Le Maroc jouit dans le sillage du «printemps arabe» d'une immunité historique et religieuse renforcée par une immunité démocratique et un développement social, a affirmé, jeudi à Rabat, l'ancien président du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH), Ahmed Herzenni.
Lors d'une leçon inaugurale à l'occasion de l'ouverture de la saison universitaire 2011-2012, à la Faculté des lettres et des sciences humaines de Rabat sous le titre : «Quel été après le printemps arabe ?», Herzenni a indiqué que le Maroc dans le contexte du Printemps arabe se trouve confronté à deux scénarios pour être en phase avec le vent de changement qui souffle sur le Monde arabe.
Le premier scénario s'articule autour de l'histoire luisante du Maroc qui constitue un modèle en matière de promotion des valeurs de coexistence et de cohabitation et sur sa capacité à accompagner les développements et les changements régionaux et internationaux, conforté en cela par des ressources naturelles et humaines importantes. Pour Herzenni, ce premier scénario et «compétitif» est «prometteur».
Le deuxième scénario, a-t-il précisé, consiste en l'instauration d'un partenariat avec les grandes nations en vue de renforcer la compétitivité du Maroc à l'échelon international, et ce à travers la consolidation de réformes politiques profondes, le renforcement des infrastructures, l'encouragement de la recherche scientifique et la promotion du développement social.
Revenant sur le printemps arabe, Herzenni a estimé que la nouvelle génération des jeunes est plus exigeante dans ses revendications, faisant remarquer que la région arabe va connaître d'autres rebondissements.
Dans ce même contexte, il a passé en revue les péripéties de la situation qui a prévalue dans la région arabe en estimant que «si le printemps arabe est survenue tardivement, c'est parce que certains dirigeants arabes ont outrepassé les limites de la dictature».
L'ancien président du CCDH a, toutefois, relevé que les revendications formulées par les jeunes arabes «manquaient de teneur» et «les slogans scandés se limitaient à des généralités».
Il a, en outre, estimé que ce qui caractérise le printemps arabe est l'intervention étrangère, notamment militaire dans certains cas, soulignant q'«un peuple libéré grâce à un soutien venu de l'extérieur ne parviendra jamais à s'émanciper» a-t-il martelé.
Pour aboutir, a insisté l'ancien président du CCDH, les revendications du printemps arabe restent tributaires d'un changement et d'une révolution au niveau des mentalités, de l'émergence d'une force politique dominante et d'acteurs de la société civile qui œuvrent dans le cadre d'«institutions légales».
L'instauration de la démocratie qui constitue l'une des revendications majeures du printemps arabe reste liée à un ensemble de paramètres notamment la diversité d'opinions qui doit, a-t-il dit, «être organisée» pour asseoir et renforcer la cohabitation et la coexistence et ce, à travers des constitutions et des institutions, la justice sociale, et des partis politiques qui tirent leur force du peuple.
MAP
Lors d'une leçon inaugurale à l'occasion de l'ouverture de la saison universitaire 2011-2012, à la Faculté des lettres et des sciences humaines de Rabat sous le titre : «Quel été après le printemps arabe ?», Herzenni a indiqué que le Maroc dans le contexte du Printemps arabe se trouve confronté à deux scénarios pour être en phase avec le vent de changement qui souffle sur le Monde arabe.
Le premier scénario s'articule autour de l'histoire luisante du Maroc qui constitue un modèle en matière de promotion des valeurs de coexistence et de cohabitation et sur sa capacité à accompagner les développements et les changements régionaux et internationaux, conforté en cela par des ressources naturelles et humaines importantes. Pour Herzenni, ce premier scénario et «compétitif» est «prometteur».
Le deuxième scénario, a-t-il précisé, consiste en l'instauration d'un partenariat avec les grandes nations en vue de renforcer la compétitivité du Maroc à l'échelon international, et ce à travers la consolidation de réformes politiques profondes, le renforcement des infrastructures, l'encouragement de la recherche scientifique et la promotion du développement social.
Revenant sur le printemps arabe, Herzenni a estimé que la nouvelle génération des jeunes est plus exigeante dans ses revendications, faisant remarquer que la région arabe va connaître d'autres rebondissements.
Dans ce même contexte, il a passé en revue les péripéties de la situation qui a prévalue dans la région arabe en estimant que «si le printemps arabe est survenue tardivement, c'est parce que certains dirigeants arabes ont outrepassé les limites de la dictature».
L'ancien président du CCDH a, toutefois, relevé que les revendications formulées par les jeunes arabes «manquaient de teneur» et «les slogans scandés se limitaient à des généralités».
Il a, en outre, estimé que ce qui caractérise le printemps arabe est l'intervention étrangère, notamment militaire dans certains cas, soulignant q'«un peuple libéré grâce à un soutien venu de l'extérieur ne parviendra jamais à s'émanciper» a-t-il martelé.
Pour aboutir, a insisté l'ancien président du CCDH, les revendications du printemps arabe restent tributaires d'un changement et d'une révolution au niveau des mentalités, de l'émergence d'une force politique dominante et d'acteurs de la société civile qui œuvrent dans le cadre d'«institutions légales».
L'instauration de la démocratie qui constitue l'une des revendications majeures du printemps arabe reste liée à un ensemble de paramètres notamment la diversité d'opinions qui doit, a-t-il dit, «être organisée» pour asseoir et renforcer la cohabitation et la coexistence et ce, à travers des constitutions et des institutions, la justice sociale, et des partis politiques qui tirent leur force du peuple.
MAP
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