas, car il n'est pas pervers par nature, son intelligence peut lui permettre de comprendre que sans les autres il n'est rien. Et il faut rappeler également que le peuple algérien a souvent prouvé sa capacité de compassion et de solidarité pour les autres lors de catastrophes naturelles ou pendant la période de Ramadan en donnant aux plus démunis. Je pense qu'il ne faut pas prendre comme référence le comportement d'un homme dans une situation où la survie est le statu quo.

          La majorité des Algériens ont les mêmes aspirations : vivre décemment dans le respect de ses valeurs propres et permettre à ses enfants de le faire également une fois devenu adultes.... et ceci en toute sérénité.

          De toute façon ce consensus ne pourra pas tenir longtemps car un système qui tente d'enterrer vivant toute une génération d'hommes et de femmes ne doit pas s'attendre à une pérennité car il est contre-nature : "sous-utiliser" les forces vives de la Nation n'amène rien de bon, c'est comme emprisonner des hommes dynamiques dans une cage .... ça les rend rageux.
          Dernière modification par PetiteBrise, 10 octobre 2011, 14h24.
          "un gouvernement oppressif amène la ruine de la prospérité publique" Ibn Khaldoun

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          • #6
            un dialogues c'est dans les deux sens: parole et écoute

            en algérie, jammais le peuple et les médias n'on eu autant de droit à la parole mais le pouvoir n'écoute pesonne; un dialoque avec un sourd et ca c'est la nouvelle stratégie du régime en place.

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            • #7
              Un seul héro le PEUPLE !
              Jamais au grand jamais une telle épitaphe fût si peu appliquée en un demi siècle "d'indépondance" !!!!
              Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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              • #8
                le clan d oujda l a utilise' maintes fois justement apres 1962 (comme bouboum!) pour faire taire le credit qui revenait a l armee de l interieur....
                Envoyé par scootie
                Jamais au grand jamais une telle épitaphe fût si peu appliquée en un demi siècle "d'indépondance" !!!!
                toi (peut etre) et moi savons que le peuple n a pas marche' s-tizud'ya et qu il fallait prendre le baton pour faire marcher tout le monde de gre' ou de force contre l armee francaise! Y a un seul heros depuis 1954: ce n est pas le peuple mais l armee de l interieur!
                Dernière modification par mmis_ttaq-vaylit, 11 octobre 2011, 00h37.
                Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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